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Thèse et vie privée

Difficile de refuser de donner un coup de main à un ami pour son déménagement ou d'abréger la visite à l'improviste de grands-parents sous prétexte que c'est justement le jour où l'on travaille sur sa thèse.

L'entourage se représente souvent mal les contraintes du doctorat et les doctorant-e-s doivent apprendre à défendre le territoire temporel de la thèse comme une période de travail sur laquelle d'autres activités ne doivent pas empiéter.

Les doctorant-e-s doivent veiller à ne pas se faire attribuer toutes les corvées familiales et/ou les tâches domestiques par leur conjoint-e, les membres de leur famille ou leur colocataire sous prétexte qu'ils et elles « ont le temps » ou « peuvent organiser leurs temps comme elles/ils le veulent ».

En raison du poids de la répartition traditionnelle des tâches au sein du couple et plus généralement de la famille, mais aussi des représentations sociales quant à cette répartition, il est souvent plus difficile pour les femmes que pour les hommes de préserver le temps de la thèse face à l'entourage.

Si le temps que l'on consacre au travail de doctorat doit être garanti, à l'inverse, il est très important de ne pas se laisser totalement dévorer par la thèse.

Renoncer à certaines choses (loisirs, vacances, sorties, lectures) est un piège qui guette chaque doctorant-e, notamment dans les moments les plus stressants de la thèse. Or, il vaut mieux se donner le temps de se ressourcer pour la santé, mais aussi pour ne pas s'enliser dans la thèse ou en arriver au burn-out.