JO helvétiques en 2030? C’est non. Une fois de plus la Suisse ressort déçue d’un processus ayant pour perspective l’organisation des Jeux olympiques d’hiver dans notre pays. Après Sion 2006, Suisse 2030 ne verra pas le jour non plus, alors que les uniques JO d’hiver en Suisse remontent à Saint-Moritz en… 1948. A l’inverse, la France reste candidate pour 2030, sachant qu’elle accueillera cette année les JO d’été. Sans oublier qu’en hiver, l’Hexagone avait déjà organisé Albertville 1992 et Grenoble 1968. L’Helvétie perd-elle de l’influence dans le domaine du sport à l’échelle mondiale, alors que paradoxalement le pays héberge un grand nombre d’organisations sportives internationales? Peut-on faire confiance au CIO qui promet de placer la Suisse comme interlocuteur privilégié pour les JO d’hiver de 2038? Qu’en est-il des considérations climatiques et écologiques face à des événements d’une telle ampleur?

Avec:

• Jean-Loup Chappelet, professeur honoraire de l’IDHEAP (Institut de hautes études en administration publique), spécialiste en management du sport et du système olympique, UNIL
• Frédéric Favre, conseiller d’Etat (PLR), chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport, Valais
• Edward Mitchell, professeur de biologie, spécialiste en biodiversité des sols, UniNE
• Denis Oswald, directeur du Centre international d’études du sport (CIES), membre de la Commission exécutive du CIO, professeur émérite de droit, UniNE
• Valentine Python, Dre ès sciences de l’EPFL, climatologue et géographe, ancienne conseillère nationale (Les Vert-e-s), La Tour-de-Peilz (VD)

Modération : Vincent Costet, journaliste, RTN