Odile Joye
Master en biogéosciences
odile.joye@unine.ch
Intérêts et domaines de recherche
Mon enfance en campagne a éveillé très tôt mon intérêt pour la faune, la flore, et la biodiversité. De plus, les nombreux paysages que composent la Suisse, que j’explore à travers mes activités sportives en plein air, m’ont non seulement incité à mieux comprendre ces écosystèmes, mais aussi à m’investir dans leur préservation. Mon travail de recherche s’inscrit dans l’exploration des mécanismes d’adaptation et d’évolution des espèces en altitude en réponse aux changements climatiques. Je m’intéresse particulièrement à l’interaction entre ces changements et les dynamiques des espèces locales, afin de mieux comprendre l’importance qu’ils représentent pour la biodiversité. En parallèle de mes recherches, j’accorde une grande importance à la sensibilisation et au partage des connaissances. En sensibilisant les jeunes générations à la protection des écosystèmes ou en accompagnant les adultes dans une meilleure compréhension des enjeux écologiques, je suis convaincue que le partage de ce savoir est fondamental pour la préservation des paysages naturels. Mon parcours vise à établir un lien entre mes racines rurales et mes engagements scientifiques, dans l’espoir de contribuer à une gestion durable des environnements naturels. À l’avenir, j’aimerais travailler dans le secteur de la recherche ou du conseil en matière d’environnement, où je pourrais contribuer à des projets et sensibiliser le public par le biais de l’enseignement.
Projet actuel – Étude des communautés de vers de terre le long d’un gradient d’altitude en Suisse
Le dérèglement climatique a de nombreux impacts sur les écosystèmes terrestres à travers notamment des chamboulements de températures et de précipitations, créant des épisodes climatiques extrêmes (sècheresse, tempête, inondation, …). Bien que l’impact des changements climatiques sur les insectes soient bien documentés, les influences sur les vers de terre demandent encore des approfondissements. Ces ingénieurs de l’environnement sont pourtant primordiaux pour les organismes souterrains ainsi que la végétation. Ils sont donc des indicateurs propices pour analyser les effets climatiques futures sur ces écosystèmes. La biodiversité est essentielle pour renforcer la résilience, la capacité à retrouver un fonctionnement normal après une perturbation. En évaluant la diversité des vers de terre (variété des différentes espèces présentes dans une zone donnée), nous pouvons alors anticiper l’évolution des écosystèmes alpins face aux changements environnementaux extrêmes futurs.
L’objectif de ce projet vise à approfondir les connaissances concernant les interactions entre les vers de terres et leur environnement et déterminer les impacts du changement climatique sur les communautés de vers de terre dans les régions alpines, en tenant compte des conditions indispensables à leur survie telles que la végétation, le sol et le climat. Pour ce faire, un gradient d’altitude dans les pré-Alpes, à Lavey-Morcles a été choisi afin d’illustrer les évolutions de température et de précipitations. L’objectif du projet est de comprendre l’évolution et la distribution des communautés de vers de terre le long de ce gradient selon des caractéristiques climatiques, notamment en déterminant la diversité et l’abondance des communautés de vers de terre, encore peu connue dans les écosystèmes de montagne. Ce travail s’inscrit également dans le prolongement de la thèse de Madame Sarah Semeraro, visant à enrichir davantage les données existantes le long de ce transect et à élargir la portée de l’étude.
Thèmes principaux
- Écosystème alpin
- Changement climatique
- Biodiversité du sol
Expérience
Excursion faunistique, Bachelor de Biologie, Université de Neuchâtel
Cours « Science et pédagogie », Bachelor de Biologie, Université de Neuchâtel
Apprentissage par problèmes APP, Bachelor de Biologie, Université de Neuchâtel
Excursions sol et végétation, Master de Biogéosciences, Université de Neuchâtel
Excursion de cartographie en Bourgogne, Master de Biogéosciences, Université de Neuchâtel
