Dans une société dominée par les technologies, quelle place réserver au niveau du lycée à l’étude du fait religieux ? Est-il possible, compte tenu de la laïcité du canton de Neuchâtel, de créer dans les filières de maturité une discipline qui vise à apprendre à penser, à combattre des préjugés omniprésents, et à comprendre une réalité sociale et historique conditionnant individus et communautés à l’échelle planétaire ? De tels espaces de réflexion seraient-ils propices à un dialogue constructif entre différentes personnes, qu’elles soient croyantes ou non ? Ou faut-il craindre que l’introduction d’une branche supplémentaire crée pour les élèves une surcharge malvenue et génère des coûts excessifs pour les contribuables ?
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