Le SFM fête son 30e anniversaire et vous invite à son colloque le 12 Septembre 2025 

Au programme :

14h00 Mots de bienvenue

• Rectorat de l’Université de Neuchâtel
• Gianni D’Amato et Denise Efionayi, SFM, Université de Neuchâtel

14h15 Discours d’ouverture

• Virginie Guiraudon, Professeure, Sciences Po, Paris

15h15 Table Ronde

• Modération : Anita Manatschal, Professeure, SFM, Université de Neuchâtel
• Participant·e·s :
  
  • Manuele Bertoli (Président de la Commission fédérale des migrations – CFM)
  • Flavia Fossati (Professeure à l’Université de Lausanne,
    membre de la Commission fédérale contre le racisme – CFR)
  • Grégory Jaquet (Délégué aux étrangères et aux étrangers,
    Canton de Neuchâtel),
  • Nora Bardelli (Anthropologue, NCCR – on the move, Université de Neuchâtel)
  • Didier Ruedin (Sociologue, SFM, Université de Neuchâtel)

17h00 Apéro riche

Pour des raisons organisationnelles, nous vous demandons de bien vouloir nous confirmer votre présence en ligne jusqu’au 8 septembre 2025 sur le lien suivant : https://neuchatel.eu.qualtrics.com/jfe/form/SV_2mmn7YSiGyjqiHQ ou envoyer un message à secretariat.sfm@unine.ch

À la croisée des chemins : 30 ans de recherche sur les migrations face aux enjeux d’aujourd’hui

Bienvenue à l’occasion du 30e anniversaire de notre SFM, un événement particulièrement opportun alors que notre champ de recherche traverse une période charnière. D’un côté, nous célébrons une professionnalisation croissante et un dynamisme international qui ont permis d’accroître l’importance et la visibilité de la recherche sur les migrations. De l’autre, nous faisons face à une montée du scepticisme à l’égard du savoir académique et à une remise en cause constante de la contribution sociale des universités.

Ce paradoxe appelle à une réflexion essentielle : en tant que chercheur·e·s, quelle est véritablement notre contribution à la société ? Comment notre travail parvient-il à influencer de manière significative le débat public ? Et surtout, doit-il le faire ? Malgré l’expansion remarquable de notre champ d’études, riche en savoirs critiques et en connaissances empiriques approfondies, nous affrontons d’importants défis. Outre
les défis disciplinaires liés à la fragmentation, qui risque d’enfermer les chercheur·e·s dans des « bulles » académiques isolées, s’ajoutent la remise en question par le public et l’éclipse de nos analyses fondées sur des données probantes, régulièrement supplantés par des mythes persistants, trop longtemps laissés sans réponse adéquate et entendue.

Ce colloque ambitionne de dépasser ces frontières, de stimuler un dialogue entre la recherche et la société, et de réfléchir à notre engagement en faveur d’une recherche prise en compte par les diverses actrices et acteurs de la société.