Il y a d’un côté la nature, et de l’autre l’exploitation qu’on peut en faire… L’industrie pharmaceutique a par exemple compris rapidement l’intérêt que représentent les plantes, dont elle extrait puis synthétise en laboratoire les substances actives pour les revendre ensuite. 

Comment protéger les connaissances provenant de savoirs traditionnels? Le fait de breveter le vivant est-il nécessairement problématique ? Comment redistribuer équitablement les gains ? 

« A qui profitent les plantes à but lucratif? », c’est le titre de ce café scientifique qui se déroule en marge de l’exposition « Business plantes », à voir au Jardin botanique de Neuchâtel jusqu’à fin novembre 2025.

Café scientifique qui réunit 

• Elodie Gaille, ethnobotaniste, conservatrice au Jardin botanique de Neuchâtel
• Emmanuel Defossez, chercheur en écologie et métabolomique – on en reparlera - à l’Université de Neuchâtel
• Daniel Kraus, professeur en droit de l’innovation, également à l’UniNE
• Et Jean-Marc Solleder, post-doctorant à l’Institute of Economics and Econometrics de l’Université de Genève

Le débat est animé par Loïc Marchand, journaliste à ArcInfo