Crédit photo : David Marchon
Étudiante en sociologie et en anglais en deuxième année de bachelor, Alix De Micheli mène une sorte de double vie, partagée entre les bancs de l’Université de Neuchâtel et la salle de la Riveraine, où elle s'entraîne deux fois par jour, sans compter le renforcement musculaire et les matchs.
Si la jeune centrale du NUC considère son quotidien hors des sessions d’examens «facile à gérer» avec une très bonne organisation, Alix De Micheli ne minimise pas ce qu’elle vient de vivre en ce début d’année, notamment pendant la session d’examen de janvier.
En déplacement le 17 janvier à Dresde (Allemagne) et le 30 janvier à Ruma (Serbie) pour y disputer les huitième et les quart de finale de la CEV Cup, la native de Vevey a passé une bonne partie de son temps la tête dans les révisions.
«Que ce soit dans l’avion, sur place ou dans le bus, tu n’arrêtes jamais. Tu finis un peu sur les rotules. Plus globalement, ce début d’année, c’était vraiment chaud. Je n’avais pas de vie à côté du volleyball et des études. Et même lorsque j’avais un jour de congé, il fallait le maximiser avec du fitness ou des révisions», raconte la joueuse du NUC et internationale suisse l’été venu.
Justement, lorsque l’année académique arrive à son terme et que tout le monde s’envole vers des destinations exotiques, c’est en compagnie de l’équipe nationale qu’Alix De Micheli passe ses vacances. L’année dernière, à Monza et Turin, la jeune centrale suisse disputait les championnats d’Europe. Une expérience incroyable.
«Entre les examens et l’équipe suisse, la pause estivale me passe un peu sous le nez (rires). Mais on sait pourquoi on fait ça. Des années plus tard, personne ne pourra m’enlever ce souvenir d’avoir disputé des championnats d’Europe».
Comme celui d’avoir disputé une finale de Coupe d’Europe. À la veille du match aller de la finale de CEV Cup qu’elle disputera demain soir à la Riveraine (19h) face aux Italiennes de Chieri, l’étudiante en deuxième année de bachelor a déjà des étoiles dans les yeux, mais reste lucide: «Ça va être dingue! En revanche, on devra gérer le caractère exceptionnel de cette rencontre face à un adversaire habitué à ce genre de rendez-vous. Mais je reste confiante!», conclut la jeune finaliste.
Alors, direction la Riveraine demain soir - ou devant l’écran géant à proximité si vous n’avez pas pu obtenir les précieux sésames - pour soutenir Alix et vibrer avec le NUC !