Vulgarisateur inlassable de notre histoire locale, Jean-Pierre Jelmini est parfaitement identifié par un grand nombre de Neuchâtelois-e-s. Mais cette connaissance, à y regarder de plus près, peut s’avérer lacunaire : le présent ouvrage « éloge de la verticalité, carnet de route d’un sédentaire » entend y remédier.
Le fait de renvoyer en sous-titre à la forme des « carnets de route » relève à la vérité d’une aimable provocation : c’est en effet un des petits secrets du personnage que d’avoir été marqué, durant la première moitié de sa vie d’adulte, par une réelle phobie des voyages ou, comme il aime à le dire, des « déplacements latéraux » ! Au final, ce petit clin d’oeil ne fait donc que souligner mieux encore la persistante fidélité de Jean-Pierre Jelmini à l’axe de la verticalité. Celui-là même qui l’aspira d’abord vers le Ciel avant de le plonger dans le fécond gisement des siècles passés.
Jean-Pierre Jelmini naît en 1942 au Val-de-Travers (NE). Formé à Genève et Engelberg (OW), il obtient une licence ès lettres à Neuchâtel. D’abord enseignant à Saint-Aubin puis au Gymnase cantonal, il est conservateur au Musée d’art et histoire de Neuchâtel de 1972 à 2000. Ses travaux ont été récompensés par le Prix de l’Institut neuchâtelois en 1993 et par un doctorat h.c. de l’Université de Neuchâtel en l’an 2000.