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L'institut d'ethnologie se caractérise par une grande variété des thèmes et domaines de recherche parmi lesquels on trouve les nouveaux mouvements religieux, l'anthropologie des institutions et des politiques publiques internationales ; la muséologie, l'ethnomusicologie et l'anthropologie visuelle ; les rapports sociaux de genre ; l'asile et les migrations forcées.

L'équipe actuelle maîtrise une dizaine de langues étrangères : allemand, chinois - mandarin et shanghaïen, espagnol, italien, pidgin English, peul, polynésien, portugais. Elle effectue des terrains de longue durée dans des pays aussi divers que le Burkina Faso, la Géorgie, le Nigéria, la Réunion, la Chine populaire, la Polynésie, l'Italie et, last but not least, la Suisse.

Les activités scientifiques de l’Institut d’ethnologie s’articulent souvent autour de collaborations (notamment avec le Musée et la MAPS) ou de mandats externes, garants d’un lien entre l’institution et la cité, souvent réalisés par nos étudiant-e-s, dans le cadre de travaux de mémoire ou de séminaires.

Premier point fort de l'Institut d'ethnologie : sa filière interfacultaire en biologie-ethnologie unique en Suisse, qui offre à l’échelle du BA une formation interdisciplinaire basée sur l’étude des relations entre sociétés et natures, avec un accent spécifique sur les enjeux agro-environnementaux. Cette filière repose sur une solide collaboration entre les deux instituts concernés. Elle rencontre un vif succès auprès des étudiant.e.s dont un nombre croissant rejoint chaque année l’Université de Neuchâtel pour suivre cette formation interdisciplinaire.

A l'échelle du Master en sciences sociales, cet axe de recherche est également approfondi dans le cadre d'une "spécialisation en anthropologie de l'action sociale et environnementale" que les étudiant.e.s du pilier anthropologie peuvent suivre. L'Institut d'ethnologie a par ailleurs travaillé au développement d'une spécialisation en sciences sociales dans le cadre du MA en biologie de l'Université de Neuchâtel.  

Au niveau de la recherche, les membres de l’Institut sont engagé.e.s dans de nombreux projets et mandats qui problématisent les relations sociétés-natures avec un accent particulier sur une approche socio-anthropologique des questions agro-environnementales. Ces projets se développent dans des cadres institutionnels et des partenariats variés, allant de projet de recherche plus fondamentale financés par le FNS (PNR 69 sur les réseaux alimentaires alternatifs ; FNS Div.1 sur les politiques des sols agricoles ou sur la gestion des e-waste ; projet professeur boursier sur la gouvernance agro-environnementale) à de la recherche en partenariat avec des acteurs locaux ou régionaux (Ville de Neuchâtel, Jardin Botanique, Parc du Doubs, Service de l’agriculture du Canton de Fribourg…), en passant par des collaborations dans des projets transdisciplinaires financé par l’Office fédéral de l’agriculture (Projets « ressources » agriculture et pollinisateurs et sur la protection des sols agricoles).  

Le deuxième axe « phare » de recherche et d’enseignement de l’Institut est étroitement lié à ses collaborations interdisciplinaires avec la MAPS et au pôle de compétence « migrations ». L’Institut apporte à ce domaine une réflexion décentrée des problématiques suisses et européennes, avec un ensemble de recherches et d’enseignements portant sur les enjeux de migrations, développement et de solidarité internationale dans les sociétés postcoloniales (Afrique sub-saharienne, Asie et Océanie). Plusieurs enseignements sont donnés dans ce domaine à l'échelle du Master en sciences sociales et de la spécialisation en « anthropologie de l’action sociale et environnementale ».  

En termes de recherches, outre des mandats avec des ONGs ou agences onusiennes, l’Institut d’ethnologie a obtenu des fonds tiers importants du FNS sur ces thématiques (Div 1 Refugee education in camp contexts ; projet DDC-FNS r4D sur la sécurité alimentaire en Afrique), tout en poursuivant des recherches ethnographiques de longue durée, notamment sur les relations entre insularités et migrations en Océanie ; ou encore sur le fonctionnement quotidien des bureaucraties de l’asile et plus largement des organisations de l’aide internationale.

Troisième point fort de l'Institut d'ethnologie : ses relations étroites et de longue date  avec le Musée d'Ethnographie de Neuchâtel, qui lui ont permis de consolider un domaine d'enseignement et de recherche en études du patrimoine au sens large.

En matière d'enseignement tout d'abord, l'unité intellectuelle et l'unité de lieu qui nous relient au MEN nous ont conduit à institutionnaliser au sein de nos plans d'étude de BA et de MA trois enseignements donnés par les conservateurs du musée : l'ethnomuséographie ; l'ethnomusciocologie, et l'anthropologie visuelle. Cours ex-cathedra à l'échelle du BA, ces enseignements sont donnés sous forme de travaux pratiques en MA. Le succès rencontré nous a conduit à créer une spécialisation professionnalisante unique en Suisse en "Métiers de la culture", qu'il est possible de valider dans le cadre du pilier anthropologie du MA en sciences sociales. 

En termes de recherche ensuite, les professeur.e.s et chargé.e.s d'enseignement de l'Institut ont développé de nombreuses activités dans ce domaine, notamment dans le cadre de la coordination du projet « Sinergia » du FNS sur le patrimoine culturel immatériel, qui lui a donné une forte visibilité et reconnaissance sur cette thématique. 

Enfin, l'Institut d'ethnologie a récemment participé à la création d'un nouveau Master interuniversitaire en ethnomusicologie (UniNe-UniGe-HEM), à laquelle il contribue activement en matière de coordination administrative et d'offre d'enseignements.

Depuis le début des années 2000, l’Institut d’ethnologie mène des recherches en anthropologie juridique, avec une focale sur la responsabilité sociale des entreprises et la justice de proximité. Les principaux terrains d’enquête se situent en Chine, aux États-Unis et en Suisse, avec des projets ponctuels au Chili, en Érythrée et en Zambie. Ces recherches sont financées par divers organismes tels le SNIS ou le FNS et comportent régulièrement des collaborations avec des ONG et instituts de recherche locaux. Plusieurs projets ont mené à des contributions aux débats publics, comme le montre par exemple la publication du livre Entreprises et droits humains : les limites de la bonne volonté (Hertz & Schulz 2020).

L’Institut d’ethnologie est également actif dans le domaine de l’anthropologie de la santé et des spiritualités alternatives à travers, notamment, les travaux de Christian Ghasarian et de ses doctorant.e.s.

De manière transversale, l’Institut d’ethnologie valorise des sciences citoyennes, ancrées dans des thématiques de recherche placées au cœur des enjeux socio-politiques et environnementaux contemporains. Outre la recherche fondamentale que ses membres mènent sur ces enjeux, l’Institut a développé un ancrage fort dans la Cité en s’impliquant dans de nombreuses collaborations avec des acteurs publics (municipalités, services cantonaux…), des organisations non-gouvernementales ou onusiennes.   

Ces collaborations se sont régulièrement concrétisées par l’obtention de mandats de recherche qui permettent à l’Institut et ses membres de s’impliquer directement dans la vie publique locale, comme à travers des interventions dans les médias. Ces mandats permettent également de fournir des expériences formatrices, ainsi que des insertions dans des réseaux professionnels utiles aux étudiant.e.s qui sont régulièrement impliqué-e-s dans leur réalisation.

L’Institut se démarque également par son implication active dans plusieurs projets de valorisation de la recherche auprès de publics larges, tels que le Théâtre de la connaissance, auquel il participe activement depuis plusieurs années.

Publications & Recherches UniNe

Base de données des publications et recherches de l'UniNe

Projets des membres de l'institut

 

Valorisation de l'activité scientifique

L'IE édite actuellement la série Ethnoscope et a collaboré avec la Maison des sciences de l'homme (Paris) pour la série Recherches et Travaux.  

 

Travaux de mémoire

Les travaux de mémoire des étudiant-e-s constituent une partie intégrante de la vie scientifique de l'institut.