Entre agroforesterie et laboratoire, le projet que je mène s’inscrit dans une dynamique novatrice et pérenne. Mon objectif est de déterminer si un comportement mycorhizien a lieu entre les Rosacés et les Morchellacés. Dans mon cas, la co-culture se fait entre des arbres fruitiers, du pommier au cognassier en passant par le cerisier, et deux spécimens endémiques de morille : M. esculenta et M. deliciosa.
Pour cela, je travaille en tandem entre le laboratoire où je cultive, caractérise et sélectionne des spécimens de morille, et ma pépinière de montagne où je cultive les centaines d’arbres fruitiers nécessaire à l’expérience de mycorhization.