La seconde édition du Théâtre de la Connaissance se propose de poursuivre le dialogue entre art et sciences sur des thématiques actuelles, en articulant cette année son propos autour de la Question de Palestine. Autour de la pièce de théâtre documentaire d’Adeline Rosenstein Décris-Ravage, l’accent sera mis cette année plus spécifiquement sur les dialogues et collaborations entre arts et sciences humaines et sociales, en interrogeant notamment les processus de mise en forme du savoir. Ce Théâtre de la Connaissance s’organisera autour de quatre dispositifs : la pièce de théâtre Décris-Ravage, une expo-labo intitulée Lire l’invisible, dire l’indicible, un colloque sur Les mises en formes du savoir et des enseignements abordant des thématiques liées destinées aux étudiants de l’Université.
Ce projet est une collaboration entre l’Université de Neuchâtel et le Centre de culture ABC à La Chaux-de-Fonds.
L’événement s’adresse à toute personne intéressée par les questions soulevées.
L'entrée est gratuite, sur inscription uniquement.
Les inscriptions ne sont plus possibles via ce site. Merci de vous adresser à l'ABC.
Les étudiants de l'Université de Neuchâtel qui souhaitent se faire offrir le trajet en train Neuchâtel -Chaux-de-Fonds (au prix demi-tarif) pour assister à une représentation sont priés de contacter Fabienne Gfeller (fabienne.gfeller@unine.ch) au moment de leur inscription.
Programme
22, 23, 24 avril à 19h15 ; et 25 avril à 17h15
Temple Allemand, La Chaux-de-Fonds
Représentations de la pièce de théâtre Décris-Ravage. Spectacle documentaire consacré à la Question de Palestine d’Adeline Rosenstein
Décris-Ravage est une série de conférences historiques théâtrales consacrées à l’histoire du dossier international appelé Question de Palestine, ou l’histoire des retrouvailles à partir de 1799 entre l’Occident et un petit territoire peuplé aux enjeux imaginaires infiniment grands, Israël/Palestine : Terre Sainte.
Divisée en courts épisodes (six en tout), eux-mêmes divisés en petites rubriques prises en charges par des orateur-trice-s différent-e-s. A chaque fois un rappel des faits historiques est illustré par des témoignages d’artistes occidentaux de passage dans la région ou par des extraits de pièces de théâtre du monde arabe, tandis qu’un rappel lexicologique ponctuel nous éclaire sur la naissance et les usages des termes employés par les uns et les autres.
Décris-Ravage ressemble à une conférence Powerpoint dans laquelle les diapositives sont des boules de papier mouillées qui s’écrasent sur le mur. Le défi de se passer d’iconographie étant de créer un langage théâtral intelligible et supportable à la fois qui ne fige ni la Palestine, ni Israël, dans les cartes postales, ou dans les photos de guerre, insupportables et souvent illisibles.
Avant et après les représentations
Temple Allemand et Centre de Culture ABC,
La Chaux-de-Fonds
Installation Lire l’invisible, dire l’indicible d’Yvonne Harder
Une installation d’Yvonne Harder
Avant et après les représentations de la pièce Décris-Ravage, le public est invité à visiter et à animer l’installation Lire l’invisible, dire l’indicible
Cette installation consiste en trois espaces distincts à l’intérieur desquels des images peuvent être contemplées en échange de leur description préalable par les visiteurs. Les images émergent de paroles sur l’image. Ces paroles sont recueillies par des chercheurs différemment mis en scène par l’artiste Yvonne Harder dans ces espaces où apparaissent des images.
Ce projet est une visite de l’étrange atelier intime où les individus tissent et défont l’histoire à leur façon. Les regards sont orientés vers un ailleurs. Enfin, un peu de magie fait aussi partie du jeu.
Les espaces seront répartis entre le Temple Allemand et le Centre culturel de l’ABC.
Jeudi 23 avril de 9h à 17h
Faculté des Lettres et Sciences Humaines,
Université de Neuchâtel
Colloque Les mises en forme du savoir
Cette journée de colloque, en contrepoint de la pièce de théâtre Décris-ravage montrée au théâtre de l’abc en coproduction avec l’Université de Neuchâtel, se propose d’examiner les liens entre les arts et les sciences sociales. De nombreux artistes et créateurs – auteurs de théâtre, de bande dessinée, de romans – se basent sur du travail d’enquête, inspiré par, ou en collaboration avec, des chercheurs en sciences sociales. Inversement, de nombreux chercheurs qui voient les limites du langage verbal et de la forme académique, à la fois dans leur travail de recherche, et dans sa transmission, collaborent avec des professionnels de l’art ou des métiers de la scène. Dans ces cas, la conception et la représentation du travail scientifique apparaît sur scène, dans des espaces muséaux, ou par la mise en image.
Comment penser ces dialogues, et à qui s’adressent-ils ? En amont, en quoi ces mises en formes du savoir – graphique, spatiale, portée par des acteurs – participent-elles de la production même de celui-ci ou de sa transformation ? En aval, ces mises en forme de la connaissance la rendent-elles plus abordable, ou touchent-elles un public plus vaste ? Ce sont ces questions que ce colloque se propose d’aborder.
Durant les semestres de printemps
Enseignements liés à ces problématiques destinés aux étudiants en Histoire et en MA en sciences sociales
Abordant des thématiques soulevées par cet événement
Au semestre de printemps, des enseignements liés aux problématiques soulevées par cet événement seront dispensés
Par ailleurs les étudiants intéressés à jouer un rôle actif autour de la pièce ou de l’expo-labo sont priés de contacter Fabienne Gfeller:
Avec le soutien de: