Quand la BD crie, la pub se tait ! Manga et publicité au Japon

Christophe Flubacher, historien de l’art, retraité de l’Université de Lausanne

S’il est vrai que le Japon s’est occidentalisé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et, avec lui, sa communication audiovisuelle, il n’en a pas moins conservé un langage bien spécifique, entre cruauté et poésie, douceur et violence. Un Japonais met en moyenne cinq secondes pour lire une page de manga, mais il reste scotché devant une affiche publicitaire dont la poésie opaque lui échappe le plus souvent.