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Attention à la surcharge!

Selon Le Guide du doctorant de l'Association des doctorants et docteurs de l'Académie de Montpellier, trois situations peuvent engendrer du stress et éventuellement un burn-out durant le doctorat:

Le conflit de priorités
C'est le cas lorsqu'une personne a de multiples activités qui semblent inconciliables et qu'elle n'arrive pas à fixer des priorités (par exemple entre les activités d'encadrement des étudiant-e-s et la thèse).

L'absence de rôle clairement défini
Une personne ne se sent pas assez encadrée et ne voit pas ce qui est attendu d'elle. A la longue, une perte de confiance en soi peut s'installer (par exemple, lorsque les attentes du /de la directeur-trice de thèse ne sont pas claires).

La surcharge
Une personne est de plus en plus sollicitée et ne sait pas dire non. Elle finit par craquer sous le poids de la surcharge (par exemple en cas d'une trop forte pression aux publications, un encadrement des étudiant-e-s trop important, etc.). 

 

Face au stress, chacun-e adopte des façons différentes de le gérer. Les techniques de gestion du stress les plus souvent préconisées sont :

La gestion de la situation
Afin de gérer une situation stressante, la première chose à faire est de prendre du recul afin de :

  • cibler des objectifs ;
  • rechercher des informations ;
  • élaborer un plan d'action ;
  • rechercher un soutien et des conseils.

L'entraînement à la situation
Tout-e doctorant-e ou personne au début de sa carrière professionnelle pratique cette technique « sans le savoir », c'est notamment le cas en exposant les résultats de ses recherches à ses collègues, en enseignant, en préparant des communications, etc. Le stress diminue généralement avec la pratique et la communication.

Se soustraire à la situation stressante
Il faut savoir faire des pauses et maintenir son réseau de relations amicales et familiales qui est souvent la bulle d'oxygène dont on a besoin en situation de stress.


Parfois, le stress persiste. Les spécialistes de la santé soulignent qu'il ne faut pas sous-estimer certains symptômes comme les insomnies, les angoisses etc. et ne pas culpabiliser.

Il vaut mieux en parler franchement à son/sa directeur-trice et à ses collègues et se mettre au vert pour quelque temps. Si la situation ne s'améliore pas, il ne faut pas hésiter à consulter un-e médecin ou un-e thérapeute.