
Ona Corbero Forn
Master en biologie
ona.corbero@unine.ch
Intérêts
Ma passion pour le monde naturel et pour les questions vient de loin, car depuis que je suis petite, je suis fascinée par toutes les subtilités de la nature et les interactions écologiques qui nous entourent. J’ai donc étudié la biologie environnementale à l’Université autonome de Barcelone, puis j’ai poursuivi avec des expériences pratiques sur le terrain dans les domaines qui m’intéressaient le plus, à savoir l’écologie comportementale et la conservation de la biodiversité. J’ai effectué un stage de 8 mois au sein du projet Inkawu Vervet en Afrique du Sud, où j’ai observé les interactions entre les singes vervets, puis j’ai travaillé comme technicienne de recherche en se concentrant sur l’écologie et la conservation des pollinisateurs au CREAF à Barcelone. Lorsque j’ai commencé mon master en biologie à Neuchâtel, je savais que je voulais m’étendre à de nouveaux domaines de recherche tout en continuant à suivre mes intérêts, et je pense que poursuivre mon mémoire de master au LEF est une opportunité idéale pour faire exactement cela.
Projet de master
Mon mémoire de fin d’études s’inscrit dans le cadre du projet Black Rhino Ecology, dirigé par la postdoc Vanessa Duthé, et porte sur la communication olfactive chez le rhinocéros noir (Diceros bicornis) par le biais de composés organiques volatils (COV) présents dans leurs excréments. Ma thèse fait suite aux travaux de l’ancien étudiant en master Sébastien Quingley, visant à comprendre comment ce mammifère en danger critique d’extinction utilise la signalisation chimique pour échanger des informations entre individus, en se concentrant notamment sur la signature olfactive individuelle.
L’été dernier, avec Manon Pache, une autre étudiante en master, nous avons terminé la collecte de données dans le parc Hluhluwe-Imfolozi en Afrique du Sud, où nous avons mené plusieurs expériences et collecté des échantillons d’excréments de rhinocéros noirs sauvages temporairement en captivité.
Cette recherche est pertinente car elle aborde spécifiquement les lacunes dans les connaissances sur la communication intraspécifique et la structure sociale du rhinocéros noir et contribuera potentiellement à permettre de meilleures pratiques de conservation pour cette espèce.