L’héritage culturel de la population noire américaine est intimement lié à la tragédie de l’esclavage. Il provient en grande partie de descendants et descendantes d’esclaves. L’UniNE n’a pas attendu les mouvements Black Lives Matter pour inclure dans ses recherches et enseignements ce pan délicat de l’histoire américaine à qui l’on doit pourtant bien des produits de notre quotidien. Nous vous invitons à en découvrir quelques aspects dans ce numéro, en marge du Printemps culturel neuchâtelois 2023 qui porte précisément sur la thématique des Amériques noires.

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1.Le choix des « Amériques noires » avec Pierre Centlivres

Professeur honoraire de l’Institut d’ethnologie, Pierre Centlivres explique au micro de Nando Luginbühl, chef du Bureau presse et promotion, pourquoi le Printemps culturel neuchâtelois (PCN) a décidé d’interroger, pour sa cinquième édition, les «Amériques noires» et le destin des populations issues de la migration forcée de l’esclavage.

Une interview qui est également l’occasion de revenir sur ses années de recherche en Afghanistan et sur l’avenir de l’ethnologie et des sciences sociales.

2.Immersion dans le «slam gabonais»

L’anthropologue Alice Aterianus-Owanga a réalisé plusieurs documentaires sur la musique urbaine au Gabon, où elle a vécu durant huit ans. Découvrez ici «Les nouvelles écritures de soi», qui propose une immersion dans le slam gabonais en suivant au quotidien quatre représentants de la poésie urbaine contemporaine. Ce documentaire a été primé au concours des Escales Documentaires de Libreville, au Gabon, en 2009.

• Le documentaire