Le Support enseignement et pédagogie (SEP) encourage et accompagne les projets pédagogiques innovants (PPI).
Chaque printemps, un appel à projets est adressé à l’ensemble du corps enseignant. Les PO, PA et MER peuvent soumettre une proposition. Les propositions reçues sont évaluées par un jury qui examine leur qualité et leur pertinence. Sur la base de ses recommandations, le Rectorat valide les projets retenus. Le SEP apporte ensuite un soutien personnalisé aux enseignant-e-s dans la mise en œuvre de leurs initiatives.
Des projets pédagogiques innovants UniNE sont désormais intégrés sur la plateforme d’innovations pédagogiques de l’Université de Genève
L’objectif du projet est de proposer aux étudiant-e-s en 1ère année du Bachelor en biologie, dans le cadre du bloc d’enseignement « introduction pratique », un atelier dédié à l’utilisation de l’IA générative pour la rédaction de rapports scientifiques. L’objectif est d’initier les étudiant-e-s à la rédaction de rapports scientifiques avec l’aide de l’IA générative de manière éthique et critique. L’idée est de proposer l’atelier trois fois dans l’année afin que toutes et tous les étudiant-e-s de la cohorte puissent le suivre. Conçu pour répondre à des difficultés souvent rencontrées en fin de cursus, il vise à renforcer dès le départ les compétences rédactionnelles des étudiant-e-s en biologie.
Dans ce projet, l’objectif est d’adapter l’enseignement d’apprentissage de langue face à l’arrivée de l’intelligence artificielle. Il propose d’intégrer, dans le cadre du cours de Terminologie juridique allemande, des éléments de littéracie en traduction juridique à l’aide d’outils d’IA. L’objectif est d’expérimenter des approches pédagogiques innovantes et de formuler des objectifs d’apprentissage en lien avec la littéracie en IA, afin de développer des compétences pertinentes et actuelles chez les étudiant-e-s.
L’objectif du projet est de développer une littératie à l’IA générative dans le cadre des cours liés à la pensée computationnelle. Ce projet propose une approche structurée de la littératie, ancrée dans des directives fondées sur la recherche, testées en contexte réel, et transposables à d’autres disciplines techniques. Les responsables proposent de développer un module de littératie d’IA, composé d’un cours théorique et un atelier pratique à intégrer dans les cours. Le module pourrait aussi être facilement adapté à d’autres cours, y compris comme un cours doctoral pour l’ensemble de doctorante- s de l’UniNE.
Les principaux objectifs de ce projet sont d’enseigner aux étudiant-e-s comment interagir avec l’IA à l’aide de R, et comment simuler des réponses de consommateur-trice-s à la fois qualitatives et quantitatives. Les étudiant-e-s apprendront à générer des données qualitatives riches, à les coder et les quantifier, ainsi qu’à tester leurs questions de recherche à travers des simulations d’enquêtes basées sur l’IA. Le projet vise à renforcer leurs compétences méthodologiques en intégrant des outils d’IA dans la conception et l’analyse de recherches empiriques.
L’objectif de ce projet est, dans une première phase exploratoire, d’utiliser une application d’IA générative existante afin de développer des parcours d’apprentissage personnalisés pour les étudiant-e-s de trois cours (niveau Bachelor et Master). L’objectif est d’accompagner les étudiant-e-s dans leurs apprentissages et de les aider à atteindre les objectifs pédagogiques du cours. Dans un second temps, une fois les fonctionnalités les plus utiles identifiées, l’enseignante souhaite concevoir ses propres assistant-e-s IA adaptés à ses enseignements, en mobilisant les outils disponibles, tels que les agents proposés par Microsoft Copilot disponibles à l’UniNE.
Le projet poursuit deux objectifs complémentaires. D’une part, les responsables souhaitent comparer l’utilisation de ChatGPT et de Microsoft Copilot dans les travaux réalisés par les étudiant-e-s du cursus. Cette démarche sera intégrée dans le nouveau cours intitulé « Economic Research and AI ». D’autre part, le projet vise à impliquer activement les enseignant-e-s du programme dans l’introduction de ce nouveau cours, afin de favoriser leur appropriation du dispositif et de leur permettre de tirer parti du développement des compétences en IA chez les étudiant-e-s. Un atelier spécifique sera également organisé à leur intention, afin de les accompagner dans la compréhension des enjeux liés à l’intelligence artificielle à l’échelle du cursus.
Ce projet vise à repenser l’enseignement de la programmation en intégrant l’intelligence artificielle générative (IA) comme partenaire de codage. En binôme avec ces outils, les étudiant-e-s développent leur pensée computationnelle, apprennent à modéliser et décomposer des problèmes, tout en réduisant l’importance des erreurs syntaxiques. L’approche favorise également la collaboration, la compréhension des limites et enjeux éthiques de l’IA, et prépare les étudiant-e-s à un usage réfléchi et efficace de ces technologies dans leur futur professionnel.
Présentation du projet sous forme de poster PPI-Holzer-Felber
Ce projet vise à développer des ressources pédagogiques claires, engageantes et réutilisables pour renforcer la compréhension des indicateurs clés du marketing. Grâce à des fichiers Excel interactifs, des documents explicatifs concis et des exercices pratiques, les étudiant-e-s acquerront une expérience concrète dans l’application de ces indicateurs à des situations réelles. L’approche favorise la pensée analytique, renforce les capacités de décision et s’adapte aux différents niveaux des apprenant-e-s. Conçues pour être durables, ces ressources soutiendront les cours de marketing tout en préparant les étudiant-e-s aux défis du monde professionnel.
Présentation du projet sous forme de poster
Objectif pédagogique :
Permettre aux étudiant·e·s d’acquérir, de manière progressive et accompagnée, les compétences clés en observation, description et analyse de données ethnographiques.
Enjeux pédagogiques :
La transmission des méthodes d’observation est un défi, notamment en licence, en raison de leur caractère expérientiel. SELIN apporte une solution innovante : une formation structurée, interactive et personnalisée, accessible en ligne, qui prépare les étudiant-e-s à la pratique de terrain.
Dispositif mis en place :
Plateforme d’e-learning composée de leçons thématiques multimédia (vidéos, documents, exercices hebdomadaires).
Suivi individualisé via feedback automatique et corrections manuelles par les enseignant-e-s.
Progression pédagogique construite autour de l’analyse de situations concrètes, avec un terrain d’enquête final en lien avec les leçons.
Déployée à l’UniNE, mais aussi utilisée à l’international (Université d’Alaska, EHESS).
Nouvelle étape du projet :
Création d’une nouvelle leçon portant sur les pratiques de danse afro-latines (salsa, bachata, etc.), pour :
Diversifier les terrains d’enquête (éviter la saturation des terrains existants).
Introduire des thématiques contemporaines en anthropologie du corps, des identités sociales et culturelles.
Offrir un contenu spécifique aux étudiant-e-s en ethnomusicologie (Master UniNE-HEM-Unige).
Ouvrir la plateforme à de nouveaux partenariats pédagogiques en Suisse et à l’international.
Présentation du projet sous forme de poster ATERANIUS_FLSH-innovation-pedagogique-poster-SELIN
Depuis 2020, les travaux pratiques de microbiologie en 2e année de Bachelor en biologie intègrent une approche de sciences participatives grâce au programme international Tiny Earth, axé sur la découverte de nouveaux antibiotiques à partir d’échantillons environnementaux. À travers un projet filé sur 7 séances, les étudiant-e-s isolent, cultivent et caractérisent des bactéries et champignons issus d’échantillons de ruches, qu’ils-elles testent contre des agents pathogènes. Cette démarche leur permet d’acquérir des compétences de base en microbiologie tout en participant à un véritable effort scientifique mondial, notamment en enrichissant des bases de données publiques comme GenBank.
L’objectif du projet est désormais de formaliser cette contribution scientifique par la création d’un formulaire numérique de dépôt de données, facilitant la soumission structurée des résultats. En parallèle, une adaptation du modèle Tiny Earth est envisagée pour le TP « Techniques d’écologie moléculaire » du Master en Biogéosciences, qui touche un public non issu de la biologie. Le format en bloc de ce TP sera transformé pour y intégrer un projet d’identification de microorganismes du sol, mettant en lien biologie moléculaire et enjeux écologiques comme le cycle des nutriments.
L’ensemble du projet vise à renforcer l’engagement des étudiant-e-s et à développer leurs compétences en microbiologie, tout en contribuant activement à la description de la biodiversité microbienne et à sa reconnaissance par la communauté scientifique.
Présentation du projet sous forme de poster BINDSCHEDLER_JUNIER_FS-innovation-pedagogique-poster-A0_Microbiologie_final
Les podcasts se sont établis comme un mode de communication scientifique populaire, avec des succès notables tels que « Mindscape » et « The History of Philosophy Without Any Gaps ». Toutefois, dans l’espace francophone, peu de podcasts sont liés à la recherche universitaire en philosophie, surtout en Suisse. Notre projet vise à combler cette lacune en impliquant les étudiant-e-s du cours « Treize Questions Philosophique ».
Chaque podcast, d’une durée de 15 à 20 minutes, traitera d’une question de type socratique, telle que « Qu’est-ce que la connaissance ? ». Les étudiant-e-s joueront les rôles d’interrogateurs et de répondants, simulant un dialogue platonicien. Ce projet participatif non seulement augmente l’engagement des étudiant-e-s mais leur permet également de développer des compétences en communication vitales pour le marché du travail.
Les podcasts pourraient être présentés lors de la semaine de la philosophie et promus sur la plateforme philosophie.ch, offrant une visibilité et des opportunités de networking aux participant-e-s. Le projet pourrait être pérennisé et même étendu à d’autres disciplines, avec le potentiel de collaborations futures avec des médias locaux et le soutien du FNS à travers le programme Agorà.
Ce projet innovant représente une opportunité unique pour les étudiant-e-s de s’impliquer activement dans la diffusion de la philosophie dans le cadre du cours, enrichissant ainsi leur parcours académique et professionnel.
L’objectif de ce projet est d’inverser le cours de systèmes aquifères karstiques (flipped classroom) et proposer aux étudiant-e-s la résolution d’un problème concret.
L’approche de la classe inversée repense l’apprentissage traditionnel en optimisant le temps consacré à l’étude des concepts complexes en présentiel. Avant chaque session, les étudiant-e-s explorent la matière à travers des vidéos détaillées et tentent de répondre à des questions spécifiques. Le cours en présentiel est alors dédié à clarifier les points difficiles, avec une restitution écrite des réponses pour la session suivante. En parallèle, les étudiant-e-s appliquent leurs connaissances en se mettant dans la peau d’un hydrogéologue spécialisé dans la construction de tunnels à travers des massifs karstiques. Ce rôle implique l’analyse des défis et opportunités liés aux eaux souterraines et les impacts environnementaux de la construction. Le programme intègre également un travail pratique significatif où les étudiant-e-s, en petits groupes, construisent un modèle 3D du massif étudié. Cela leur permet non seulement de visualiser et de comprendre les interactions géologiques, mais aussi de se familiariser avec des outils de modélisation professionnels. Cette méthode active et appliquée augmente considérablement la motivation et l’engagement des étudiant-e-s, contrastant avec les méthodes plus traditionnelles basées sur un cycle de cours, exercices et examens.
Notre guide actuel d’accompagnement à la rédaction des mémoires de master manque d’informations sur l’utilisation appropriée et les risques liés à l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA), comme ChatGPT, dans la rédaction de travaux de recherche. Ce projet vise à enrichir le guide en intégrant une nouvelle section dédiée à l’IA. Cette section décrira les meilleures pratiques pour utiliser l’IA de manière éthique et efficace, soulignera son rôle en tant qu’outil facilitant une bonne rédaction, et mettra en garde contre ses dangers, notamment le risque de plagiat.
L’objectif est de fournir aux étudiant-e-s une ressource complète qui les aide à naviguer judicieusement dans l’environnement numérique actuel, tout en renforçant l’intégrité et la qualité de leurs travaux académiques. Ce guide actualisé sera un outil essentiel pour que les étudiant-e-s tirent le meilleur parti des technologies avancées sans compromettre les principes éthiques fondamentaux de la recherche académique.
Le guide sera partagé avec d’autres instituts de la faculté ainsi que les autres facultés.
Entretien avec Daniel Kaufmann sur le projet
Vous pouvez télécharger le guide à la page suivante: https://ideas.repec.org/p/irn/polrep/24-03.html
In this pedagogical innovation project, the aim is to review, extend, test and make didactic resources for higher sustainability education (HSE) available in an open-access form through a collaboration between the University of Neuchâtel (hereafter: UniNe) and Oikos International (hereafter: Oikos). The project scope encompasses the review, extension and testing of existing didactic resources with the purpose to make them available in an open access form. This project intends to alleviate the current challenges faced by professors interested in incorporating sustainability into their curriculum who have less access to innovative, customizable, and tested pedagogical materials.
In this collaboration, Oikos contributes a library of didactic resources. The latter have been developed within the scope of Case Writing Competitions with contributions from international scholars in the period 2003-2019. Submitted cases were subject to a two-step and anonymous review process, with a Case Student Committee composed of selected students from universities worldwide selecting 10 cases to be sent to a Case Faculty Committee composed of expert faculty members. Once finalized, the 10 case studies were scored both by the Student Committee and the Faculty Committee on the same set of criteria, with three identified winning case studies. It thus contributes a unique library of high-quality teaching resources that have the potential to stimulate innovative teaching and learning experiences on sustainability. In turn, UniNe contributes experience in the review, development, testing and publication of teaching resources for higher education in line with several recent and related projects.
Alors que les compétences en programmation sont de plus en plus indispensables dans tous les domaines, les étudiantes et étudiants manquent souvent de motivation ou d’intérêt pour la programmation. Ceci souvent en raison de l’absence de résultats directement et facilement observables physiquement dans les cours d’informatique traditionnellement abstraits. Ce projet vise à faciliter et décloisonner l’apprentissage de concepts de programmation au travers d’expériences d’apprentissage innovantes, interactives et ludiques en utilisant des unités de robotique programmable de type LEGO Mindstorm.
La programmation par la robotique favorisera l’apprentissage en profondeur à l’aide de l’apprentissage actif et le feedback direct (est-ce que le robot se comporte correctement ou pas ?). Le côté ludique de l’activité aidera aussi l’apprentissage en rendant l’activité de programmation plus accessible aux étudiantes et étudiants.
Pour la réalisation de ce projet, les activités et matériel pédagogique sont développés destinés à l’apprentissage de la programmation et des connaissances transférables associées (pensée computationnelle et travail collaboratif) en utilisant la robotique éducative, et également de préparer la configuration des appareils nécessaires pour l’utilisation prévue.
Cette nouvelle approche pédagogique est développée dans :
La microbiologie est souvent un domaine difficile à enseigner puisqu’elle suscite moins l’intérêt des étudiantes et étudiants que des objets naturels visibles, tels que les oiseaux, les mammifères ou les plantes. Par définition, les micro-organismes sont invisibles à l’œil nu et pas forcément fascinants, et c’est parfois un défi de rendre le sujet attrayant pour toutes et tous. En effet, une matière est bien plus facile à assimiler si on a un intérêt pour celle-ci et si on comprend à quoi cela sert !
Ainsi, dans ce projet, une nouvelle façon de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en cours est développé. Pour cela, le jeu est utilisé comme outil de consolidation des connaissances. Basé sur des recherches dans la discipline, et au travers des activités de vulgarisation, un jeu autour d’une interaction entre champignons et bactéries est développé : les autoroutes fongiques (dispersion de bactéries sur les filaments de champignons dans les sols).
Le principe de base du jeu est établi et dans la première partie du semestre, les étudiantes et étudiants y jouent à la fin de la 2ème période de cours. Cela leur permet de se familiariser de manière ludique avec les éléments de bases de la biologie des bactéries et des champignons (systématique, structures cellulaires, métabolismes, cycles de vie) vus dans la partie ex-cathedra du cours.
Dans la deuxième partie du semestre, l’objectif est de développer davantage le jeu avec les étudiantes et étudiants, en leur demandant de créer des « extensions » au jeu dans le but d’intégrer des fonctionnalités écologiques. Cette approche a pour but de mener les étudiantes et étudiants à réfléchir à comment les microorganismes interagissent entre eux et avec leur environnement.
Dans ce projet pédagogique innovant les outils de la gamification sont appliqués pour stimuler les étudiantes et étudiants à acquérir des notions de bases en microbiologie et à les consolider via leur participation active au développement du jeu. Ainsi, le jeu contribue à rendre l’apprentissage plus actif, attrayant et ludique. Le jeu de base introduit le concept de coopération entre bactéries et champignons, permettant aux premières de se déplacer dans une matrice tridimensionnelle très complexe telle que les sols, dans laquelle les espaces remplies d’air représentent des barrières infranchissables pour la dispersion bactérienne.
Il existe plusieurs exemples dans la littérature d’utilisation de la gamification en biologie, mais souvent ces exemples liés à la microbiologie associent les micro-organismes aux maladies, au lieu de développer les aspects positifs de l’écologie microbienne.
Le but de ce projet est de proposer aux étudiantes et étudiants d’écrire des mini-étude de cas basées sur des activités avec des entreprises et des défis réels de ces entreprises. Cette activité a un double objectif : (1) aider les étudiantes et étudiants à atteindre les objectifs d’apprentissage du cours et (2) les cas seront utilisés dans l’enseignement par la suite et vont bénéficier l’apprentissage d’autres étudiantes et étudiants.
Les études de cas constituent un outil pédagogique intéressant pour apprendre à : travailler en équipe, analyser et à résoudre des problèmes et gérer le processus d’innovation. En plus, lorsqu’il s’agit d’écrire des études de cas, les étudiantes et étudiants sont aussi amenés à être créatives et créatifs et à développer leurs compétences d’écriture.
En petits groupes, les étudiantes et étudiants rédigent des mini-études de cas à la base des « innovation challenges » dans le cours « Innovation processes ». Les étudiantes et étudiants rédigent également les cas à la base de leur propre expérience avec les entreprises locales qui participent à l’activité.
Dans ce projet, les étudiantes et étudiants écrivent des études de cas dans le cadre du cours, ensuite les meilleures productions seront encore travaillées afin d’être adapté à l’enseignement et à être soumis pour publication. Ce projet vise à développer l’apprentissage des étudiantes et étudiants sur deux dimensions, d’un côté les compétences en lien avec l’écriture d’une étude de cas et, de l’autre côté, la motivation intrinsèque des étudiantes et étudiants en sachant que leur travail sera utilisé au-delà du cours et, même, potentiellement publié.
Les responsables de cours de base en économie en premier année de bachelor souhaitent refondre ces deux cours d’introduction pour les rendre plus interactifs, plus en lien avec la recherche actuelle en économie et pour permettre aux étudiantes et étudiants de réfléchir à des problèmes sociaux importants.
Les activités proposées combinent lectures actives et dirigées avant le cours (guide de lectures), sessions d’enseignement en classe pour traiter des concepts théoriques, et enfin sessions de travaux pratiques avec des données et/ou des expériences comportementales effectuées en classe. L’approche se base principalement sur le livre « L’économie » par l’équipe CORE (https://www.core-econ.org/the-economy/fr/). Ce livre a explicitement pour but de marquer une rupture avec l’approche traditionnelle d’enseigner l’économie, souvent focalisée sur la théorie, le choix rationnel et la concurrence parfaite, et a été écrit par une équipe internationale de professeur-e-s renommé-e-s en réponse à la crise économique de 2009.
L’approche a pour but de mettre immédiatement en action les outils de l’économie (en tant que discipline) au service de la résolution de problèmes sociaux important. Par ailleurs, l’analyse de données fait intégralement partie de l’enseignement. Le projet va donc utiliser et complémenter les compétences transversales acquises dans les cours de statistiques, de mathématiques appliquées et d’histoire économique notamment, et fournir aux étudiantes et étudiants une base solide pour appréhender les cours suivants en économie.
Cette approche centrée sur les problématiques sociales et l’utilisation des données est directement en phase avec la recherche pratiquée dans la profession d’économiste, et remplace les traditionnelles séries d’exercices théoriques qui n’ont finalement que peu d’utilité autant dans l’académique que dans le monde professionnel. Par ailleurs, il y aura moins d’emphase sur le choix rationnel, et il y aura un certain nombre d’expériences comportementales en classe pour illustrer les choix stratégiques et autres déviations du modèle rationnel standard. Pour les étudiantes et étudiants qui ne se retrouvaient pas forcément dans l’idée du choix rationnel, ce changement va rendre l’enseignement de l’économie plus inclusif, et donc plus intéressant et motivant pour toutes et tous.
Le projet soumis part de deux constats. Le premier concerne le manque d’interactivité dans le processus de formation des étudiants. La meilleure façon d’apprendre des idées philosophiques, c’est d’avoir à les expliquer aux autres dans une forme simplifiée et d’avoir à préciser sa pensée lorsque les autres ne comprennent pas. Le second constat concerne le manque d’intégration à deux niveaux. D’une part, la philosophie donne souvent l’impression décourageante qu’il faut d’abord devenir un-e expert-e avant de contribuer d’une quelconque manière au développement de la philosophie. Il y a donc un manque d’intégration des étudiantes et étudiants à la recherche. D’autre part, les outils de communication des idées vers le grand public sont sous-utilisés. Il y a donc un manque d’intégration de la recherche philosophique dans le grand public, en particulier en français. Il semble qu’une solution commune aux deux lacunes constatées – manque d’interactivité, manque d’intégration – soit disponible.
Plus précisément, les étudiantes et étudiants de deux cours en philosophie (Mensonge, bêtise et foutaise, séminaire de master, automne 2021, et Philosophie de l’action, cours de bachelor, printemps 2022) devraient former des équipes, effectuer une recherche exhaustive, imaginer collectivement une manière d’organiser le matériel en sections sur la page Wikipédia, composer lesdites sections de la page Wikipédia sur des thèmes liés aux cours, discuter du contenu écrit avec une autre équipe et expliquer le contenu de leur page pendant leur évaluation externe. Les groupes seront aussi invités à présenter leur projet durant la Semaine de philosophie (mai 2022).
Présentation du projet sous forme de poster
Entretien avec Simon-Pierre Chevarie-Cossette et Antoine Vuille
Présentation du projet sur la plateforme d’innovation pédagogique de l’Université de
Le but de ce projet est de permettre aux étudiantes et étudiants des cours de Marketing and Globalization et de International Strategy de travailler par groupe sur un projet transversal liant les contenus de ces deux enseignements. Les étudiantes et étudiants combinent et mettent en pratique les connaissances acquises lors des deux cours dans une approche interdisciplinaire et visant à affronter des problématiques organisationnelles et économiques réelles.
L’idée du projet est, au travers d’un cas concret en collaboration avec une entreprise de la région, de comparer les approches, de transférer les connaissances et de créer des synergies entre les deux cours. Chaque cours va garder une approche théorique spécifique (les connaissances du domaine dans des sessions spécifiques à chaque cours). Cependant, la résolution du projet va demander aux étudiantes et étudiants de comprendre et d’intégrer les deux matières.
Ce projet vise à donner une suite aux innovations introduites pendant la période de pandémie pour pouvoir poursuivre l’enseignement à distance. En plus, un objectif était de repenser le travail en équipe pour pouvoir évaluer les compétences développées par chaque étudiante et étudiant.
Il s’agit de mettre en place des TP@ home avec les objectifs suivants:
– donner une évaluation individuelle, en gardent le travail d’équipe comme outil de formation.
– évaluer les étudiantes et étudiants à la fin de leur parcours de formation
– réduire le nombre d’étudiantes et étudiants participant à chaque séance en salle pour offrir une majeure participation individuelle aux activités.
Les compétences de base en programmation deviennent de plus en plus importantes et constituent un fondement pour de nombreux cours au sein de toutes les facultés.
Les concepts de base en programmation (variables, conditions, boucles, fonctions, listes) sont enseignés dans de plus en plus de cursus universitaires et deviennent des compétences de base pour les élèves de lycée. Dans le cadre de ce projet les cours concernés sont Technologies de l’Information en FSE et Programmation I en FS. Qui plus est, ces concepts sont souvent des pré-requis pour des cours plus avancés liés à des compétences digitales. Un grand défi, dans de nombreux cours de compétences digitales, est le niveau hétérogène des étudiantes et étudiants, ce qui force les enseignant-e-s à revoir des bases au détriment de contenu plus avancé.
Ce projet vise à autonomiser les étudiantes et étudiants dans l’apprentissage de concepts de programmation à travers (1) de courtes capsules vidéo sur les concepts, (2) des ressources interactives additionnelles pour approfondir les concepts selon le niveau et les besoins des étudiantes et étudiants et (3) des exercices auto-évalués. Ces 3 types de supports d’enseignement seront développés avec des outils modernes offrant une nouvelle approche pédagogique et dont l’usage se généralise dans le monde académique (Graasp, Jupyter, Replit).
Concrètement le projet vise à produire 5 capsules qui pourront être utilisées :
dans les cours de base pour permettre aux étudiantes et étudiants de regarder les vidéos théoriques avant de venir en cours (c’est une demande qui est ressortie dans les évaluations de cours), ce qui permet de mieux se concentrer sur l’apprentissage actif en classe ;
comme mise à niveau autonome optionnelle pour les étudiant-e-s qui suivent un cours avec un pré-requis ;
comme outil de rayonnement, en les partageant avec d’autres institutions. En particulier, avec le fait que l’informatique devient une discipline obligatoire (DO) dans les lycées et que l’UniNE commence à former les enseignantes et enseignants de cette discipline, il y a une demande pour des supports de qualité pour aider les enseignantes et enseignants à donner des bases solides aux futures étudiantes et futurs étudiants de l’université.
Presentation du projet sous forme de poster
Entretien avec Adrian Holzer et Pascal Felber
Présentation du projet sur la plateforme d’innovation pédagogique de l’Université de Genève
L’idée de ce projet est d’intégrer le thématique de la biologie de la conservation au projet/cours de Service learning de Pilar Junier et Saskia Bindschedler. Il s’agit d’un cours à choix proposé depuis le printemps 2020 aux étudiantes et étudiants de Bachelor en biologie de 3ème année (semestre de printemps).Dans le cadre de ce cours, les étudiantes et étudiants sont amené-e-s à créer du matériel et de préparer des cours pour des élèves dans des écoles (primaires et secondaires).
L’objectif du cours est de permettre aux étudiantrs et étudiants de s’engager dans des écoles, de développer leurs compétences dans la communication scientifique d’un sujet précis de biologie pour des non-scientifiques (des écoliers), et d’approfondir leur connaissance d’un sujet scientifique en s’impliquant dans l’enseignement de celui-ci. De plus, les écoliers bénéficient directement du projet en ayant la possibilité d’interagir avec des scientifiques en devenir et de s’initier à la science de manière ludique. Finalement, ce cours est bénéfique pour la science en encourageant les écoliers à s’engager dans des carrières académiques. Ce cours est initialement développé par le laboratoire de Microbiologie, et les sujets traités concernent principalement les micro-organismes.
Ce projet contribuera au cours existant avec des thématiques liées à la conservation de la biodiversité. La crise de la perte de la biodiversité est un problème complexe, qui concerne la société dans sa globalité, et en particulier les jeunes générations. La biologie de la conservation est une science interdisciplinaire qui a pour mission de soutenir la protection de la biodiversité et la restauration des écosystèmes en s’appuyant sur des preuves scientifiques rigoureuses. Dans ce contexte, il est primordial de faciliter la compréhension de la biologie de la conservation auprès des jeunes.
Présentation du projet sous forme de poster
Présentation du projet sur la plateforme d’innovation pédagogique de l’Université de Genève
Le but de ce projet pilote de « stages scientifiques et études de cas » est de créer une plateforme pour les étudiantes et étudiants de la FSE leur permettant de participer à la co-construction d’études de cas pédagogiques visant une publication à The Case Center. (Harvard Business School). Dans le cadre de stages scientifiques, des étudiantes et étudiants pourront participer à la création des études de cas en collaboration avec des entreprises.
Une étude de cas pédagogique constitue un outil pédagogique qui vise à développer les compétences de résolution de problématiques managériales et est largement répartie à travers des programmes en management. Ce projet pilote a pour but de réaliser une plateforme qui permet aux étudiantes et étudiants une implication élargie dans la co-construction des études de cas pédagogiques. L’Institut de Management (IMN) représente un contexte favorable pour une telle démarche.
Présentation du projet sous forme de poster
Entretien avec Emmanuelle Reuter
Présentation du projet sur la plateforme d’innovation pédagogique de l’Université de Genève
L’objectif de ce projet est la création d’un dispositif d’enseignement en ligne qui permet de valoriser du matériel riche du domaine de permaculture à des fins pédagogiques. Pour ce faire, le projet consiste à emprunter et développer le concept pédagogique SELIN (« Système e-learning inductif pour les sciences de l’observation) développé par des collègues de l’Institut d’ethnologie.
Plus précisément, ce cours SELIN en ligne permettra aux étudiantes et étudiants d’acquérir des techniques d’observation sans dépendre des aléas du terrain, et permettra à l’enseignante ou l’enseignant la possibilité de les accompagner dans leur apprentissage et surtout en s’assurant (par des exercices de relance, par des corrections ciblées, par des lectures thématiques) qu’elles et ils ont véritablement intégré les méthodes proposées. De plus, ce cours en ligne préparera les étudiantes et étudiants pour des travaux de terrains « en live » proposés dans le cadre du cours « Regard interdisciplinaire sur l’agroécologie » et du « Séminaire méthode et terrain : socio-anthropologie des problèmes environnementaux ». En effet, le terrain est un outil d’apprentissage efficace à condition que les étudiantes et étudiants y soient correctement préparé-e-s. Avec la méthode SELIN, cette préparation serait faite dans les meilleures conditions. Par ailleurs, cet enseignement en ligne vient à point nommé pour palier un éventuel manque de contact avec le terrain induit par les mesures anti-COVID.
Au vu de la situation liée au coronavirus, l’ensemble des étudiantes et étudiants n’ont pas pu participer en même temps en présentiel aux cours au début du semestre d’automne 2020 et à la fin de semestre de printemps 2021. L’enseignement hybride, ou comodal, est donc intéressant de ce point de vue. L’enseignement comodal est un enseignement qui consiste à enseigner de manière simultanée à deux groupes (cohortes) d’étudiantes et étudiants : un groupe en présentiel et l’autre groupe à distance.
Les objectifs de ce projet étaient :
Plusieurs activités ont été élaborées et testées au moyen d’outils et logiciels. Les résultats de ce projet ont été présentés à deux reprises aux enseignantes et enseignants lors de deux pauses pédagogiques de partage d’expériences.
Un E-portfolio permet à l’étudiante et l’étudiant de collectionner et structurer un ensemble de preuves des compétences dans un dossier électronique. Cette démarche peut servir d’autoévaluation pour les étudiantes et étudiants ainsi que d’évaluation de fin de semestre.
La recherche montre que le portfolio est un excellent outil pour encourager la motivation des étudiantes et étudiants, favoriser leur autoévaluation, exercer leur capacité métacognitive et encourager une évaluation plus centrée sur la progression des apprentissages (Weiss 2000). Pédagogiquement, le portfolio est donc un atout pour l’apprentissage.
Ce projet sert à introduire l’utilisation d’e-portfolios dans un série de cours de langue. L’idée étant que cela facilitera l’évaluation en cas d’enseignement à distance, mais, également, que cela apportera une réelle plus-value aux apprenantes et apprenants, en termes d’autoréflexion sur leur apprentissage et d’autoévaluation des compétences acquises. De plus, le portfolio est un moyen intéressant pour faire valoir ses compétences langagières auprès de futurs employeurs. L’apprenante ou l’apprenant peut attester, à travers ce portfolio structuré, sur quels aspects il a travaillé, progressé, obtenu des résultats et réalisé des travaux.
Plus d’explications sur l’outil E-portfolio sur le site de Centre de langues https://www.unine.ch/cdl/de/home/enseignement/eportfolio.html
Le projet vise à rendre accessible, en ligne, à toutes les étudiantes et tous les étudiants les observations de terrain : milieux naturels fragiles en particulier, régions difficiles d’accès ou d’une logistique compliquée ou qui impliquerait des coûts prohibitifs ou des observations devant être faites à une autre période que la période des cours, et les résultats d’observations en laboratoire (microscopie, loupe).
La crise du COVID a démontré l’utilité d’avoir du matériel pédagogique de qualité digitalisé pour permettre aux étudiant-e-s de se familiariser avec des méthodes et images sans forcément avoir accès aux laboratoires.
Dans le cadre de ce projet, des échantillons de sol ont été prélevés, des centaines de photos d’échantillons ainsi qu’un film de travail de terrain ont pu être rendus disponibles dans le cadre des cours.
En plus, la transformation du cours à un cours à distance a permis de développer une pédagogie innovante autour de biais d’observation : à partir d’un même échantillon des résultats différents pourront être obtenus. Pouvoir appréhender cette réalité est utile pour que les étudiantes et étudiants comprennent mieux à quel point les détails et le soin apportés aux aspects méthodologiques sont cruciaux pour une recherche de qualité.
Le « service learning » est une activité d’enseignement qui permet aux étudiant-e-s de s’engager au niveau des communautés locales, ainsi que d’acquérir de nouvelles compétences en communication pour le grand public et en enseignement. De plus, cette approche a un effet positif sur les communautés qui en bénéficient, étant donné qu’elle encourage le savoir académique et la dissémination des connaissances scientifiques, et qu’elle promeut des carrières dans les sciences. Ce projet pédagogique vise à développer un cours de service learning destiné aux étudiant-e-s de 2ème année du Bachelor en biologie.
Dans cette activité d’enseignement, les étudiant-e-s auront la possibilité de développer, de manière autonome, une stratégie de transmission des connaissances d’un sujet scientifique précis à un public non spécialiste. Dans ce projet, le public cible serait des écolières et écoliers du niveau secondaire supérieur. Cette activité est directement liée au module en Microbiologie donné en 2ème année du Bachelor en biologie, dans le cadre duquel l’Institut de biologie deviendra dès le semestre d’automne 2019 le premier nœud suisse d’une version étendue de la Tiny Earth Initiative. Dans cette initiative globale, le problème sociétal aigu de la résistance aux antibiotiques (ainsi que la recherche de nouveaux composés antibactériens) est abordé en classe.
Dans le cadre de cet enseignement les étudiant-e-s vont aussi aborder les aspects positifs des microorganismes et la manière dont ils peuvent être recrutés à notre avantage, par exemple en protégeant les plantes par la lutte biologique.
Présentation du projet sous forme de poster
Présentation du projet sur la plateforme d’innovation pédagogique de l’Université de Genève https://www.unige.ch/innovations-pedagogiques/project-list/vulgarisation-scientifique-lecole
Ce projet a donné lieu à la publication d’un article dans Frontiers in Education (open access).
Fatton, M., Schneiter, A., Allisiardi, M., Hänni, L., Hauser, G., Gonçalves-Fernandes, Y., Pessina, A., Pijnenburg, M.-L., Vaudroz, C., Bshary, A., Bindschedler, S., & Junier, P. (2021). Microbes Go to School: Using Microbiology and Service-Learning to Increase Science Awareness and Fostering the Relationship Between Universities and the General Public. Frontiers in Education, Vol. 6, 20 September 2021. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/feduc.2021.735297/full
Dans le cadre de ce projet pédagogique il s’agit de proposer aux étudiant-e-s de Bachelor et de Master en mathématiques, sur une base facultative, des problèmes sortant des sentiers battus et qui ne soient pas directement liés à un enseignement. Il s’agit de soumettre aux étudiant-e-s 3 problèmes à résoudre de façon individuelle par mois. Les étudiant-e-s peuvent résoudre un, deux ou trois problèmes – ou aucun. Les étudiant-e-s qui participeront à l’activité peuvent gagner des prix.
L’idée de ce projet pédagogique est de fournir un premier contact avec la recherche en mathématiques et de promouvoir l’apprentissage par problème, l’émulation et la prise de conscience du rôle de l’imagination ainsi que de la créativité par rapport aux recettes et aux connaissances acquises.
Ce projet vise à introduire une démarche d’apprentissage concernant les stratégies de recherche des instruments du développement territorial. A la fin du cours les étudiant-e-s seront capables de rechercher un plan d’aménagement du territoire ainsi que le contexte juridico-politique qui a mené à son adoption. L’idée du projet est de disposer d’un certain nombre de projets d’aménagement du territoire dans le canton qui pourront se prêter à l’exercice.
La démarche proposée ressemble à un enseignement par étude de cas ou de l’apprentissage par problème dans le sens ou les étudiant-e-s seront amènes à travailler sur des situations pratiques préalablement identifiées. Cependant, le but de l’exercice est avant tout de permettre aux étudiant-e-s de se confronter de manière réelle à la recherche de l’information sur le terrain, puis de la restituer, ainsi que la méthode qu’elles et ils auront utilisée.
L’objectif du projet et de contextualiser et de rendre plus concrètes des notions relativement abstraites, en particulier la notion de planification ou de plan. Ensuite le projet suscite un comportement actif des étudiant-e-s qui vont se familiariser aux stratégies de recherche qu’elles et ils devront peut-être utiliser dans leur vie professionnelle si elles et ils pratiquent le droit de l’aménagement du territoire.
L’objectif du projet est de transformer un enseignement plutôt traditionnel en classe inversée avec plus d’interactions entre étudiant-e-s et enseignante et d’y inclure un dispositif de tutorat pour mieux accompagner les étudiant-e-s dans l’apprentissage de l’allemand.
L’idée avec la classe inversée est de libérer du temps en classe pour plus d’interaction entre l’enseignante et les étudiant-e-s ainsi qu’entre les étudiant-e-s. Ceci stimulera la participation active en offrant plus de possibilités pour discuter, pour des questions et pour pratiquer l’allemand, qui est une langue étrangère pour la majorité des étudiant-e-s.
Un tutorat facultatif accompagnera également le cours d’introduction. Le tutorat se déroulera toutes les deux semaines et sera donné par des étudiant-e-s de deuxième et/ou troisième année de Bachelor. Le modèle de tutorat permettra de consacrer davantage de temps à la discussion des questions sur le contenu du cours. Les interactions entre les pairs, qui sont plus informelles, permettront de stimuler la participation active des étudiant-e-s, mais aussi de révéler des aspects potentiellement problématiques. Les séances de tutorat constitueront une excellente opportunité de développer des compétences professionnelles et communicatives.
Toutes et tous les étudiant-e-s – en particulier les étudiant-e-s en littérature – consultent des centaines de livres dans le cadre de leurs études. Pourtant, peu d’entre elles et eux ont été informé-e-s de l’histoire de livres dans le cadre de leurs études, de la façon dont les livres ont été fabriqués, ou des indices que les textes matériels peuvent fournir sur la réception historique des auteur-e-s et des textes que nous étudions. Ce cours donnera un aperçu de l’histoire du livre, de sa production de 1500 à 1800 environ, et de la manière dont les chercheur-e-s utilisent la matérialité livresque pour mieux comprendre les textes et les auteur-e-s.
Ce projet vise à développer un séminaire utilisant une méthode d’enseignement basée sur le participatifs et l’expérience. Les étudiant-e-s vont créer leurs propres livres, en fabriquant du papier, en composant des caractères, et en utilisant une presse à main lors de leur visite au musée suisse du papier, de l’écriture et de l’impression (à Bâle). Les étudiant-e-s vont aussi apprendre à produire des descriptions formelles de livres en consultant des incunables et d’autres livres anciens dans la collection de la Bibliothèque historique de la Vénérable Classe des pasteurs à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel. En collaborant avec la BPU, le cours vise à former les étudiant-e-s d’une manière utile à la bibliothèque, car le travail qu’ils ou elles effectueront est conçu pour aider à promouvoir et à mieux comprendre cette importante institution du canton.
Le but du projet est de développer des stratégies facilitant l’apprentissage en profondeur et le développement de compétences transversales par des méthodes innovantes d’apprentissage actif dans un espace créatif surnommé l’ »Innovation studio ».
Plus précisément, les types d’expériences d’apprentissage disciplinaires qui sont visés sont des expériences de travail de groupe (experiencial immersive learning) sur des projets ouverts dans lesquels les étudiant-e-s ont un rôle actif et les enseignant-e-s prennent le rôle de coach. Ce type d’expériences d’apprentissage se prête aussi à l’acquisition de compétences transversales, comme la communication, la collaboration, la créativité ou la pensée critique.
La création de l’espace physique de l’Innovation studio se fera à l’aide d’un budget accordé par le conseil de la Fondation de la SNSE. Ce soutient permet l’aménagement de deux salles de classe existantes pour les transformer en Innovation studio.
Le projet pédagogique innovant vise l’élaboration d’un support pédagogique pour l’Innovation studio pour permettre aux acteurs de l’UniNE (enseignant-e-s, associations, étudiant-e-s) de tirer profit de cet espace. Dans un premier temps, ce support documentera les scénarios pédagogiques courants et identifiera les besoins concrets des divers cours qui participent à ce projet. Dans un deuxième temps, une proposition d’expériences d’apprentissage sera élaborée pour la salle sur la base de besoins identifiés. Dans un troisième temps, un guide présentant les meilleures pratiques avec ces expériences sera élaboré, afin de faciliter leur transférabilité dans une offre de cours plus large et de faciliter leur adoption par un nombre plus large d’enseignant-e-s de l’université. Finalement, l’utilisation de la salle sera documentée et évaluée dans des cours pilotes et une communication sera faites pour un congrès pédagogique pour partager les apprentissages réalisés.
Dans le cadre de l’enseignement de Microéconomie 2, les étudiant-e-s ont besoin de résoudre des problèmes appliqués afin d’apprendre la matière et les méthodes. L’enregistrement vidéo du développement et de la résolution d’une sélection des problèmes pertinent permettra aux étudiant-e-s de résoudre les problèmes à leur propre rythme.
L’objectif du projet est donc d’enregistrer le développement et la résolution d’une cinquantaine de problèmes microéconomiques en vidéo sur le papier ou un écran tactile accompagné d’une voix d’un-e enseignant-e de manière pédagogique et par étape. En principe ces vidéos sont recommandées durant la semaine du cours correspondant pour faciliter l’apprentissage par la résolution des problèmes en classe. Les problèmes couverts par les vidéos seront discutés et élargis en classe pour donner aux étudiant-e-s l’opportunité de débat sur les applications réelles et de résoudre d’autres problèmes par leurs propres initiatives.
L’objectif principal des ‘cours compagnons’ est de favoriser l’accès équitable aux enseignements en anglais pour tous les étudiant-e-s, en soutenant le développement de compétences langagières académiques spécifiques, sans alourdir la charge de travail.
Enjeux pédagogiques :
Dans de nombreux cours dispensés en anglais, la communication en L2 est un objectif transversal, mais rarement accompagnée d’un enseignement ou d’un feedback ciblé. Ce projet innove en proposant un soutien intégré et volontaire, adapté à chaque cours et aux besoins réels des étudiant-e-s.
Dispositif mis en place :
Cours compagnons facultatifs, alignés sur les contenus des cours en anglais : exercices de vocabulaire, ateliers oraux, rédaction académique, etc.
Diagnostic de départ (test de niveau + entretien oral) pour proposer un accompagnement personnalisé.
Feedback linguistique formatif sur les évaluations (présentations, rapports), sans impact sur la note finale, mais avec indication précise du niveau CECR.
Compétences transversales développées : raisonnement complexe en anglais, autonomie dans l’apprentissage lexical, usage d’outils d’IA pour écrire en L2, prise de parole académique, etc.
Présentation du projet sous forme de poster COTELLI_PPI-Cours_compagnon
Le cours intitulé Psychologie des interactions cognitives propose une introduction à la psychologie du développement (principalement de l’enfant) aux étudiant-e-s de bachelor. Il s’agit d’un cours obligatoire, recommandé en deuxième année de bachelor. Ce cours concerne donc une centaine d’étudiant-e-s chaque année. Les travaux de Jean Piaget sont introduits dans ce cours. Les enseignant-e-s constatent toutefois d’une part, que ces travaux peuvent être difficiles d’accès ou « intimidants » pour certain-e-s étudiant-e-s, d’autre part, que persiste un certain nombre d’incompréhensions par les étudiant-e-s par rapport aux fondements, à la genèse historique, et à la portée actuelle de ces travaux. Ces incompréhensions reflètent une lecture biaisée, trop « statique » de Piaget, notamment en termes de stades de développement, qui est encore partagée dans certains milieux scientifiques (liée en particulier à la réception anglo-saxonne de ces travaux).
Ce projet pédagogique innovant se propose de créer une leçon d’introduction à l’œuvre de Jean Piaget qui contribue à surmonter ces difficultés, en s’appuyant sur le programme Selin développé à l’Université de Neuchâtel par l’Institut d’ethnologie (fonds Switch). L’idée et que l’organisation de la leçon sur Selin, articulant textes clefs, vidéos, questions et travaux pratiques pour orienter la lecture et l’interprétation, aidera un plus large pourcentage d’étudiants à s’approprier les travaux de Jean Piaget, qui font partie de l’héritage tant de la ville de Neuchâtel et de son université que de celle de l’institut de psychologie et éducation.
Dans le cadre de ses cours en finance, David Ardia a remarqué que les étudiant-e-s peinent à travailler en équipe, que ce soit durant les cours ou durant les séances de travaux pratiques. Le but de ce projet pédagogique innovant est d’amener les étudiant-e-s à améliorer leurs compétences dans ce domaine, et ce à travers deux volets. L’un est en lien avec le tableur Excel tandis que l’autre fait appel aux exercices de team-building employés en entreprise.
Le projet vise la création d’un portefeuille de « challenges Excel » ainsi qu’un portefeuille d’exercices de « team building » adaptés au domaine des sciences économiques. L’objectif est d’utiliser l’outil Excel de manière ludique pour faciliter la collaboration et le travail d’équipe entre les étudiant-e-s et ce faisant pour les préparer aux codes et dynamiques de travail du milieu professionnel. Ces exercices permettront également aux étudiant-e-s d’êtres plus actives et actifs durant les cours, ce qui devrait se traduire par une meilleure participation.
David Ardia souhaite partager les outils développés avec les collègues de sa faculté afin que le plus grand nombre d’étudiant-e-s puissent en bénéficier. Le projet s’inscrit parfaitement dans la vision « digitale » de la Faculté des sciences économique et de l’Université, où l’accent est mis sur l’apprentissage (appuyé par) de nouvelles technologies.
Ce projet pédagogique vise à modifier l’enseignement de la procédure pénale. Il s’agit de favoriser l’assimilation de contenus abstraits par les étudiant-e-s en montrant comment les concepts théoriques sont mis en application dans la pratique judiciaire pénale. Le projet repose sur la mise en place de la classe inversée et le travail des étudiant-e-s sur des questions de procédure pénale à partir de vrais dossiers pénaux.
Les objectifs pédagogiques du projet sont les suivants :
Ce projet répond à un besoin pédagogique essentiel des étudiant-e-s : cesser d’apprendre par cœur et parvenir à appréhender concrètement des concepts/connaissances.
Depuis plusieurs années, l’ILCF organise des ateliers de théâtre pour ses étudiant-e-s. Encadré-e-s par des professionnels ou des amateurs aguerris, les ateliers se terminent par une représentation publique. Lors de ces ateliers, Maud Dubois a pu observer les bénéfices d’une telle démarche pour l’aisance des étudiant-e-s à produire du discours et à se sentir locutrices et locuteurs légitimes en français. La participation aux ateliers conduit également à une amélioration de la prononciation et une sensibilité accrue à la phonétique du français.
Dans le cadre de ce projet, qui se base sur les observations effectuées dans les ateliers de théâtre, un cours est mis en place sous forme d’atelier de théâtre animé conjointement par une professionnelle du théâtre et une professeure de l’institut. Ce cours sera pérennisé par la suite et donné sans aide externe. Pour l’édition 2018, le cours a comme point de départ des scènes choisies dans le répertoire des films francophones des 20 et 21è siècles et se déroulera en deux étapes : tout d’abord les étudiant-e-s travailleront à reproduire une scène à l’identique du point de vue du jeu et de l’intonation ; ensuite, elles et ils devront en donner une version personnelle, en exerçant leur créativité. A la fin de chaque étape, leur prestation sera filmée, ce qui permettra de la visionner, de l’évaluer et de la commenter avec les participant-e-s.
Ce projet a pour but de mettre en place une approche pédagogique de type classe inversée. Dans le cours d’histoire de la codification civile en Europe, les étudiant-e-s sont amené-e-s à faire un projet sur un sujet de leur choix en relation avec le thème du cours. Les étudiant-e-s sont ensuite prié-e-s de présenter les résultats sous forme d’une présentation orale filmée.
L’objectif pédagogique avec ce projet est double : d’un côté, apprendre la matière et maitriser un point précis du cours ; de l’autre côté, apprendre à présenter devant une caméra de manière intéressante et percutante.
Dans le cadre du projet, les étudiant-e-s sont encadré par Jean-Philippe Dunand pour ce qui est du contenu et par une autre personne pour la forme de la présentation. Un spécialiste de la rhétorique les aide à développer leurs compétences de présentation orale. Les présentations sont filmées avec l’appui du SITEL de l’UniNE. A partir de l’année prochaine, la partie rhétorique sera assurée par M Dunand lui-même.
Le séminaire Méthodes expérimentales en sciences de l’information et de la communication a pour objectif général de familiariser les étudiant-e-s avec la recherche quantitative dans leur domaine d’étude. Le séminaire vise à fournir aux étudiant-e-s (1) un ensemble d’outils conceptuels pour comprendre et analyser la littérature expérimentale et (2) les compétences nécessaires pour conduire des projets expérimentaux d’une façon indépendante. L’idée de ce projet est d’intégrer dans l’enseignement l’utilisation d’un logiciel d’expérimentation en ligne pour aider les étudiant-e-s à apprendre en profondeur en appliquant.
Le séminaire s’articulera autour de trois types d’activités didactiques, qui seront introduits selon la progression suivante :
Dans le cadre de ses cours en finance, le professeur Ardia met l’accent sur les illustrations et les applications. L’objectif de son projet pédagogique est de renforcer les connaissances des étudiant-e-s sur le tableur Excel en leur proposant des illustrations et des exercices appliqués. La démarche permettra aux étudiant-e-s de mieux comprendre les concepts théoriques et techniques présentés dans le cours. L’exposition au logiciel Excel sera facilitée par la création de capsules vidéo de quelques minutes. Il s’agira de captures d’écran montrant les différentes étapes de construction et d’utilisation de tableaux et graphiques à l’aide d’Excel (comme sur un tutoriel en ligne). Ces capsules vidéo seront utilisées après le cours et permettront un retour sur la matière en dehors de la classe et une progression des étudiant-e-s à leur propre rythme.
Le tableur Excel est un outil indispensable dans les domaines de la comptabilité et de la finance. En plus de donner aux étudiant-e-s un recul sur la matière et de faciliter leur apprentissage, la maîtrise de cet outil apporte une plus-value à leur formation. Elle contribue à les préparer aux défis professionnels qui les attendent et leur donne un atout sur le marché de l’emploi.
Ce projet vise à réorganiser le séminaire sur le bilinguisme, en le rendant encore plus interactif au moyen du concept de classe inversée. L’idée principale est de montrer aux étudiant-e-s comment les chercheurs s’y prennent pour mener des expériences qui étoffent les connaissances sur le bilinguisme. En 2015, le professeur Hilpert a présenté et expliqué ces idées aux étudiant-e-s ; en 2018, il va leur faire découvrir comment une recherche expérimentale se fait réellement. Cela veut dire qu’une grande partie du séminaire sera dévouée aux travaux pratiques, à savoir la gestion des expériences psycholinguistiques qui traitent du bilinguisme. Le livre de François Grosjean, « The psycholinguistics of bilingualism » (Wiley, 2013), servira de ressource principale. Comme dans un séminaire conventionnel, les étudiant-e-s liront un chapitre chaque semaine. A la place d’une discussion plutôt théorique, chaque leçon aura pour but de montrer aux étudiant-e-s comment certaines expériences présentées dans le livre peuvent être réalisées. Le contenu du séminaire sera donc enrichi par une partie pratique, qui permettra aux étudiant-e-s de mieux saisir les idées théoriques.
Afin d’offrir un accompagnement théorique aux étudiant-e-s, le professeur Hilpert enregistrera les leçons de son cours sur vidéo. Chaque semaine, les étudiant-e-s auront pour devoir de lire un chapitre et de visionner la leçon qui correspond à ce chapitre. Pendant les séances il sera possible de discuter des questions restantes, mais beaucoup de temps sera alloué aux travaux pratiques.
L’Institut de psychologie et éducation met actuellement sur pied un projet pédagogique global baptisé « Espaces Tiers », qui vise à impliquer les étudiant-e-s de façon active dans la co-animation d’ateliers dédiés aux enfants et adolescents. Cette implication a pour but d’ancrer les apprentissages théoriques et méthodologiques dans une démarche pratique, participative et sociale. Le projet pédagogique développé par les professeurs Iannaccone et Kloetzer s’inscrit dans la continuité de ce projet global. Il se rattache au cours « Matérialités en contexte », enseigné par le professeur Iannaccone au semestre d’automne 2017, et implique les étudiant-e-s dans la co-conception, la co-animation, et la co-analyse de deux ateliers de création matérielle organisés en ville de Neuchâtel pour des enfants de 8 à 10 ans.
Des ateliers créatifs organisés le mercredi en collaboration avec deux associations seront élaborés par les étudiant-e-s et les enseignant-e-s. Ces ateliers seront conçus, préparés et par la suite analysés pendant le séminaire, en rapport avec les approches théoriques et méthodologiques abordées pendant le cours. La démarche « hands-on » permettra ainsi de mettre étroitement en rapport les aspects théoriques, les approches méthodologiques et les observations empiriques, tout en plaçant les étudiant-e-s en situation de « responsabilité encadrée » dans un cadre social authentique. Le cours aura ainsi pour but de faire prendre conscience de l’importance des dimensions socio-matérielles dans le contexte éducatif et de promouvoir une citoyenneté active.
Soucieux de sensibiliser les étudiant-e-s aux multiples problématiques fiscales, le professeur Obrist a, pour le cours de droit fiscal suisse, élaboré un parcours d’apprentissage sur la plateforme d’e-learning Moodle. Ce parcours consiste à mettre à disposition avant le cours, pour chaque thématique, une sélection de textes pertinents aux degrés de difficulté croissant, afin que les étudiant-e-s puissent s’approprier progressivement la matière à intégrer. Durant le cours, en plus des supports visuels, le professeur Obrist suscite des échanges avec les étudiant-e-s en proposant de nombreux sondages sur des points doctrinaux controversés, dans le but non seulement de susciter la réflexion mais également de la faire verbaliser. Par ailleurs, après chaque séance, un enregistrement vidéo de cette dernière est posté sur Moodle, dans le but de permettre aux apprenants de revenir à leur convenance sur les points les plus complexes. Enfin, pour permettre à chacun-e d’évaluer l’acquisition de ses connaissances de base, chaque thématique abordée fait ensuite l’objet de questionnaires en ligne.
Dans le cadre du cours « information numérique », la professeure Pignard-Cheynel souhaite poser les jalons d’un incubateur à idées et à projets dans le domaine du journalisme numérique, et plus spécifiquement de l’information et du journalisme mobiles. Dans un premier temps, l’idée est d’accompagner les étudiant-e-s dans le développement d’un concept, voire d’un prototype de réalisation journalistique adapté pour une consultation sur smartphone, et de le faire en partenariat avec un/des médias associé(s) tout au long du processus. La professeure Pignard-Cheynel va mettre en place une pédagogie active (learning by doing) et introduire des méthodes de gestion de projets qui commencent à se développer au sein des rédactions et tendent à devenir des compétences recherchées chez les jeunes journalistes.
Dans un second temps, il s’agira de permettre aux étudiant-e-s de développer une expertise accrue sur les questions de journalisme numérique en les faisant participer à une manifestation majeure dans le domaine du journalisme, le Festival international du journalisme de Pérouse (11-15 avril 2018). Les étudiant-e-s pourront ainsi couvrir un événement d’envergure internationale dans une situation proche des conditions réelles d’exercice du journalisme numérique, avec la mise en place d’une rédaction ad hoc pendant les 4 jours du festival et une production en continu de formats variés (texte, vidéo, son, graphique, réseaux sociaux, live, etc.)-
En 2020, l’Université de Neuchâtel fête les dix ans de ses Projets pédagogiques innovants (PPI). Lancé en 2010, le programme de soutien des PPI encourage les enseignantes et enseignants à intégrer dans leurs cours de nouvelles pratiques pédagogiques afin d’améliorer l’apprentissage des étudiantes et étudiants. Classes inversées, learning labs, ateliers pratiques dans la Cité, jeux informatisés : une cinquantaine de PPI ont depuis vu le jour.
Télécharger la brochure Uninews numéro 56
Bonus multimédias:
Soutien pédagogique
Dr Marika Fenley
Avenue du 1er-Mars 26
2000 Neuchâtel
Tél. +41 32 718 11 04