L’un des principaux axes de recherche de l’ISCC est l’étude des bases cognitives de la communication humaine. Nous nous intéressons à la manière dont les enfants acquièrent des capacités communicatives avancées qui leur permettent de comprendre des usages du langage tels que le mensonge, la tromperie ou l’ironie.
En outre, nous cherchons à examiner les effets sociaux de ces différents types d’usages langagiers, notamment en termes d’attribution de responsabilité (Qui est responsable lorsque des désinformations sont communiquées implicitement ? Les locuteurs sont-ils également responsables de ce qu’ils disent explicitement et de ce qu’ils suggèrent implicitement ?), de dynamiques argumentatives et de cohésion sociale (des activités comme le storytelling ou le jeu de faire semblant augmentent-elles la coopération et la cohésion sociale ?).
L’institut entretient des collaborations à plusieurs niveaux, favorisant des partenariats interdisciplinaires et internationaux.
Ces collaborations couvrent divers domaines, notamment des institutions académiques et des organismes publics.
Collaboration nationale : partenariats avec le SNF, le NCCR et le XPrag Suisse.
Collaboration internationale : partenariats avec des institutions académiques et des réseaux de recherche à l’échelle mondiale.
Les résultats d’études ont révélé que les récits sont des outils puissants de cohésion sociale. Ils permettent de transmettre des normes et des valeurs sociales, renforçant ainsi les liens au sein du groupe. Écouter des histoires collectivement tend à synchroniser les cerveaux des participants, ce qui engendre un sentiment d’unité et de solidarité, propice à la coopération. De plus, les récits facilitent la création de représentations mentales partagées, ce qui améliore la compréhension mutuelle et la coordination dans des projets collectifs. Par ailleurs, les histoires élicitent des émotions ce qui favorisent l’empathie et les comportements prosociaux.