Quel cursus avez-vous suivi à l’Université de Neuchâtel?
Bachelor en psychologie éducation et sociologie, puis Master en sciences sociales, pilier principal sociologie et pilier secondaire migration et citoyenneté.
Avez-vous par la suite suivi d’autres formations dans d’autres universités/hautes écoles (en Suisse ou à l’étranger)?
Non.
Quel poste occupez-vous actuellement ?
Je travaille à l’Union Suisse des Comités d’Entraide Juive (VSFJ). Actuellement, je suis « responsable d’une équipe de stagiaires au sein du service de consultation pour requérant·e·s d’asile de Boudry » (20%) et 50% en tant que conseillère. Mon premier rôle consiste à recruter, former et suivre les stagiaires de l’équipe de conseil, le second est une forme d’accompagnement social et juridique des requérant·e·s d’asile (lien de confiance, explications de la procédure d’asile, réponse aux questions juridiques en lien avec la LASi « Loi sur l’asile » et un peu la Lei « Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration », etc).
Pourriez-vous nous parler un peu plus de votre parcours professionnel, avant votre poste actuel ?
Durant mon master, j’ai eu la chance de décrocher un stage au sein de l’institution VSFJ qui m’a ensuite engagée comme conseillère puis comme responsable. En parallèle, j’avais un job d’étudiante comme professeure de patinage et comme vendeuse de glace et j’ai été monitrice BA sociologie, durant le BA et MA et pendant mon stage.
Comment avez-vous trouvé votre premier emploi après l’uni ? Avez-vous rencontré des difficultés ? Quelles ressources/personnes ont été cruciales dans votre transition entre la formation et l’emploi ?
J’ai postulé à ce stage qui avait été publié par l’UNINE. Plusieurs postulations de stage avant n’avaient pas abouti. Ressource : connaissance d’une employée dans la structure et aussi un parcours varié avec plusieurs expériences professionnelles en parallèle des études.
Auriez-vous des conseils à transmettre aux étudiant·e·s qui finissent maintenant leurs études pour trouver leur premier emploi après l’uni ou plus largement pour leur parcours professionnel ?
C’est important de faire de l’expérience professionnelle mais aussi personnelle (sport, musique, passions, créations). C’est crucial dans la sélection des candidat.e.s. Mais il faut aussi persévérer et se préparer aux entretiens qu’on décroche !
En quoi vos études de sociologie vous sont-elles utiles dans votre travail aujourd’hui ?
Ouverture d’esprit et esprit critique sur le monde, la vie et la politique. Déconstruction des formes sociétales comme on les connaît. En soit lecture critique du monde et possibilité de penser par soi-même grâce aux ressources acquises à l’uni. Dans mon poste actuel, connaissances aussi très concrètes de la procédure d’asile et des processus de construction sociale autour de la culture, du néocolonialisme ou de l’intersectionnalité.
Pour terminer, auriez-vous un petit message encourageant pour les futur-e-s étudiant-e-s en sociologie ?
C’est l’emplacement parfait pour les personnes qui se questionnent sur le monde et la vie, sur les constructions sociales, sur les discriminations ou encore les questions économiques qui en découlent et tant d’autres sujets. C’est très enrichissant d’étudier dans ce domaine et cela permet des ouvertures professionnelles très intéressantes et concrètes, dans des associations, ONG, institutions étatiques ou autres.