«Questionner, observer, comprendre». C’est à partir du thème du Dies academicus 2024 qu’est né le fil rouge du nouveau numéro d’À la Une. Plus qu’un résumé de la posture scientifique, ces trois verbes nous renvoient à des qualités qui semblent propres à l’espèce humaine. Mais le sont-elles vraiment?

On pourrait croire que la curiosité pour le monde qui nous entoure, la capacité à communiquer et coordonner nos actions, ou encore la reconnaissance de droits à nos semblables, relèvent de compétences humaines. Les sciences contemporaines nuancent cet a priori.

Certaines de ces capacités se retrouvent chez nos cousins les primates, qui émettent des vocalisations étudiées au Laboratoire de cognition comparée. Mais peut-on vraiment parler de langage? A la Faculté de droit, une juriste s’interroge sur les critères qui nous distinguent des autres êtres vivants. 

Enfin, du côté de l’anthropologie, nous amenons sur la table la notion de notre responsabilité, en tant qu’espèce supposée intelligente, dans la gestion des ressources agricoles de la planète, vitale pour notre survie à long terme. Mais avant toute chose, demandons à un professeur de philosophie sa définition de l’être humain. La réponse vient d’Olivier Massin.