La recherche de la vérité, l’un des objectifs du journalisme, l’analyse rationnelle, sont-elles compatibles avec l’émotion ? Les journalistes sont indéniablement des humains, et éprouvent donc des sentiments, de rejet comme d’empathie, sentiment qui peuvent apparaître comme contradictoires avec leur mission.

Mais la neutralité des sentiments est-elle toujours tenable, voire souhaitable ? Les émotions biaisent-elles le travail des journalistes ou doit-on les considérer comme une ressource journalistique ? 

« Les infos à l’épreuve des émois », c’est une table ronde avec

• Valérie Manasterski, auteure d’une thèse sur les émotions et le journalisme, à l’Université de Neuchâtel, où elle travaille en tant qu’assistante doctorante.
• Maurine Mercier, correspondante en Ukraine de la RTS, la rydio télévision suisse.
• Olivier Massin, professeur de philosophie, chargé d’un séminaire sur les émotions, à l’UniNE
• Maroussia Nicolet-dit-Félix, doctorante en sciences de la communication et de la cognition à l’UniNE

Le débat est animé par Aleksandra Planinic, journaliste à la RTS.

En ouverture, Nando Luginbühl, chef du Bureau presse et promotion de l’Université de Neuchâtel, pose quelques questions à Maurine Mercier, qui le jour-même, donnait une masterclass à l’AJM, l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel.