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Temporalité de la thèse

La thèse comporte diverses phases ou étapes à franchir jusqu'au dépôt du manuscrit : formulation de la problématique, lectures et mise au point de la bibliographie, recueil des données, analyse des données, écriture, relectures et corrections, mise en forme et impression du manuscrit.

Généralement ces différentes étapes s'entremêlent et la durée et l'approfondissement de chaque étape varient selon le champ, la discipline et l'approche/l'école dans lesquels s'inscrit la thèse, ainsi que selon la nature du sujet.

Toutefois, quelles que soient les spécificités disciplinaires, tout-e doctorant-e est confronté-e à la gestion de la temporalité de la thèse, soit à la nécessité d'avancer, malgré les blocages et les découragements éventuels. Plus une thèse dure, plus le risque de ne pas l'achever augmente.

C'est lors des passages difficiles, des pièges et des enlisements que la direction de thèse a un rôle motivationnel important à jouer en aidant le/la doctorant-e à maintenir son engagement dans la durée et à surmonter d'éventuels découragements.

Aujourd'hui, la tendance est aux thèses courtes. Même si des voix s'élèvent en sciences humaines et sociales contre ce qui est considéré comme l'imposition d'un modèle propre aux sciences exactes, des mesures visant à raccourcir les thèses sont mises en place dans toutes les disciplines.

Aussi, il faut savoir finir sa thèse, admettre qu'elle n'est pas l'oeuvre de sa vie, mais une première étape dans la carrière d'un-e chercheur-e.

 

« Une trajectoire de thèse va connaître des plateaux monotones, dont on redoute de ne pas voir la fin, des méandres dangereux, des rebondissements heureux et parfois, des brisures définitives »

Herzlich Claudine (2002), Réussir sa thèse en sciences sociales, Paris : Nathan, p. 56.