Chloé Mayoraz 
Master en biologie

chloe.mayoraz@unine.ch

Intérêts

Je suis étudiante en master de conservation de la biodiversité, passionnée par la nature, en particulier les oiseaux, les chauves-souris et les plantes, et active dans plusieurs associations de protection de la nature telles que l’OCC (chauves-souris) et Pro Natura. Durant mon bachelor, j’ai étudié les sciences de l’environnement et de la terre à l’Université de Lausanne, où j’ai acquis une large connaissance du fonctionnement de la Terre et des dynamiques naturelles. Pour mon mémoire de bachelor, j’ai étudié l’impact des types de racines sur la structure du sol avec une équipe de l’Université d’Aberdeen (Ecosse), où j’étais étudiante en échange. J’étudie maintenant la conservation de la biodiversité à l’Université de Neuchâtel, où j’essaie de combiner mes connaissances en géosciences avec la biologie et les sciences humaines. Je m’intéresse particulièrement aux écosystèmes de montagne à l’interface de ces trois disciplines.

Projet de master

Ma recherche actuelle porte sur les effets du changement climatique sur les arbustes et les arbres à la limite de l’arbre dans les Alpes, plus précisément dans le Val d’Arpette. Ce projet est né suite à des discussions avec des praticiens (forestiers, agriculteurs, apiculteurs, personnes impliquées dans le tourisme) de la vallée d’Entremont (VS), afin de créer un design expérimental qui répondrait à certaines des questions qu’ils se posent concernant l’avenir de leur vallée. L’objectif de la création d’un projet par le biais de discussions était d’encourager la réflexion entre les différents acteurs, de leur permettre de se rencontrer et d’échanger des idées, et de susciter l’intérêt et la volonté de trouver des réponses. Dans un deuxième temps, après notre analyse, nous reviendrons vers eux pour leur expliquer nos résultats.

Pour étudier le changement climatique et les arbres/arbustes, nous utilisons un système de chauffage expérimental appelé chambres ITEX. Ces chambres ont été installées il y a 30 ans et provoquent un réchauffement de 1 à 2°C. Mon projet consiste à combiner la phénologie, la dendrochronologie et les données de décomposition de la matière organique pour analyser l’effet du réchauffement supplémentaire sur les arbustes et les sols à la limite des arbres. Mon superviseur principal est Christophe Randin, directeur du Centre Alpin de Phytogréaographie (CAP) et du jardin botanique de Champex-Lac. Je collabore également avec le laboratoire de dendrochronologie du WSL et le Prof. Cherubini pour l’analyse des cernes et de l’anatomie du bois.

Thèmes principaux

  • Recherche alpine
  • Changement climatique
  • Dendrochronologie
  • Phénologie végétale
  • Sciences du sol
  • Question de recherche basée sur la pratique