En chiffres

La coordination UniD assure le suivi de ses impacts environnementaux grâce à des indicateurs dans plusieurs domaines.

Questions ?

Des informations plus détaillées sont également disponibles dans les rapports publiés. La coordination UniD se tient à disposition pour toute question ou complément d’informations.

Contacter la coordination Rapports liés à la durabilité

Emissions de gaz à effet de serre

  • L’UniNE effectue un bilan sommaire de ses émissions chaque année. Tous les quatre ans, un bilan approfondi est réalisé grâce à des enquêtes complémentaires.
  • Le chauffage et la mobilité, en particulier les déplacements en avion, sont les sources d’émissions les plus importantes.
  • Entre 2020 et 2022, les émissions ont drastiquement baissé en raison des bouleversements des activités de l’institution liés à la pandémie de COVID-19.
  • En 2023 et 2024, les émissions se stabilisent. En dépit du retour à la normale au niveau du fonctionnement de l’Université, le bilan reste en dessous de la période d’avant la pandémie (-11% en 2024 comparé à 2019).
  • Conformément au standard international GHG Protocol, le bilan tient compte des émissions directes et indirectes de l’institution. Toutefois, en raison de la complexité et du manque de données, la totalité des achats n’est pas inclue dans le bilan à ce stade. Des analyses plus fines doivent être menées pour quantifier les impacts dans ce domaine.


Consommation d’énergie

  • Le Service des bâtiments, de l’environnement et de la sécurité assure le suivi des consommations énergétiques et propose des mesures d’optimisation.
  • La majorité des bâtiments occupés par l’Université sont reliés au réseau de chauffage à distance (CAD) géré par la société Viteos. A l’heure actuelle, ce réseau est principalement alimenté par des énergies fossiles (gaz).
  • Quelques petits bâtiments sont chauffés au gaz ou au mazout, mais leur nombre se réduit (installation de pompe-à-chaleur, connexion au CAD)
  • Entre 2019 et 2024, la consommation totale d’électricité a baissé de 19%, notamment grâce à des projets d’optimisation sur le site d’UniMail. La consommation électrique dépend toutefois des besoins en matière d’équipements de recherche.
  • Depuis 2021, l’Etat a entrepris la pose de photovoltaïque sur certains bâtiments de l’Université. Le courant renouvelable ainsi produit est utilisé directement sur site, mais l’impact reste pour le moment marginal.


Déplacements professionnels

  • En 2024, le service comptable a recensé 1’162 trajets en avion, correspondant à un total d’environ 4.2 millions km et 1’032 tonnes de CO2eq.
  • Comparé à 2019, les émissions totales sont réduites de 19%. Cette baisse est particulièrement forte pour les vols courts (- 64% pour les vols de moins de 1’000 km, contre -11% pour les vols plus longs). Ceci s’explique en partie par les mesures prises concernant les déplacements en Europe (règle des 10 heures).
  • L’UniNE publie un rapport annuel spécifiquement dédié aux déplacements aériens et aux mesures mises en place pour réduire leurs impacts.


Mobilité pendulaire

  • L’Université réalise régulièrement des enquêtes sur les pratiques de mobilité de ces membres. La dernière a eu lieu en 2022.
  • En 2022, plus des deux tiers de la communauté effectuent leurs déplacements pendulaires en transports publics et/ou par des moyens de mobilité douce. Ce taux est plus haut chez les étudiantes et étudiants (79%) que les membres du personnel (59%)


Déchets et recyclage

  • Tous les bâtiments sont équipés de stations de tri des déchets, où les matières les plus courantes peuvent être recyclées.
  • En 2024, la quantité de déchets générés sur le campus (toutes matières confondues) correspond à environ 15 kilogrammes par personne par an. Malgré une augmentation en 2024 par rapport aux années précédentes (2020-2022), cet indicateur reste largement inférieur à la période pré-pandémie (2015-2019).
  • Entre 2015 et 2024, la quantité de déchets incinérés a été réduite de 41% et la quantité de papier éliminé a baissé de 20%.
  • En revanche, la quantité de déchets électroniques, mesurée systématiquement à partir de 2019, est en augmentation. Ceci constitue une catégorie importante en termes d’impacts environnementaux.