L’inévitable situation du travail à distance est revenue. Bien que la mise en place du travail à distance ait été moins abrupte que celle du semestre passé, elle ou il se retrouve devant son écran à suivre les cours depuis son lit.
Cette situation apporte des questions, dont on peut tirer un résumé en 5 points :
Difficile d’en trouver, elle reste cependant essentielle pour le travail comme le précise Maude.* : « Pour être honnête, au gymnase j'avais complétement arrêté de travailler. Alors que là j'arrive encore à me motiver. » Alors qu’un manque de motivation amène du retard, comme explique Justine.* : « J’ai beaucoup de peine à me motiver, je regarde donc beaucoup les cours en différé. »
La liberté à l’université est appréciée car il est possible de s’organiser pour les cours plus ou moins à sa guise mais elle n’est pas sans danger. Fabio.* témoigne : « En classe, on ne peut pas mettre sur pause et dire « stop, t’endez, j’prends des notes » donc c’est un avantage. On n’a pas la pression de devoir tout comprendre à l’instant même ». Mais attention, comme le dit Theo.* : « Tu te retrouves très vite avec 5-6 cours à rattraper, il faut s’accrocher » ;
Pas facile de rester concentré-e sur son ordinateur chez soi quand tout semble plus attrayant que le cours. Lisa.* (2ème année de bachelor) détaille: « Il y a tellement de perturbateurs chez soi : les bruits, le chat, la sœur, etc. ».
Difficile de poser des questions, à distance ! Lisa* le souligne : « En cours, t’es avec des gens et t’as plus envie de communiquer. Donc tu poses plus facilement des questions ». Et c’est encore plus compliqué si la technique nous joue des tours, entre déconnections, mauvais haut-parleur, ordinateur qui rame…
Restreints au maximum, les étudiant-e-s tendent vers la déprime. Être en classe est bien différent que se trouver derrière un écran. « Sourires, blagues, ou simples regards pendant les cours ne sont pas possible à distance ».« J’ai besoin de voir des gens, de discuter, de rencontrer et d'apprendre en groupe, etc… » ajoute Justine.*
Pas très positif tout ça. Mais bon, pour en sortir plus fort prenons de l’élan. Les aspects positifs sont peu nombreux et ne contrebalancent pas vraiment le poids des contraintes que pose cet enseignement à distance. Il nous faut donc trouver des alternatives pour trouver un équilibrer et être créatives et créatifs pour garder des liens, garder le moral et garder espoir!
*Noms connus de la rédaction