Chercheuse associée

Amélie Ward, anthropologue franco-libanaise, a débuté son parcours académique à Genève en philosophie et en histoire des religions avant de se spécialiser en anthropologie. Soutenue par l’Université Macquarie à Sydney, elle a mené un travail de terrain pour son master, portant sur la guérison par l’art pour les communautés autochtones du sud-est de l’Australie, un intérêt approfondi lors de ses études doctorales à l’Université McGill à Montréal. Sa thèse a exploré des thèmes tels que le soin, le deuil, la réparation et la violence persistante du colonialisme de peuplement, l’anthropologie sensorielle et environnementale.

Son travail actuel se concentre sur les pratiques de réclamation artistique autochtone dans le sud-est de l’Australie, explorées notamment à travers les archives vivantes et une approche d’anthropologie multimodale. Son projet filmique, Le jardin de Maree (City Dreamers), propose un portrait sensible de l’artiste Maree Clarke et de son rôle dans la revitalisation des pratiques culturelles autochtones à Narrm/Melbourne. Membre de la Société Suisse d’Anthropologie Visuelle, elle contribue aussi activement à l’acquisition de films pour l’archive de la commission. Son projet postdoctoral porte sur les systèmes fluviaux et les écosystèmes aquatiques réinvestis par les groupes autochtones du sud-est australien.

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