Les équipes des chaires de Dialectologie galloromane et sociolinguistique, Linguistique Appliquée et Linguistique Française mènent des projets de recherche dans plusieurs de leurs domaines respectifs.
Ce projet, financé par le Fonds National Suisse de la recherche scientifique (instrument AGORA), met en lumière la richesse des variétés du français qu’on pratique en Suisse romande. Cette initiative inédite invite les utilisateurs à enregistrer leur voix pour alimenter un atlas sonore, à deviner des mots typiquement romands via une version revue du jeu MOTUS, et à tester leurs capacités à reconnaître des accents régionaux. Un blog de vulgarisation, où sont publiés de courts articles sur des phénomènes linguistiques propres au français qu’on parle en Suisse, accompagne le projet.
Ce projet s’intéresse au phénomène complexe de l’insubordination dans l’interaction en français. En analysant des échanges informels entre étudiants à la cafétéria, ou encore des interactions chez le coiffeur ou des appels d’urgence à la police, Simona Pekarek Doehler, Anne-Sylvie Horlacher, Agnès Lofgren et Samuel Dubois mettent en lumière comment les marqueurs de subordinations (si, parce que,…) jouent un rôle central dans l’organisation des tours de parole et de l’interaction.
Ce projets FNS s’intéresse au développement longitudinal de la compétence d’interaction en français langue seconde. Simona Pekarek Doehler, Sophia Fiedler et Melissa Juillet étudient comment, au fil du temps, les apprenants développent différentes ressources linguistiques, ainsi que des stratégies interactionnelles afin d’être toujours plus compétent-e-s dans l’interaction.
#Linguistiqueappliquée #Analyseconversationnelle #Acquisitiondeslanguessecondes #Interactionsinstitutionnelles #Débatspolitiques #Datasession
Ce projet s’intéresse au développement de la compétence d’interaction en langue seconde (L2). Bien qu’un nombre croissant de travaux décrive les mécanismes interactionnels à l’œuvre dans les échanges se déroulant en L2, la notion même de compétence d’interaction manque à ce jour de critères définitoires concrets. De même, une compréhension de la manière dont cette compétence d’interaction change dans le temps fait encore défaut dans la recherche sur l’acquisition des L2.
Ce projet vise ainsi les objectifs suivants:
Pour ce faire, nous travaillons sur deux corpus. Le corpus ‘au-pair’, de nature longitudinale, consiste en 40h d’interactions en français L2 entre des filles au-pair et leur famille d’accueil, enregistrées sur une durée de 9-12 mois à intervalles réguliers. Le corpus ‘école’, de nature pseudo-longitudinale, se compose de 40h d’enregistrements effectués dans des classes de français L2 de deux niveaux de scolarité différents : secondaire I et II.
La démarche analytique destinée à tracer le développement de la compétence d’interaction consiste à examiner une série de microcosmes actionnels (p.ex. manifestation d’un désaccord, initiation de séquences de réparation, ouverture de séquences narratives, etc.) à différents moments dans le temps dans les deux contextes d’apprentissage (scolaire et non-scolaire). Cette procédure nous permet d’identifier dans quelle mesure les ‘méthodes’ que déploient les locuteurs d’une L2 pour gérer ces microcosmes changent à travers le temps.
FNS subside n° 100012_126860/1