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Pierre Leroux

 

Plus de libéralisme impuissant

 

Paris, 1831

 

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Présenté par Vincent Peillon

 


Présentation

Souvent considéré comme l’inventeur du socialisme[1], Pierre Leroux n’a toujours pas obtenu la reconnaissance et la célébrité que mérite son œuvre. Cela peut s’expliquer par des facteurs qui interrogent l’histoire des idées et, plus profondément encore, le sens de notre modernité. Outre sa personnalité singulière, on pourrait évoquer ses conceptions de la philosophie, du socialisme, de la laïcité, ainsi que l’idée qu’il se fait de la place de la religion au cœur du pacte social. Pierre Leroux incarne en effet un socialisme individualiste et fraternitaire, identifié au « socialisme utopique » des vieilles barbes de 1848 que railleront à la fois le « socialisme scientifique » de Marx et de Engels et la les fondateurs de la Troisième République, qui adopteront plus volontiers la philosophie positiviste[2]. Il représente aussi une philosophie qui, à la différence de l’histoire des idées instituée par Victor Cousin, refuse de se poser en surplomb et de se séparer tant des autres disciplines (histoire, sciences, théologie) que de l’engagement politique et social[3]. Dans l’héritage d’une lignée puissante qu’il fait remonter à Spinoza et à Rousseau, il propose enfin de faire de la laïcité une religion nationale, et refuse l’idée de séparation des Églises et de l’État et la neutralité de ce dernier. Il propose dès lors une lecture de la modernité qui ne peut se plier au grand récit selon lequel elle serait le résultat d’un processus de sécularisation[4]. Ces raisons de la minoration de Pierre Leroux expliquent pourquoi se manifeste aujourd’hui à son endroit un regain d’intérêt également favorisé par son féminisme, son refus de la colonisation, ou encore sa volonté de préserver la nature.

Le texte que nous présentons ici à partir de sa réédition en 1850 est d’abord paru comme une « profession de foi » dans le numéro du 18 janvier 1831 du Globe, journal de la doctrine de Saint-Simon. S’il s’inscrit entre l’adhésion de Pierre Leroux au saint-simonisme, le 12 novembre 1830, et la rupture du 19 novembre 1831, année durant laquelle Pierre Leroux se consacre, avec Jean Reynaud, à des missions de prédicateur à Bruxelles, puis dans le Sud de la France, à Lyon, à Grenoble[5], cet article englobe une période plus vaste qui commence avec la création du journal en 1824. Son titre indique bien qu’on peut le lire comme un manifeste qui, par sa critique des limites du libéralisme issu de la révolution de Juillet, marque la naissance du mouvement républicain et socialiste français auquel il donne d’emblée une consistance spécifique. C’est donc à la fois un texte de rupture, qui prononce la fin d’un cycle politique où libéraux, bonapartistes, républicains et socialistes étaient unis dans une même opposition à l’absolutisme réactionnaire des Ultras, et un texte fondateur, qui provoque l’ouverture d’un nouvel horizon : le socialisme républicain et la démocratie sociale.

Pour bien comprendre ce manifeste, il convient de le resituer dans un temps agité par les bouleversements politiques et les conflits sociaux et dans lequel les catégories qui nous servent à organiser les doctrines et à les classer – libéralisme, socialisme, individualisme, étatisme – ne sont pas solidifiées et n’ont pas le sens actuel. Le meilleur exemple en est la notion de socialisme elle-même, employée d’abord de façon péjorative : Pierre Leroux ne l’accepte pour caractériser sa doctrine qu’à la condition d’en changer le sens, de le distinguer du « socialisme absolu », oppressif de l’individu, pour le lier à une doctrine qui ne sacrifie aucun des trois termes de la devise républicaine liberté-égalité-fraternité[6]. Cette présentation a donc pour objet de restituer ce contexte, en retraçant l’évolution du journal Le Globe à travers quatre phases : sa création, sa politisation, les trois mois qui succédèrent à la révolution Juillet, et sa conversion au saint-simonisme. Elle cherche surtout à montrer la logique qui a présidé à ces évolutions et à établir qu’elle se fonde sur la fidélité à une aspiration présente depuis l’origine.

Le Globe a été fondé en 1824 par Paul-François Dubois et Pierre Leroux[7]. Pour certains, ce dernier joue un rôle subalterne, essentiellement technique, au sein d’une rédaction dirigée par son condisciple plus modéré au lycée de Rennes[8]. Le journal, qui regroupe diverses sensibilités d’opposition, accentue à partir de 1828 son caractère politique. Dans le journal où écrivent beaucoup de ceux qui, comme Guizot, Duvergier de Hauranne ou Rémusat, deviendront après 1830 des doctrinaires installés au pouvoir, Pierre Leroux incarnerait d’emblée avec son ami Alexandre Bertrand une tendance philosophiquement plus originale et politiquement plus républicaine[9].

Les Trois Glorieuses représentent pour cette génération d’abord une espérance puis, très vite, une déception et même une trahison. Ces journées vont ainsi conduire à la séparation de ceux qui avaient jusqu’ici cheminé ensemble dans une opposition commune à la Réaction et aux Ultras. Désormais, un certain nombre d’entre eux vont occuper et exercer le pouvoir au plus haut niveau. C’est le cas de François Guizot, qui incarne de façon paradigmatique ce moment dans l’ordre politique, et de Victor Cousin, qui l’incarne identiquement dans l’ordre philosophique[10]. D’autres vont s’installer dans l’opposition, formuler des doctrines nouvelles, organiser le mouvement ouvrier, et préparer la révolution de 1848. Pierre Leroux est de ces derniers et son article ici présenté marque justement cette conversion au socialisme saint-simonien.

L’histoire du Globe recoupe celle du mouvement saint-simonien dans lequel Pierre Leroux s’est engagé avec son ami Jean Reynaud[11]. On sait que les saint-simoniens vont eux-mêmes se séparer en deux groupes : l’un se réfugiera à Ménilmontant derrière Enfantin, se consacrera au Culte de la Femme et se verra dissous par un procès retentissant ; l’autre, qui suivra Bazard, correspondait sans doute davantage aux sensibilités de Pierre Leroux et de Jean Reynaud[12]. Le journal est, au moment de la parution de l’article, devenu le journal de la doctrine de Saint-Simon. Pierre Leroux, qui revendique fermement cette affiliation, consacre les premières lignes de sa profession de foi à revendiquer sa paternité sur le journal depuis sept ans, c’est-à-dire depuis son origine. Or, par honnêteté, il se doit de retracer les évolutions du journal et d’avancer les raisons de sa conversion saint-simonienne.

Le Globe fut d’abord, à sa naissance, un journal de critique et de science, établi dans une logique européenne d’association pacifique des peuples et de progrès des connaissances. Le point de départ aurait pu être celui de la seule « curiosité » et de la seule « impartialité ». Mais, en réalité, il apparut très vite nécessaire que tout puisse se rattacher à un « centre de doctrine » : « la liberté le donna ». Pierre Leroux insiste sur le caractère singulier et plus conséquent de ce libéralisme, en l’opposant à l’intolérance et « aux inconséquences étroites et puériles des libéraux les plus francs ». Il évoque, pour asseoir son argumentation, la défense, par le journal, de la liberté pour les jésuites. De même, le premier Globe dépassait l’étroit nationalisme pour promouvoir la naissance d’une littérature européenne, saluée d’ailleurs par Goethe. À la tolérance et à l’internationalisme s’ajoute, pour caractériser ce libéralisme, le commerce comme lien entre les nations et donc la suppression des droits de douane. Il s’agit ainsi de montrer que la doctrine du Globe était celle d’un véritable libéralisme, un libéralisme qui, contrairement à ce que défendaient de prétendus libéraux, adoptait « l’idée de liberté… dans sa plénitude ».

C’est alors que Pierre Leroux évoque sa rencontre avec Dubois et Saint-Simon en 1825, année de la mort de ce dernier et de la publication de son Nouveau Christianisme. Saint-Simon voulait alors mettre le journal au service de la promotion de sa doctrine. Pierre Leroux affirme que les esprits des fondateurs du Globe n’étaient pas murs et causèrent l’échec de cette ambition : Saint-Simon, « l’homme de génie avait vu plus loin et plus vite que les deux rédacteurs dans les conséquences de leur marche et dans la portée de leurs idées ». Il ajoute aussi, dans une note datant de 1850, que cette mésentente ne fut pas de son fait et que d’ailleurs Saint-Simon l’aurait reconnu, distinguant entre ses deux interlocuteurs et disant à propos de Pierre Leroux : « L’autre m’a compris ». De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce que le génie Saint-Simon aurait vu et Pierre Leroux aurait compris, lui qui ajoute dans cette même note : « J’ai employé vingt-cinq années, depuis ce jour-là, à faire comprendre ce que j’avais compris »[13] ?

Avant d’en venir là, Pierre Leroux relate ce que furent, sous la direction de Dubois, les années où Le Globe s’en tint à la critique sans se soucier de l’organisation positive. Avec le principe de liberté, pris par l’urgence politique, les rédacteurs mènent au jour le jour le combat de l’opposition, « en jouant et frappant dans toutes les directions ». Ils perdent n énamoins de vue « le but lointain d’association et de paix », « l’association pacifique des peuples ». Sous ce quotidien disparate, l’unité n’est plus dans le but ou le principe, mais seulement dans l’homme qui dirige, dans Dubois lui-même, seul capable de lier ensemble les nuances doctrinaires et les nuances républicaines. Ce qui relie ainsi « les diversités profondes et croissantes » réunies autour d’un principe négatif de critique et d’opposition, c’est un homme qui, dès que la liberté retrouva la voie du pouvoir, éprouva le besoin de se reposer et entraîna la dissolution de l’association.

Pour Pierre Leroux, cette évolution n’était pas fatale : la dissolution, inscrite dans la secondarisation du but d’unité derrière la critique et l’opposition politique, aurait pu être évitée. Cela d’autant plus qu’une autre idée était présente dès le début du journal et avait subsistée tout au long des années d’opposition sous sa plume et celle d’autres collaborateurs. Opposant une idée d’organisation, y compris économique et coopérative, aux doctrines d’un libéralisme réduit au laisser-faire, ces idées reviennent avec force en 1830, posant la question de l’organisation future de l’association universelle. La différence est que nous n’en sommes désormais plus à la tâche purement intellectuelle, mais à la tâche pratique, au passage à l’action.

Les trois mois qui succèdent à la révolution de Juillet inaugurent une période où Pierre Leroux croit qu’on peut, dans le cadre de la « monarchie républicaine », de la fraternisation du peuple et de la bourgeoisie, s’acheminer progressivement vers cette organisation. La France pourrait servir ainsi de modèle à l’Europe. À travers les lois votées dans la foulée de la révolution – la loi municipale, la loi électorale, les lois sur la garde nationale et sur le jury –, il voit la possibilité d’une unité nationale, d’un progrès, d’un modèle pour l’Europe. Il conserve donc « leur prestige à ces idées de liberté qui n’avaient pas encore failli ». C’est un moment d’optimisme. Mais, pour que ce moment porte ses fruits et soit à la hauteur des attentes, il aurait fallu dans le même temps transformer résolument la société, ne pas se laisser gagner par l’immobilisme, l’égoïsme et la cupidité, en étant capable de proposer « une constitution plus équitable de la propriété », de même qu’un art nouveau et une religion nouvelle. Pierre Leroux cru donc possible de tenir ensemble le nouveau pouvoir et le projet de la nouvelle organisation pacifique. Ce fut la faiblesse de ce moment de transition, ce fut la déception progressive qu’il entraîna en succombant à l’inertie, voire aux mouvements rétrogrades, qui conduisit alors Leroux à se convertir au saint-simonisme, c’est-à-dire à accorder plus d’importance à un ordre futur dont il pensait que l’échec du pouvoir installé par la Révolution de Juillet le rapprochait inévitablement.

Il ne découvrait certes pas un saint-simonisme pour lequel il avait toujours eu de l’estime. Ce n’était pas seulement la situation qui avait changé. La doctrine elle-même avait évolué. Après la mort du maître et les séances collectives qui conduisirent à la rédaction de L’Exposition de la Doctrine au cours des années 1828-1830, elle féconda son inspiration première, qui était industrialiste, par la religion. Les deux idées essentielles, celle de l’émancipation complète de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre et celle du classement selon les capacités et les œuvres, rejoignaient alors chez Pierre Leroux des idées qui étaient les siennes et le révélaient à lui-même. C’est ainsi que Le Globe était devenu saint-simonien.

Dans l’esprit de Pierre Leroux, cette conversion n’opérait donc pas une rupture, mais accomplissait une logique présente dès l’origine. Elle consommait « la pensée de la réalisation première qui présida au journal ». En devenant saint-simonien, c’est-à-dire en réalisant six ans plus tard ce que Saint-Simon avait voulu dès 1825, Le Globe ne faisait que poursuivre, accomplir et réaliser ce qui avait été son inspiration première. Ce faisant, il ne s’agissait plus de faire se succéder le socialisme au libéralisme, mais de comprendre que le libéralisme, pour être à la fois conséquent avec lui-même et ne pas se contenter d’être purement négatif ou critique, devait se doter d’une organisation. L’organisation de la liberté, de la démocratie et de l’union fraternelle entre les peuples comme entre les hommes supposait une autre organisation démocratique, une autre organisation économique, une autre organisation sociale, et y compris, bien entendu, « une constitution plus équitable de la propriété ».

Cette idée selon laquelle le libéralisme, pour se réaliser, doit se muer en socialisme et se doter d’institutions démocratiques et républicaines est une idée qui aura de l’avenir. Elle se redouble de cette idée propre à l’individualisme révolutionnaire ou républicain selon laquelle seul le socialisme permet de garantir les droits effectifs de la personne et, selon la célèbre formule de Jean Jaurès, un « individualisme logique et complet »[14]. Pierre Leroux quittera rapidement le saint-simonisme, en lui reprochant à la fois sa théorie des compétences et son caractère trop organiciste et autoritaire. Il préférera un autre type de socialisme, plus respectueux de la liberté des individus, plus démocratique et plus égalitaire. Toutefois, à un moment où nos contemporains semblent redécouvrir avec surprise les liens troubles qui unissent un libéralisme du pur profit et l’autoritarisme politique, il n’est pas inintéressant d’insister sur ce moment fondateur de notre tradition et de notre modernité. Un moment où les libéraux se firent socialistes non pour rompre avec leur libéralisme mais, au contraire, pour être plus conséquents avec lui et le réaliser pleinement.

 

[1] Jérôme Peignot, Pierre Leroux, l’inventeur du socialisme, Paris, Klincksieck, 1988 ; Bruno Viard (éd.), Anthologie de Pierre Leroux, inventeur du socialisme, Lormont, Bord de l’Eau, 2007 ; Philippe Régnier, « Louis Blanc, historien du saint-simonisme », in Francis Démier (dir.), Louis Blanc, un socialiste en République, Paris Créaphis, 2005, p. 17-64, note 1.

[2] Les critiques de Marx se trouvent dans Les luttes des classes en France 1848-1850 (1850) et dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852) et celles d’Engels dans Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880). Pour ce qui concerne la critique de 1848 chez les fondateurs positivistes de la Troisième République : Claude Nicolet, L’idée républicaine en France. Essai d’histoire critique (1789-1924), Paris, Gallimard, 1982 ; François Furet, La Révolution. Tome II : 1814-1880, Paris, Hachette, 1989. Pour une critique de ces approches : Vincent Peillon, « L’héritage de 1848 dans la dernière philosophie de Renouvier : continuité et discontinuité au sein du républicanisme français », in Id., L’Émancipation. Essais de philosophie politique, Paris, PUF, 2020.

[3] En 1839, Pierre Leroux regroupe dans la Réfutation de l’éclectisme sa longue entrée « éclectisme » de l’Encyclopédie nouvelle et deux autres articles publiés en 1835 dans la Revue encyclopédique. Sur cette bataille contre Victor Cousin, voir Miguel Abensour, Le Procès des maîtres rêveurs. Utopiques I, Paris, Les éditions de la nuit, 2011 ; Lucie Rey, Les enjeux de l’histoire de la philosophie en France au XIX siècle. Pierre Leroux contre Victor Cousin. Paris, L’Harmattan, 2013.

[4] Pierre Leroux, D’une religion nationale ou du Culte, précédé de « Une démocratie religieuse » par Vincent Peillon, Lormont, Le Bord de l’Eau, 2021.

[5] Jean-Pierre Lacassagne, Un mage romantique : Pierre Leroux (1797-1871). Naissance d’un prophète, thèse de doctorat de l’Université Paris 4, 1990 ; Vincent Peillon, Pierre Leroux et le socialisme républicain, une tradition philosophique, Latresne, le Bord de l’Eau, 2003.

[6] Pierre Leroux, Œuvres de Pierre Leroux (1825-1850), Paris, Gustave Sandré, t. 1, 1850, p. 376, note 1 ; Marie-France Piguet, Individualisme, une enquête sur les sources du mot, Paris, CNRS éditions, 2018.

[7] Jean-Jacques Goblot, La jeune France libérale. Le Globe et son groupe littéraire, Paris, Plon, 1995.

[8]Paul Gerbod, Paul-François Dubois, universitaire, journaliste et homme politique, Paris, Klincksieck, 1967.

[9] Jean-Jacques Goblot, Aux origines du socialisme français. Pierre Leroux et ses premiers écrits (1824-1830), Paris, Presses Universitaires de Lyon, 1977 ; Id., « Extase, hystérie, possession : les théories d’Alexandre Bertrand », Romantisme, 1979, n° 24, p. 53-59.

[10] Pierre Rosanvallon, Le moment Guizot, Paris, Gallimard, 1985 ; Patrice Vermeren, Victor Cousin. Le jeu de la philosophie et de l’État, Paris, L’Harmattan, 1995.

[11] Il fonde avec ce dernier l’Encyclopédie Nouvelle et reprend avec Hippolyte Carnot, fils du grand conventionnel et futur Ministre de l’Instruction public et des cultes de 1848, la Revue Encyclopédique, créée par Marc-Antoine Jullien de Paris en 1819. D .A .Griffith, Jean Reynaud, encyclopédiste de l’époque romantique, Paris, Marcel Rivière, 1965 ; Rémi Dalisson, Hippolyte Carnot (1801-1888), La liberté, l’école et la République, Paris, CNRS éditions, 2011 ; Vincent Peillon, « République, éducation et pédagogie : Marc-Antoine Jullien, de Paris », in Id., L’Émancipation…

[12] Juliette Grange et Pierre Musso (éd.), Doctrine de Saint-Simon, Lormont, Le Bord de l’Eau, 2020.

[13] On trouve une troisième relation de cette rencontre, présentée comme un dîner, dans la Lettre au Docteur Deville où Saint-Simon part en fureur après que Dubois ait pu faire de Madame de Staël une rivale sur la question de la « perfectibilité » : Pierre Leroux, « Lettre au docteur Deville », in Miguel Abensour, Le Procès des maîtres rêveurs…, p. 135-169.

[14] La formule se poursuit par cette affirmation : « Il continue, en l’agrandissant, l’individualisme révolutionnaire » : Jean Jaurès, « Socialisme et liberté », Revue de Paris, 1er décembre 1898.

 


Pour citer ce document

Pierre Leroux, Plus de libéralisme impuissant, [Paris, 1831], présenté par Vincent Peillon, dans Olivier Christin et Alexandre Frondizi (dir.), Bibliothèque numérique du projet Républicanismes méridionaux, UniNe/FNS, 7 février 2022, Url : https://unine.ch/republicanism/home/bibnum/27.html.