Thématique provisoire :
Sociologie des dynamiques de l’épargne informelle en Côte d’Ivoire : contribution au développement économique et territorial à l’ère de la numérisation.
Débutée en septembre 2024, ma thèse s’inscrit dans la sociologie économique et territoriale, avec un intérêt particulier pour les institutions financières endogènes en Afrique de l’Ouest. Elle s’intéresse aux pratiques d’épargne informelle, notamment les tontines, et à la manière dont elles se transforment face à la diffusion du mobile money et des innovations numériques.
L’enjeu central est de comprendre comment ces formes d’organisation financière, fondées sur la confiance et la solidarité, participent à la structuration économique et sociale des territoires. J’interroge ainsi leur rôle dans un développement « par le bas », en dialogue avec d’autres expériences coopératives, notamment le modèle Raiffeisen en Suisse.
Les objectifs provisoires de cette recherche sont :
La recherche adopte une méthodologie qualitative, combinant entretiens, observation et analyse documentaire. Le terrain, prévu au printemps 2026, se déroulera dans plusieurs localités contrastées de Côte d’Ivoire, allant d’une grande métropole à un centre régional et à un environnement semi-rural. Ce dispositif comparatif permettra de saisir à la fois la diversité des pratiques et les logiques communes qui traversent les contextes étudiés.
Thèse réalisée sous la direction du Professeur Olivier Crevoisier, Chaire d’Economie territoriale, Université de Neuchâtel
Sources de financement : Bourse ESKAS (Confédération suisse), Université de Neuchâtel
Doctorant
Durée prévue 2024-2027
Institut de sociologie
Faubourg de l’Hôpital 27
2000 Neuchâtel