Une équipe formée de Geneviève Robert-Grandpierre et Jonathan Jenny de la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel a emporté la finale du prestigieux Concours international francophone de médiation organisé par le Centre de médiation et d’arbitrage de Paris.
Créé en 1995 par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, sous la forme d'une association de la loi de 1901, le CMAP est aujourd’hui le leader en France et l’un des principaux centres européens de gestion et de résolution des conflits commerciaux. Il est également un organisme de formation continue reconnu.
Chaque année, plus de 120 étudiants s'affrontent dans une série de médiations simulées, dans lesquelles ils jouent le rôle du médiateur (chaque session dure 1 heure). Les étudiants sont jugés par des professionnels issus des mondes juridique, économique et judiciaire (deux représentants du monde de l’entreprise, avocats, magistrats, experts-comptables, médiateurs du CMAP, jouant les parties en conflit; et un troisième professionnel rompu aux techniques de médiation, observateur du processus). Chaque équipe peut être composée de 1 à 4 étudiants (5 équipes maximum par établissement).
Cette année, 41 équipes se sont présentées au concours dont deux équipes de la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel.
Les deux équipes neuchâteloises, coachées par Mme Arlene Weingart, médiatrice professionnelle, ont remporté un grand succès :
L’équipe 1, formée de Geneviève Robert-Grandpierre et Jonathan Jenny, est sortie gagnante du concours 2014 (6e édition). Elle l’a emporté devant des Universités françaises prestigieuses telles que l’Université Montesquieu Bordeaux IV (deuxième), la Sorbonne, l’EDHEC, les Universités de Lorraine, d’Aix-Marseille et l’IFOMENE .
L’équipe 2, formée de Romain Tripet, Océane Taillard, Raphaël Hämmerli, Nesrin Keles-Engin, a été sélectionnée pour les quarts de finale.
A l’Université de Neuchâtel, le Concours international de médiation francophone de la CMAP est assimilé à un cours à option. Il est placé sous la responsabilité de la professeure Christine Guy-Ecabert, titulaire de la Chaire de prévention et règlement amiable des conflits.