Assistante doctorante

Assistante doctorante à l’Institut d’ethnologie, Wiebke Wiesigel s’intéresse aux pratiques, institutions et politiques de gestion des conflits de proximité en particulier en Afrique australe (Zambie) et en Suisse.

Elle prépare actuellement une thèse sur l’élaboration de la justice dans des local courts – des institutions à la fois étatiques et coutumières – dans la province de Lusaka en Zambie. Poursuivant les recherches entreprises dans le cadre de son mémoire de master (Order, order! How authority and power imbalances shape the judicial process in a Zambian local court), ce travail de thèse vise à explorer comment des juges se saisissent de leur rôle et le négocient dans le contexte d’institutions « hybrides » articulant des exigences et des ressources provenant à la fois des autorités coutumières et du judiciaire étatique zambien. La réflexion se décline en deux grands axes principaux: (1) les représentations et idéologies de la justice de proximité en jeu ; (2) le « coutumier » comme ressource politique dans un cadre juridique postcolonial.

Par ailleurs, Wiebke Wiesigel s’intéresse aux politiques académiques et de la recherche. Elle est notamment co-présidente de la Commission de Réflexion Ethique et Déontologique de la Société Suisse d’Ethnologie.

Affiliations institutionnelles représentatives

• Chercheuse invitée au Van Vollenhoven Institute for Law, Governance and Society, Université de Leiden (Pays-Bas)
• Co-présidente de la Commission de Réflexion Ethique et Déontologique de la Société Suisse d’Ethnologie
• Membre de la Société Suisse d’Ethnologie
• Membre de la Société Suisse d’Etudes Africaines
• Membre de la Commission on Legal Pluralism
• Membre associée au African Studies Centre, Université de Leiden (Pays-Bas)
• Membres de l’Association pour l’anthropologie du changement social et du développement (APAD)
• Membre de la Fondation Suisse d’Etudes