Ce travail confronte une hypothèse économique dite de Porter, stipulant que les entreprises peuvent acquérir un avantage compétitif lors de l’instauration d’une réglementation environnementale, au cas des entreprises neuchâteloises soumises à la taxe sur les gros consommateurs. Il met en évidence que dans le cas neuchâtelois, l’exigence légale en soi n’a permis d’apporter aucun avantage compétitif, mais que les entreprises ont spontanément entrepris de réduire leur consommation énergétique principalement pour des raisons de rentabilité et d’image.