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Octave Debary

Professeur titulaire

Octave Debary est anthropologue, professeur à l’université de Paris-Descartes, chercheur au centre d’anthropologie culturelle du Canthel (Sorbonne Paris Cité) et chercheur associé au IIAC-LAHIC (Ehess/cnrs/Ministère de la Culture). Il est également professeur associé  à l’Université de Neuchâtel (Suisse) en charge des cours d’ethnomuséologie et de sociologie/anthropologie de l’art.

Recherche

Ses recherches portent sur la construction d’une anthropologie comparée de la mémoire. Il travaille sur la façon dont une société met en mémoire ou en musée son histoire, participant ainsi autant à son souvenir qu’à son oubli. Il s’intéresse principalement aux objets et aux restes. Ses terrains portent sur les opérations qui entourent la circulation et les formes de qualification des objets dans des lieux de culture (musées, mémoriaux), des espaces marchands (magasins de seconde main, vide-greniers) ou des espaces publics (places, parcs). Il a publié plusieurs ouvrages sur ces sujets et travaille régulièrement avec des photographes, artistes et commissaires d’expositions.

Anthropologie de la mémoire et des restes​

Cet axe de recherche vise au développement d’une anthropologie de la mémoire centrée sur les différents usages du temps et de l’histoire. En suivant une perspective pragmatique, il s’agit de penser les politiques de la mémoire comme des instruments de la pratique à disposition de groupes et d’individus qui cherchent à construire des références valorisées (qui traversent le temps) ou rejetées (soumises à l’oubli de l’histoire). Ces travaux portent sur des études de terrains menées en France, au Canada, aux Etats-Unis, en Suède…

Anthropologie du musée, du patrimoine et de l’art​

Cet axe de travail porte sur les enjeux que recouvrent les processus de qualifications et de requalifications d’espaces sociaux en espaces culturels, patrimoniaux ou artistiques. Comment une société met-elle « en culture » ou « en musée » son histoire ? Comment organise-t-elle ce travail de rappel mais aussi d’oubli de ce qu’elle est ?

Anthropologie et écriture​

Ces recherches portent sur la construction du discours en anthropologie, en particulier sur l’analyse des relations entre les positions méthodologiques en sciences sociales et les formes d’écriture qu’elles impliquent. Il s’agit, plus généralement, de comprendre comment des dispositifs d’écriture (science, fiction, poétique…) participent à la construction de régimes narratifs constitutifs de récits se soi (des formes subjectives ou collectives).

Formation

Habilitation à Diriger des Recherches en anthropologie, Université Lyon 2. Titres : Anthropologie des restes. De la poubelle au musée. EtL’art de se passer des objets. La ressemblance dans l’œuvre de Jochen Gerz (3 volumes). Sous la direction de D. Dimitrijevic (Lyon 2) et de Philippe Descola (EHESS, Collège de France).

Postdoctorat de l’université du Québec à Montréal/Université Laval Québec, rattaché à la Chaire de recherche du Canada en patrimoine. Titre de la recherche : Objets et mémoires : des objets recyclés à la mémoire rachetée, 2003.

Doctorat d'anthropologie sociale, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Titre : La fin du Creusot ou l'art d'accommoder les restes, soutenue à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (E.H.E.S.S), 2001. Sous la direction de Jean Bazin.

Master d'ethnologie, Université de Paris X, Nanterre. La part refoulée du sauvage -réflexion sur l'histoire de l'ethnologie de la France-, 1995, dir. G. Augustins et J. Copans.

Master de philosophie, Université de Picardie Jules Verne. Langage et vérité (H-G Gadamer, J. Habermas, M. Heidegger), 1995, dir. J. Garelli.

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Contact, publications et expositions