Le corps estudiantin de Neuchâtel a encore une fois participé aux délibérations pour élire le livre qui recevra le prix Goncourt de la Suisse 2024. Cette année, le prix a été attribué à Sandrine Collette pour son roman Madelaine avant l’aube.

Chaque année, depuis 10 ans, le corps estudiantin a la chance de lire entre 15 et 20 ouvrages, choisis par l’Académie Goncourt et mis à disposition par la librairie Payot, et de les classer selon leurs affinités dans le but d’élire leur préféré. Lors d’une première période d’environ 1 mois, la liste doit être réduite à 5 ouvrages. 2 universitaires se rendent ensuite à une délibération avec les 8 autres universités participantes pour mettre sur pied une short-list commune. Ensuite, rebelotte, la short-list doit être classée selon leurs affinités et est mise en commun lors d’une dernière séance de délégation afin de choisir la lauréate ou le lauréat de l’édition. Tout ce travail est laissé entièrement libre à la communauté étudiante, il n'y a personne pour cadrer leur travail ou leur dire comment organiser leurs délibérations.

La remise des prix du 27 novembre

Tout ce travail acharné pendant 2 mois paye lors de la remise des prix à l’ambassade de France, où tout le monde peut se retrouver et découvrir qui est l’élu final. Car oui, uniquement la délégation sait qui a gagné jusqu’à alors ! Lors de cette soirée, la communauté étudiante a eu l’opportunité de faire un retour sur ce parcours de 2 mois ensemble et même de discuter avec des personnalités du monde littéraire comme Louis-Philippe Dalembert, élu de l’édition 2019. Un apéro était prévu après la séance où toutes les personnes présentes ont pu faire plus ample connaissance. Au printemps, les participantes et participants auront même la possibilité de rencontrer la lauréate 2024, Sandrine Colette.

Pourquoi participer au Goncourt ?

Même si le Goncourt est un prix littéraire, il ne faut pas obligatoirement étudier la littérature pour y participer ! Il permet avant tout d’exercer son regard critique mais aussi de simplement donner son avis sur une lecture et d’en discuter avec le reste du lectorat. Il permet aussi, si l’on fait partie de la délégation, d’exercer une certaine ouverture d’esprit, car il faut souvent défendre des livres que personnellement on a moins aimé mais qui étaient populaires au sein de l’université. Finalement, il permet de se plonger dans un milieu littéraire et, surtout, de faire de nouvelles rencontres ! Alors, n’hésitez pas à rejoindre le prix Goncourt à Neuchâtel au début du semestre d’automne prochain. De plus, si vous ne pouvez pas attendre, un cercle de lecture avec un peu moins d’ouvrages sera organisé au semestre de printemps par la responsable du Goncourt à Neuchâtel, Sandy Maillard. On espère vous y voir nombreuses et nombreux !