Résistance systémique chez le maïs
La plupart des études concernant la résistance induite se focalisent sur les plantes appartenant aux dicotyledones telles qu'Arabidopsis, le tabac ou la tomate. Malgré l'importance économique du maïs, les études sur ses défenses sont peu communes. Le but de ce projet est de mieux comprendre les mécanismes impliqués lors de la résistance systémique acquise (SAR) et de l'induction de la résistance systémique (ISR) chez le maïs contre différentes attaques (pathogènes fongiques et herbivores).
Colletotrichum graminicola, le pathogène responsable de l'anthracnose du maïs, et des souches de Pseudomonas sont utilisés dans ce projet comme inducteurs de SAR et ISR, repectivement. Comme les interactions au niveau des feuilles sont plus intensivement étudiées que les interactions se passant au niveau des racines, le projet s'intéresse particulièrement au signaux feuilles-racines et vice versa.
Publications récentes
Planchamp C., Glauser G. , Mauch-Mani B. (2014) Root inoculation with Pseudomonas putida KT2440 induces transcriptional and metabolic changes and systemic resistance in maize plants. Frontiers in Plant Science, in press.
Balmer, D., and Mauch-Mani, B. (2013) More beneath the surface? Root versus shoot antifungal plant defenses. Frontiers in Plant Science 6, doi:10.3389/fpls.2013.00256.
Directrice de recherche
Doctorants
Dirk Balmer et Chantal Planchamp ont terminé leur thèse de doctorat avec succès et ont quitté le laboratoire.