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CARREFOUR 3 : L’entreprise contributrice des parcours de vie des personnes


Jaroslaw CHODZKO et Barbara ORLOWSKA, MCDN, Malopolska

  • Développement des compétences personnelles et professionnelles des enseignants dans le cadre des modifications de la loi sur la formation professionnelle et de la coopération avec les entreprises

RÉSUMÉ

L’objectif de l’intervention est de présenter le rôle de la Région de Malopolska dans la modernisation du système éducatif en Pologne, en particulier - de la formation professionnelle dans le cadre de nouveaux défis liés aux attentes du marché du travail. Les évolutions nécessaires concernent : un nouveau regard sur le profil des compétences des enseignants par rapports aux défis de la globalité et aux besoins du marché du travail ; la capacité d’insérer les jeunes dans la vie active et de créer le partenariat en faveur de la formation professionnelle en coopération avec les entreprises ; nouvelles tâches des conseillers d’orientation et développement de nouvelles compétences des enseignants liées à la coopération avec les entreprises et d’autres institutions du marché du travail.

TEXTE : Compétences professionnelles Malopolska


Michel DELIVERT, OPCALIA

  • « Booster mon parcours » : L’illustration d’une entreprise œuvrant pour rendre ses salariés acteurs de leur parcours professionnel

(Le projet « FORM’EVER » de l’entreprise TNT pour dynamiser le droit individuel à la formation et professionnaliser les managers responsables du management des compétences)

RÉSUMÉ

Le droit individuel à la formation (DIF) créé à l’initiative des partenaires sociaux, est un des outils qui illustrent le mieux la notion de LLL, puisqu’il est basé sur une logique de « co investissement » du salarié et de l’entreprise. Une étude récente a mis en avant le fait que si le DIF est « désormais bien connu et installé dans le paysage de la formation professionnelle », il « gagne cependant à être impulsé par des pratiques innovantes ». C’est le cas de l’entreprise TNT, répondant à des problématiques d’ordre économiques et sociales, et notamment la signature d’un accord GPEC et d’un accord DIF. L’opération d’envergure nommée « Booster mon parcours» a fait le pari d’instaurer rapidement une politique volontariste de « DIF dynamique », en complément de leurs plans de formation conséquents et ambitieux déployés depuis plusieurs années. Bon nombre des collaborateurs de l’entreprise ne connaissaient pas ces dispositifs, ne les utilisaient pas en raison de leur complexité technique, des acteurs multiples de la formation professionnelle et de l’éloignement géographique entre le lieu de travail des salariés et la Direction des Ressources Humaines.

TEXTE : « Booster mon parcours » : L’illustration d’une entreprise œuvrant pour rendre ses salariés acteurs de leur parcours professionnel


Monica Del Percio, Institut de psychologie et éducation, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université de Neuchâtel

  • L’insertion de jeunes considérés « à risque » : transition école - travail

RÉSUMÉ

Étude de cas de mesures d’aide à la transition école-travail de jeunes « à risque » mises en place dans le canton de Neuchâtel. Pour ce faire j’ai entrepris une analyse de certains dispositifs de transition et du profil des différents « professionnels de l’insertion » qui travaillent dans ces mesures. Le but est de pouvoir comprendre quelles sont les pratiques et les stratégies mises en place pour soutenir la transition des jeunes de l’école au travail. Un autre objectif de mon travail de recherche est de comprendre quel est le rôle des réseaux sociaux dans la transition école-travail de jeunes « à risque ». L’hypothèse à la base de cette recherche est que la réussite de la transition école-travail des jeunes « à risque » est liée au développement, au maintien et à la mobilisation des réseaux sociaux de l’individu.
La contribution présente des trajectoires d’insertion sociale et professionnelle de quelques jeunes fréquentant des dispositifs de soutien à la transition école-travail. A partir d’entretiens semi-structurés menés avec ces jeunes je compte pouvoir contribuer à la réflexion sur comment l’entreprise pourrait aider à gérer ces parcours qui comprennent souvent des ruptures, des changements d’orientation, des remises en question identitaires.

TEXTE : La transition école‐travail et les réseaux sociaux


France CASTAY, chef de projet SPRF, Conseil régional Rhône-Alpes

  • Articuler les politiques publiques de formation professionnelle à celles menées par les employeurs : quels enjeux pour les Régions ?

RÉSUMÉ

En France les politiques de formation professionnelle continue sont portées par trois acteurs majeurs : l’Etat, les régions et les partenaires sociaux.
La répartition des champs d’intervention entre ces derniers répond pour partie à une logique statutaire héritée de l’histoire économique et politique (demandeur d’emploi, salarié, jeune, senior, etc. ). Cependant, dans un contexte d’augmentation des transitions professionnelles, l’accès à la formation par statut tend à devenir moins pertinent. 
Les différents financeurs sont à ce titre conduits à davantage articuler leurs politiques afin de couvrir l’ensemble des besoins de formation tout au long de la vie. Néanmoins cette articulation interroge les modes de gouvernance et les modes d’intervention des différents financeurs.
La démarche impulsée par la Région Rhône-Alpes vise à  favoriser la conjonction de tous les acteurs publics et privés pour assurer une couverture des besoins de formation sur l’ensemble des secteurs d’activité, à tous les niveaux et pour tout les publics.

TEXTE : Sécurisation des parcours professionnels


Patrice DELEGUE, Agence Europe Education Formation France

  • Rôle du personnel encadrant dans l’aide à l’identification et la formulation des compétences acquises lors d’une expérience de mobilité internationale en formation ou dans l’exercice du métier

RÉSUMÉ

La communication s’appuie sur des témoignages variés donnés lors du congrès organisé par l’Agence 2e2f en juin 2010 sur la problématique de la reconnaissance de l’expérience de la mobilité internationale.
L’objectif attendu est de palier les inégalités entre personnes qui effectuent une mobilité internationale  vis-à-vis de la capitalisation de cette expérience. Au-delà de l’expérience de la mobilité internationale, il s’agit de questionner le rôle de l’aide à la formulation de l’expérience et des différents dispositifs évoqués (entretiens, blogs individuels) que peut offrir l’entreprise pour aider à la valorisation des compétences personnelles acquises dans différentes situations.

TEXTE : L’importance de l’accompagnement pour la reconnaissance des compétences acquises à l’occasion d’une mobilité internationale


Jean-Marie BLANC, directeur de l’Institut Apec du Conseil, Association pour l’Emploi des Cadres

  • Mobilité interne et remobilisation : le projet « générations et talents » construit par Alcatel-Lucent et l’Apec pour les salariés en deuxième partie de carrière

RÉSUMÉ

L'objectif est de remettre en mouvement les salariés, y compris les séniors, et les inciter à être l'entrepreneur de leur carrière.
Les entreprises réfléchissent aux moyens de la fidélisation, parmi lesquels la mise en place des dispositifs de mobilité interne et de remobilisation. Mais les collaborateurs ont besoin, pour réfléchir et envisager leur avenir, à la fois de l’accompagnement d’un professionnel du conseil neutre et de confiance mais aussi d’une concertation avec l’entreprise. C’est en effet l’employeur qui est seul en mesure, sinon d’évaluer la contribution du collaborateur, du moins de décider de son utilisation et de son potentiel à évoluer dans la structure.
Le dispositif mis en place en partenariat entre ALCATEL‐LUCENT France et l’Apec doit permettre aux collaborateurs en deuxième partie de carrière de construire un ou des scénarios positifs et réalistes pour les années à venir, afin d’enrichir la concertation avec l’entreprise en prenant en compte toutes les données et contraintes qui vont encadrer cet avenir.
Le but de l’accompagnement est donc plutôt d’éclairer les décisions et les projets des uns et des autres. L’aspect « tripartie » de d’une convention comme « Génération et Talents » est un élément important. Sa vocation est de permettre la co-construction d’un parcours dans l'entreprise avec l'appui de la RH et d’un tiers de confiance, le consultant de l’Apec, dès lors que c'est la volonté du cadre.
La contribution décrira ces éléments en prenant appui à la fois sur les enquêtes du Département Etudes et recherche de l’Apec et sur l’expérience pragmatique des consultants de l’Apec, qui accompagnent quotidiennement les entreprises et les cadres.

TEXTE : APEC J.-M. Blanc


Marie BOURRIGAN, Déléguée Générale, Fondation Entreprise Réussite Scolaire

  • Donner du sens aux apprentissages scolaires, décloisonner les univers professionnels et œuvrer conjointement en faveur de la réussite, pour des parcours de vie plus épanouissants et plus diversifiés

RÉSUMÉ

La Fondation Entreprise Réussite Scolaire est convaincue que les choix d’orientation professionnelle sont restreints et que les parcours de vie sont davantage subis que librement construits. Elle réunit les entreprises, les collectivités, les familles et les enseignants du primaire, autour d’actions conjointes destinées à donner du sens aux apprentissages et aidant les enfants à se projeter dans l’avenir.
Ses objectifs sont d’améliorer l’orientation professionnelle, de développer le goût d’entreprendre, la connaissance de soi et des activités au sein desquelles on peut se réaliser.
Elle conçoit des parcours de découverte des métiers et des compétences, et des outils pédagogiques valorisant la complémentarité des acteurs sur un secteur d’activité donné. La phase de conception des outils pédagogiques présente tout autant d’intérêt que les outils eux-mêmes, puisqu’elle réunit les différents acteurs, qui apprennent à présenter leur métier autrement, et qui découvrent d’autres univers. Les outils sont quant à eux destinés aux classes primaires : ils leur présentent de manière ludique les métiers et compétences contemporaines dans leur diversité, tout en développant les connaissances et compétences définies par les programmes scolaires.

TEXTE : en cours de rédaction


Boubacar MACALOU, directeur Responsabilité Sociale, groupe DANONE

  • « Initiative 500 » contrats de professionnalisation pour des jeunes en difficultés d’insertion (CARED) : le cas du partenariat de Danone-eaux-France et des Missions locales

RÉSUMÉ

L’entreprise Danone Eaux France accompagne l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi en signant chaque année des contrats de professionnalisation pour lesquels le site constitue un terrain d’appropriation et de concrétisation.
Financement : la démarche de formation est financée par la Région Rhône-Alpes à travers un CARED collectif. L’ensemble des acteurs a contribué collectivement à la rédaction du dossier. L’organisme avait, entre autres arguments, été choisi pour son implication territoriale et sa volonté de développer les démarches partenariales.
Prescription : grâce à une procédure interne et des outils spécifiques, la Mission Locale a pu mobiliser un nombre de jeunes suffisant et correspondant aux attentes de l’entreprise.
Formalisation : la formalisation des différentes étapes a été construite par l’ensemble des acteurs qui ont pu intégrer leurs objectifs mais également les contraintes de leur activité.
Eléments moteurs et facteurs clés de réussite
Un coordinateur neutre (animateur CTEF) qui est responsable de la démarche globale. L’animateur n’a aucun objectif de placement de demandeur d’emploi, de signature de contrat ou de chiffre d’affaire. Il anime la démarche tout en permettant à chacun de formuler ses contraintes et en s’assurant que celles-ci soient intégrées par l’ensemble des partenaires.
Un acteur de l’emploi (Mission Locale) mobilisé sur ses propres objectifs mais aussi au titre de son expertise des jeunes demandeurs d’emploi de moins de 26 ans.
Un organisme de formation inscrit dans la démarche dans une volonté de développement du territoire et non pas uniquement mercantile. Pour rappel, l’Adapt pilote le comité de pilotage du forum de l’emploi territorial.
Une entreprise (Eaux Minérales d’Evian) avec un projet défini et se donnant les moyens humains et budgétaires d’atteindre son objectif.

TEXTE : Initiative 500 : Mobilisation territoriale pour un CARED collectif préalable à des contrats de professionnalisation


Rémy LONGO, Animateur Régional Missions Locales

  • Les Jeunes, une ressource capitale pour l’entreprise

RÉSUMÉ

Les Missions Locales remplissent une mission de service public pour l’insertion des jeunes. Financées par l’Etat, le Conseil régional et les collectivités locales, elles délivrent un service entièrement gratuit aux entreprises. Il s’établit une logique d’échange de service entre les Missions Locales et les entreprises au bénéfice du jeune. Cette place de l’entreprise est nécessaire pour aider les jeunes à accéder durablement à l’autonomie.
Les Missions Locales identifient les potentialités de l’entreprise afin d’aider le jeunes dans ses étapes de parcours : orientation professionnelle, validation de projet, développement des compétences, développement de l’expérience professionnelle, accès à l’emploi choisi.
Le réseau des Missions Locales a constaté que les offres de services des structures à destination des jeunes et des entreprises étaient disparates. Afin de déterminer un socle commun régional en direction des entreprises rhônalpines, le réseau s’est lancé dans une démarche de réflexion sur l’offre de service. La volonté n’est pas d’uniformiser l’offre de service des Missions Locales mais de définir des services qui doivent être mis en œuvre en tout point du territoire. Chaque structure doit élaborer son offre de services à partir des besoins de son territoire, de ses moyens et des priorités définies par les administrateurs.

TEXTE : Les Missions Locales, une ressource capitale pour votre entreprise


Rodolphe MARTIN, Medef Rhône-Alpes et Marie-Claude DESCHAMPS, CFTC, Rhône-Alpes

  • Exemple d’outil au service de la relation Ecole Entreprise : Actions Ecole Entreprise

RÉSUMÉ

En 1992 le Président du Conseil régional, les deux Recteurs et le Président de l'Union Patronale Rhône-Alpes (aujourd'hui MEDEF Rhône-Alpes), ont choisi de mettre leurs efforts en commun pour faciliter l'orientation, la formation et l’insertion professionnelle des jeunes. Cette initiative avait été préparée et soutenue par le Conseil Economique et Social Rhône-Alpes qui réunit notamment les partenaires sociaux (syndicats et organisations professionnelles).
L'objectif était de permettre aux enseignants, et en premier lieu à ceux des collèges, de découvrir concrètement la vie de l'entreprise, lieu où la grande majorité de leurs élèves mèneront leur vie professionnelle.
Un programme de formation a été mis au point dans ce but :

  • Un temps de préparation par groupe de 12 à 15 professeurs, animé par un binôme de formateurs éducation/profession.
  • Deux jours d'immersion individuelle en entreprise.
  • Un temps d'exploitation pédagogique avec le même groupe d'enseignants : partage des expériences et proposition de pistes pour développer le projet personnel des élèves.

A ce jour, plus de 6 000 professeurs et conseillers d’orientation psychologues des deux académies ont participé à la démarche "Connaissance de l'entreprise".
Il s’agit d’un enjeu capital : rapprocher le monde de l’entreprise de celui de l’éducation, donner une image concrète de l'entreprise aux enseignants et conseillers pour qu'ils aident les jeunes à mieux comprendre l'entreprise, à préparer leurs choix professionnels et réussir leur insertion dans la vie active. Il demande un engagement des entreprises auprès des jeunes pour les informer le plus en amont possible sur les débouchés afin qu’ils puissent s’orienter au mieux et réussir leur insertion professionnelle, car plus de 75% des jeunes auront vocation à intégrer le secteur privé.

TEXTE : Exemple d’outil au service de la relation Ecole Entreprise : Actions Ecole Entreprise