Biographies candidat-e-s

Robin Calisti

Comme il le dit lui-même, Robin Calisti est tombé par chance dans les amibes, suite à une discussion de fin de cours avec le professeur de biologie Edward Mitchell, spécialiste des protistes. Ce qui l’a surpris à propos de son travail de thèse? L’enthousiasme des gestionnaires de tourbières dans le Jura franco-suisse, à qui les outils qu’il développe afin de mieux comprendre et gérer ces zones protégées ont beaucoup plu. Lorsqu’il n’est ni en plein travail de terrain sur les tourbières, ni les yeux plongés dans son microscope, les deux aspects de son travail de doctorat dont il apprécie les dynamiques très différentes, Robin Calisti profite de son temps libre en jouant à des jeux de rôle, comme Donjons et dragons ou encore Dune.

Arnaud Maître

Arnaud Maître étudie les mécanismes des fusions et acquisitions d’entreprises, avec pour angle spécifique le rôle joué par les conseillers financiers dans la conclusion de ces affaires. Son terrain ? Les procès-verbaux que les entreprises américaines cotées en bourse doivent fournir à l’autorité boursière. Dans ces documents, qui sont publiquement accessibles, il cherche quels sont les impacts des conseillers sur le prix final échangé entre l’acquéreur et le vendeur. Côté privé, Arnaud Maître aime les jeux vidéo et de société, la course à pied, le snowboard et depuis deux ans, il apprend le japonais en autodidacte, après un cours suivi au Centre de langues de l’UniNE. « Une affaire de patience et d’endurance, comme lorsqu’on effectue une thèse de doctorat », commente le doctorant.

Khalid Hamdaoui

C’est le parcours professionnel de Khalid Hamdaoui qui l’a mené à démarrer une thèse à l’UniNE. Son poste de « country manager » pour une marque d’alimentation saine pour bébés l’a conduit à s’interroger sur les mécanismes des décisions d’achat. Chaque jour, les consommateur-ice-s que nous sommes prenons des décisions contradictoires lors de nos achats personnels. Khalid Hamdaoui cherche à mieux comprendre ces phénomènes. Entre autres, il s’interroge sur la façon dont nos décisions et notre comportement seraient influencés, voire modifiés, si un feedback global sur la dimension locale de notre panier nous était présenté pendant ou après les courses. Ceci dans le but de pouvoir prendre des décisions plus éclairées. Dans sa vie privée, Khalid Hamdaoui aime lire et écrire, surtout de la poésie.

Bastien Gauchot

Comment se fait-il que certaines choses nous demandent peu d’effort, comme par exemple faire du sport, alors que d’autres, comme faire de la philosophie, nous en demandent énormément ?  C’est à cette question en apparence très accessible que Bastien Gauchot a consacré sa thèse en philosophie. Auparavant, le chercheur – cycliste aguerri puisqu’il a évolué plus jeune à haut niveau dans cette discipline – avait déjà questionné la notion d’effort lors de son travail de bachelor, puis de master. Il explore la relation qui existe nécessairement entre effort et douleur. Pourquoi essayer de changer qui l’on est ? Faire des efforts est-il une question de volonté ? Pas si simple ! Côté hobbies, Bastien Gauchot fait du sport en extérieur : vélo, escalade, randonnée et alpinisme.

Abdessalam Ouaazki

L’arrivée de ChatGPT fin 2022, marquant une avancée majeure de l’IA générative, a bouleversé le monde et soulevé d’innombrables questions encore irrésolues aujourd’hui. C’est dans ce contexte d’innovation technologique qu’Abdessalam Ouaazki a tracé son parcours. Après avoir obtenu son bachelor en informatique au Maroc, il choisit la Suisse pour poursuivre un master en informatique à l’EPFL. Diplôme en main, il intègre plusieurs entreprises dans des secteurs variés tels que l’assurance, le trading et la banque. Aujourd’hui, il est chercheur à l’UniNE en Human-Computer Interaction, où il étudie l’impact cognitif et comportemental de l’IA générative. Son ambition ? Devenir professeur d’université. En dehors de la recherche, il aime cuisiner, voyager, aller au fitness et organiser des soirées karaoké avec ses collègues, devenus ses amis proches.

Judith Gelblat

Originaire de Lausanne, Judith Gelblat est d’abord attirée par l’économie. Elle commence ses études à l’Université de St-Gall avant de se diriger vers le droit, motivée par un idéal de justice. Elle obtient son Bachelor et son Master en droit à l’Université de Fribourg, puis un diplôme de spécialisation en matière d’avocature, combinant ainsi théorie et pratique, à l’Université de Genève. Depuis 2020, elle poursuit un doctorat en droit public à l’Université de Fribourg, sous la direction du Professeur Jean-Baptiste Zufferey. En parallèle, elle occupe un poste d’assistante scientifique à l’EPFL, puis de collaboratrice scientifique à l’Institut pour le droit suisse et international de la construction de l’Unifr. Elle revient aujourd’hui tout juste de six mois à Munich, passés comme chercheuse invitée à l’Institut Max Planck. Elle prévoit de faire son stage d’avocate en 2026.

David Jan

Les domaines de recherche et d’enseignement  de David Jan portent sur la formation professionnelle initiale. Il se penche en particulier sur la docimologie, la science qui a pour objet l’étude systématique des examens, en particulier des systèmes de notation, et du comportement des examinateurs et des examinés, ainsi que sur les aspects motivationnels. Il a débuté l’université à 35 ans, simplement pour améliorer son CV, dit-il. Mais après le bachelor, il y a pris goût et a décidé de  poursuivre en master car «Bachelor» fait penser à une série de téléréalité alors que «Master» fait penser au maitre Jedi dans Star Wars! Aujourd’hui, il continue afin de devenir docteur, comme ses illustres prédécesseurs qui lui ont tant appris: Dr. Who, Dr. Strange, Dr. Robotnik et Dr. Gero.