Le Dies academicus est la journée officielle de l’Université. Cet événement a pour but d’entretenir une tradition, de forger une mémoire. Il est aussi l’occasion d’affirmer l’identité et l’autonomie institutionnelle de l’Université. Elément de tradition, le Dies est un rituel, lequel suppose un cortège (en toges académiques) et le respect d’un protocole. Cette manifestation est également l’occasion d’honorer des personnalités par la remise de doctorats honoris causa.
Samedi 1er novembre 2025
Préserver la connaissance, la faire progresser et la transmettre : telles sont les missions que l’on attend de l’Université, depuis qu’elle est apparue à Bologne au 11e siècle jusqu’à aujourd’hui. Riches de leur expérience et avides de nouveauté, les universités doivent constamment se réinventer, en remettant sur le métier l’art de transmettre les savoirs.
Programme musical : duo singer & fischer
Université de Neuchâtel
Secrétariat général
Gaëlle Liechti – Event manager
Fbg de l’Hôpital 41
2000 Neuchâtel
Tél. +41 (0)32 718 10 99
Spécialiste des migrations et des relations interculturelles, Zahra Banisadr est une championne de l’innovation lorsqu’il s’agit de lancer et de faire vivre des projets dont les points communs sont la rencontre avec les autres ainsi que la recherche de ce qui nous rapproche en tant qu’êtres humains, à l’image du Millénaire des enfants en 2011, de Graines de génie-citoyen en 2013 et du Printemps culturel en 2015. Avec son association Graines de génie-citoyen ainsi que la Ville de Neuchâtel et la Maison de l’Europe transjurassienne, elle a été l’une des initiatrices de la Semaine de l’Europe.
Première femme à intégrer le Parc scientifique et technologique du canton de Neuchâtel et à recevoir le prix BCN de l’innovation conjointement avec deux co-lauréates, elle a été désignée en 2016 parmi les cent personnalités qui font la Suisse romande. En 2015, la Ville de Neuchâtel lui a remis le Prix de la Citoyenneté.
Tahira Michelle Probst est professeure de psychologie à l’Université de l’État de Washington. Elle y dirige le Laboratoire de la Coalition pour des lieux de travail sains et équitables. Elle est aussi directrice associée du programme d’études supérieures en robotique et systèmes autonomes de nouvelle génération, intégrant la psychologie de la santé au travail, l’entrepreneuriat et le leadership pour former des étudiantes et des étudiants en ingénierie. Ses recherches portent sur les facteurs de stress économiques sur la santé, la sécurité et la performance des travailleuses et travailleurs, ainsi que sur les influences contextuelles aux niveaux organisationnel, communautaire et national. Depuis peu, elle étudie l’impact des technologies émergentes, comme l’intelligence artificielle, la gestion algorithmique et les robots, sur les personnes précaires dans leur emploi. Son travail a été financé par la National Science Foundation, la Society for Human Resource Management et la Robert Wood Johnson Foundation.
Thomas Probst accomplit ses études à l’Université de St-Gall où il obtient deux licences en sciences économiques et en droit. Après son admission au barreau, il part à Harvard et obtient un Master of Laws (LL.M.). En 1992, il devient docteur en droit de l’Université de St-Gall, puis passe son habilitation en 1997 à Bâle. Il est nommé la même année professeur ordinaire à l’Université de Neuchâtel, un poste qu’il quitte en 2006 pour rejoindre l’Université de Fribourg afin d’enseigner dans sa langue maternelle. Enseignant et chercheur invité dans de nombreuses institutions en Suisse (Bâle, Berne, Lausanne, Genève, St-Gall) et à l’étranger (Leicester, Budapest, Krems, Strasbourg, Milan), il est l’auteur de nombreuses publications, dont beaucoup sont des références dans de multiples domaines du droit privé, des obligations à la protection des données en passant par la responsabilité civile, le droit privé européen, la consommation, le sport et dernièrement les nouvelles technologies.
Andreas Georg Scherer a fait ses études jusqu’à son habilitation à l’Université de Erlangen-Nuremberg en Allemagne. Depuis 2002, il est professeur à l’Université de Zurich, où il est titulaire de la Chair of Foundations of Business Administration and Theories of the Firm. Ses recherches portent sur l’éthique des affaires, la responsabilité sociale des entreprises, le rôle politique des entreprises, la gestion internationale, la théorie de l’organisation et la philosophie des sciences. Il est l’auteur de plus de 50 publications indexées dans Web of Science, éditeur de nombreux livres, membre du comité éditorial de plusieurs revues scientifiques (p.ex. Business Ethics Quarterly, Business Research, Business and Society, Journal of Management Studies, Organization, Organization Studies). En 2020, Andreas Georg Scherer a reçu un doctorat honoris causa de l’Université de Hambourg.
Tous les Dr honoris causa de l’Université de Neuchâtel
Les éditions précédentes du Dies academicus
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