Teo Zanini
Collaborateur scientifique

teo.zanini@unine.ch

Formation suivie à l’Université de Neuchâtel
Après avoir obtenu un Bachelor en biologie à l’université de Neuchâtel en 2021, j’ai poursuivi mes études dans la même université et obtenu en 2023 un Master en biologie avec les deux spécialisations : Biologie de la conservation et Conservation de la biodiversité : une perspective interdisciplinaire. En lien avec le cursus du Master, le Laboratoire d’écologie fonctionnelle (LEF) m’a donné l’opportunité d’entreprendre un projet de thèse de Master, un projet qui a su combiner une passion pour la botanique que j’ai depuis longtemps avec un problème mondial auquel nous sommes confrontés aujourd’hui : la perte de biodiversité.

C’est pour cette raison que, sous la supervision du professeur Sergio Rasmann et d’Olivia Rusconi et avec la collaboration des autorités cantonales du Tessin, j’ai travaillé sur une recherche axée sur la conservation in situ d’une espèce d’orchidée menacée connue sous le nom de sabot de Vénus (Cypripedium calceolus). Ce projet découle directement du mémoire de master d’Olivia Rusconi et de sa thèse de doctorat axée sur l’étude de la niche écologique de C. calceolus. Ce projet a exploré les facteurs à l’origine du déclin de la population d’orchidées dans le sud de la Suisse et a abordé toutes sortes d’aspects écologiques qui pourraient influencer la croissance et le succès reproducteur de l’orchidée.

Le projet m’a ainsi permis d’explorer et d’apprécier différents domaines de recherche tels que :

  • Entomologie : Caractérisation des communautés d’insectes
  • Botanique et phytosociologie : Caractérisation et cartographie de la structure et de la composition de la végétation
  • Pédologie : Décrire les profils des sols, analyser les facteurs édaphiques et les cartographier
  • Etudes microclimatiques
  • Suivi des herbivores
  • Relier l’effet des différents facteurs sur les traits du cycle de vie des plantes.

Projets en cours
En lien avec la thématique explorée avec le mémoire de master, à partir de novembre 2023, j’ai été impliqué dans un projet en science des sols. Ce projet passionnant axé sur l’étude des sols anthropisés s’inscrit dans le cadre d’un mandat de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et sous la supervision de Claire Le Bayon au Laboratoire d’écologie fonctionnelle (LEF).

Le but du projet est d’étudier les sols artificiels (ANTHROPOSOL ARTIFICIEL, selon le RP ; Technosols selon le WRB) qui ont été aménagés il y a 27 ans en 1997 sur les rives du lac de Neuchâtel à Hauterive-St. Blaise. Plus spécifiquement, nous visons à caractériser l’évolution des sols (approche diachronique) et leur fonctionnement actuel (approche synchronique).

Ainsi, les propriétés des sols telles que la structure, la stabilité des agrégats, la porosité, la capacité d’infiltration de l’eau, la teneur en matière organique, la capacité d’échange cationique et la diversité des vers de terre seront caractérisées et 1) comparées aux données recueillies lors de la première implantation des sols en 1997 et 2) comparées aux données obtenues aujourd’hui à partir de sols naturels.

Les résultats seront appliqués pour mieux comprendre comment les déchets d’excavation peuvent être valorisés pour la création de sols artificiels aussi bien dans un contexte urbain qu’agricole.