Assistante doctorante

En cours d’études, Lena Matasci s’est penchée sur la vie monastique catholique : d’abord pour cerner le rapport au temps contemplatif, puis dans une critique des rapports au monde de la clôture, s’appuyant sur la théorie de la résonance d’Hartmut Rosa – toujours dans un effort de mise en perspective entre le microcosme étudié et son contexte plus large, pour une remise en question des rapports au monde dominants dans nos sociétés occidentales.

Dans le même esprit, elle s’intéresse maintenant à la simplicité volontaire en Suisse romande, mode de vie dit durable qui développe une attitude de résistance au capitalisme selon deux axes principalement : celui de la critique du consumérisme et celui de la dénonciation de l’accélération des rythmes de vie. Elle s’occupe de déceler les dynamiques de développement des rapports au monde « alternatifs » qui découlent de cette résistance ; ainsi que les enjeux de persévérance que cette dernière soulève entre motivations positives et injonctions à se conformer ; pour voir aussi quels espaces de transmission d’éléments simplicitaires peuvent s’ouvrir au-delà de la niche sociale concernée. Fil rouge de son travail est la notion de désirabilité du mode de vie simplicitaire, qui interroge les difficultés de la démarche comme ses possibilités d’épanouissement.

Affiliation institutionnelle représentative​

• Membre de la Société Suisse d’Ethnologie