Je suis doctorante en sociologie à l’Université de Neuchâtel, dans le cadre d’un projet financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNS) intitulé « Democratizing the Economy through Consumers: Consumer-Owned Food Retailers and their Potentials for Fostering Economic Democracy ». Sous la supervision de Philip Balsiger, mes recherches portent sur le rôle des coopératives de consommateurs dans la démocratisation économique. Je m’intéresse particulièrement à la manière dont ces coopératives produisent de l’espace dans leurs quartiers et au-delà, en mettant l’accent sur les relations sociales et les réseaux qui se tissent au sein de ces structures. Par ailleurs, je cherche à explorer comment les dynamiques de genre s’intègrent dans cette production de l’espace. Comment les rôles genrés et les attentes sociales influencent-ils la manière dont les coopératives façonnent leurs espaces sociaux et leurs pratiques collectives ? Plus spécifiquement, je m’intéresse à l’impact des rôles genrés, des pratiques de soin et des attentes sociales sur la participation, la gouvernance et l’organisation au sein de ces coopératives, et sur la façon dont elles créent et organisent leurs espaces sociaux et les réseaux qui en résultent.

Avant de commencer mon doctorat, j’ai obtenu un Master en Espace et Milieux : Territoires Écologiques à l’Université Paris Cité, où j’ai étudié la résilience et la durabilité des systèmes alimentaires locaux en Nouvelle-Aquitaine. Je suis également titulaire d’une licence en Relations Internationales de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), où j’ai exploré les questions de justice historique et géopolitique, en particulier à travers une analyse de la spatialisation de la violence dans le cadre de l’expansionnisme territorial américain.

J’ai également enrichi mon parcours professionnel en tant qu’analyste politique auprès de la représentation mexicaine à l’OCDE, où j’ai contribué à promouvoir une approche plus humaine dans les travaux de l’organisation. En parallèle, je me suis impliquée dans le domaine associatif, notamment au sein d’une collective écoféministe à Mexico, où j’ai participé à la revalorisation des espaces verts comme lieux sûrs pour les femmes dans des zones urbaines sensibles.