Communiqué de presse

Université de Neuchâtel : Mythes et réalités de la communication à distance


Neuchâtel, le 7 mars 2005. La technologie permet-elle de remplacer la présence physique d'un collaborateur ? Le travail commun à distance génère-t-il une communication et une collaboration de qualité égale à celles offertes par un face-à-face ? Une leçon inaugurale en psychologie du travail se penche sur la question.

Travailler ensemble à distance irait de soi. C'est le discours clamé par les inconditionnels des nouvelles technologies d'information et de communication (NTIC), fournisseurs de téléphones mobiles et autres appareils électroniques en tête.

Ces nouvelles formes de communication valent-elles la co-présence physique ? Adrian Bangerter se pose la question dans la leçon inaugurale qu'il donne ce vendredi 11 mars prochain, à l'Université de Neuchâtel.

Pour appuyer ses dires, ce professeur en psychologie du travail se base sur l'exemple de la vidéoconférence. Il en décrypte certains processus mis en jeu : regards réciproque, gestes, partage de connaissance.

Sa démonstration rejoint d'autres études en la matière, qui tendent à mettre en évidence l'importance de la proximité dans les processus de communication. On sait par exemple que les collaborations les plus productives sont celles qui impliquent des équipes travaillant en étroite proximité géographique, et que les décisions prises par des groupes communiquant à distance sont moins efficaces que celles prises par les groupes travaillant en face-à-face.

" Communiquer et collaborer à distance : mythes et réalités ", leçon inaugurale donnée par le professeur de psychologie du travail Adrian Bangerter, vendredi 11 mars 2005, 17h15, aula de l'Université de Neuchâtel,
av. du 1er-Mars 26
Renseignements:Adrian Bangerter, tél. 032 718 1318