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Espèces ciblées
Diverses espèces d’amphibiens sont des espèces cibles du projet 1001 étangs. Les amphibiens sont non seulement rares et menacés mais leurs exigences vis-à-vis de l’habitat sont bien connues. Ils sont en outre assez facilement observables et identifiables, ce qui simplifie le suivi.
Les espèces cibles du projet sont:

Vous trouverez les cartes des régions prioritaires pour les espèces ciblées ici.

A l’exception de la grenouille de Lataste (VU; vulnerable [vulnérable]), toutes les espèces cibles sont considérées comme en danger (EN; endangered) dans la Liste Rouge de 2005. La grenouille de Lataste n’a cependant qu’une faible aire de distribution dans notre pays, la Suisse se trouvant en bordure de celle-ci. C’est pour cette raison que l’espèce est également prise en compte dans le cadre de 1001 étangs, afin de maintenir ces populations marginales.
 
Le point commun entre ces espèces cibles est qu’elles ne produisent que de faibles pontes, de sorte que la prédation sur les œufs ou les larves s’avère particulièrement grave, qu’elles supportent mal la concurrence ou enfin qu’elles dépendent de plans d’eau qui se réchauffent fortement. C’est pourquoi elles sont tributaires d’habitats qui n’abritent ni prédateurs ni concurrents alimentaires, ce que garantissent justement les plans d’eau temporaires. Ce sont non seulement les espèces cibles qui en tirent profit, mais également tous les autres amphibiens. Pour les espèces cibles cependant, les plans d’eau temporaires sont tout simplement indispensables à la survie.
 
En dehors des amphibiens, diverses espèces animales ou végétales bénéficient également de l’aménagement de plans d’eau temporaires. Quelques exemples:
  • Reptiles: la couleuvre à collier (Natrix natrix)
  • Libellules: le sympétrum jaune d’or (Sympetrum flaveolum), la leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis), le leste dryade (Lestes dryas)
  • Orthoptères: le criquet ensanglanté (Stethophyma grossum), le criquet des roseaux (Mecostethus parapleurus), le grillon des marais (Pteronemobius heydenii)
  • Coléoptères: la plupart des espèces du genre Agonum, de nombreuses espèces du genre Bembidion
  • Plantes vasculaires: diverses espèces du genre Eleocharis (héléocharis), le jonc capité (Juncus capitatus), le jonc des marais (Juncus tenageia)
  • Mousses: xy

Vous trouverez également des informations sur les exigences des espèces cibles vis-à-vis de leur habitat ainsi que des conseils d’aménagement dans les notices pratiques du karch.  

Quel type de plan d’eau pour le crapaud accoucheur?
Habitat
Le crapaud accoucheur est présent à l’étage collinéen, dans les Préalpes et, par endroits, dans l’espace alpin. Ses habitats primaires sont les zones de glissement, les zones alluviales, les cours d’eau, les étangs naturels, les étangs de sites d’extraction ou les étangs d’incendie. Il est important que les plans d’eau de reproduction n’abritent pas de poissons et qu’ils s’assèchent ou soient vidés au moins tous les 3-10 ans.

 

L’habitat terrestre doit se trouver à proximité immédiate d’un plan d’eau. Les sols meubles (zones de glissement, talus, lisières exposées au sud), les cavités entre les pierres (murs de pierres sèches, tas d’épierrage, gravières) et d’autres emplacements chauds et ensoleillés avec des cachettes en suffisance constituent son habitat terrestre. 
 
Aménagement de plans d’eau
Les nouveaux plans d’eau sont à aménager dans le rayon de migration d’une population existante; idéalement dans un rayon de 0.5 – 1 km.

 

Les crapauds accoucheurs s’adaptent à des plans d’eau divers, pour autant qu’ils disposent d’habitats terrestres à proximité immédiate. Lors de l’aménagement d’un plan d’eau, on recherchera une profondeur idéale de 0.6 à 1.5 m. La superficie de l’étang peut fortement varier et aller de 15 à 1000 m2. Le site peut être ensoleillé ou ombragé. La présence d’un affluent ou d’un courant ne constituent en outre pas un problème. Bien qu’un régime hydrique temporaire ne soit pas impératif, le plan d’eau devrait pouvoir s’assécher ou être vidé au moins tous les 3-10 ans, de manière à éliminer les prédateurs.
 
 
 
Entretien
Une vidange régulière de l’étang, destinée à réduire la densité des prédateurs (poissons, grandes larves de libellules et de coléoptères aquatiques) est la principale mesure d’entretien des plans d’eau aménagés pour le crapaud accoucheur. Cette vidange peut intervenir en automne, de sorte que l’on puisse sauver les têtards hivernant dans l’eau. Une autre possibilité est de vider le plan d’eau en avril ou mai, lorsque les têtards qui ont hiverné quittent leur habitat aquatique. Dans ce cas, la première cohorte de nouvelles larves est certes perdue mais celle-ci connaît de toute manière une mortalité élevée due à la prédation des tritons qui occupent les plans d’eau à cette période. La deuxième cohorte bénéficie par contre d’un plan d’eau quasi exempt de prédateurs et ses chances de survie sont donc élevées.

 

La notice pratique Crapaud accoucheur vous fournira des informations plus détaillées. 

 

Quel type de plan d’eau pour le sonneur à ventre jaune?
Habitat
Le sonneur à ventre jaune est présent dans le Jura, sur le Plateau et, par endroits, dans les vallées alpines jusqu’à 700 m d’altitude environ. Ses habitats primaires sont les zones alluviales, les fonds de vallées, les zones d’atterrissement, les forêts humides, les sites d’extraction, les décharges, les prairies et pâturages inondables ou encore les bas-marais. Espèce pionnière typique, le sonneur à ventre jaune dépend de petits plans d’eau, pauvres en végétation, exempts de prédateurs et se réchauffant rapidement. Les mares temporaires servent de sites de ponte alors que les plans d’eau d’estivage doivent absolument être toujours en eau.

Le sonneur à ventre jaune occupe divers habitats tout au long de l’année: plans d’eau de reproduction et d’estivage, habitats terrestres et sites d’hivernage ainsi que corridors de migration. L’habitat terrestre est constitué de forêts et de milieux ouverts offrant de nombreuses cachettes (pierres, bois mort). Le sonneur à ventre jaune hiverne généralement dans ou à proximité d’une forêt. 

Aménagement de plans d’eau
Les sonneurs à ventre jaune sont volontiers migrateurs et dépendent donc d’habitats bien connectés. Les animaux peuvent parcourir plusieurs kilomètres mais ont besoin de corridors de migration adaptés dans un rayon de 0.5 – 2 km d’un plan d’eau.

 

Les sonneurs à ventre jaune occupent les petits plans d’eau les plus divers, la dynamique et le caractère pionnier du plan d’eau jouant un rôle important. Dans les gravières et les carrières, il est aisé de créer de nouveaux plans d’eau sans gros investissement pour remplacer ceux qui se végétalisent et sont abandonnés. Il suffit souvent de tasser les sols humides en passant avec des machines à des endroits ciblés, dans les sites d’extraction, la zone agricole ou en forêt, pour que l’eau s’y accumule temporairement. Ces plans d’eau sont généralement peu étendus (0.5 – 20 m2) et peu profonds (0.1 – 0.6 m). Il est important que le caractère pionnier persiste et donc qu’il n’y ait que peu de végétation qui s’installe. 
 

 

 

 

 

   

 

 
Entretien
 
Afin de maintenir leur caractère pionnier, les plans d’eau doivent faire l’objet d’un entretien régulier. Le plus simple est d’aménager régulièrement des biotopes itinérants, par exemple en passant avec de grosses machines dans les sols humides. Cette méthode est particulièrement indiquée pour les sites d’extraction, la zone agricole mais également en forêt. Lorsque la rotation des plans d’eau ne peut pas se faire, on peut redonner leur aspect pionnier aux étangs existants par le passage de machines, cela pendant la saison d’hiver, en dehors de la période d’activité du sonneur à ventre jaune (de mi-octobre à fin février).

La notice pratique Sonneur à ventre jaune vous fournira des informations plus détaillées

Quel type de plan d’eau pour le crapaud calamite?
Habitat
Le crapaud calamite est présent dans le Jura et sur le Plateau, jusqu’à 700 m d’altitude environ. Il colonisait à l’origine les zones alluviales (bancs de gravier et de sable) et les rives lacustres inondables à roselière clairsemée. Actuellement, il se cantonne principalement aux sites d’extraction, aux places d’armes ou aux prairies et champs inondables.

 

Les plans d’eau pionniers temporaires à végétation clairsemée sont des sites de reproduction typiques du crapaud calamite. Il apprécie particulièrement les endroits ensoleillés. L’habitat terrestre et les sites d’hivernage se composent de surfaces ouvertes chaudes et sèches sur un substrat meuble, le plus souvent sableux ou graveleux. Les gros tas de bois lui offrent des cachettes et une source de nourriture abondante. 
 
Aménagement de plans d’eau
Les crapauds calamites sont volontiers migrateurs et dépendent donc d’habitats bien connectés, distants de 0.5 – 4 km d’un plan d’eau.

 

Les crapauds calamites sont inféodés aux eaux pionnières peu profondes et ensoleillées. Un régime hydrique temporaire s’avère indispensable. De manière idéale, le plan d’eau devrait être rempli d’avril à août. Le cas échéant, il faudrait y installer un système de vidange. Il devrait en principe être dépourvu de végétation mais les crapauds calamites peuvent aussi se satisfaire d’une prairie inondable. La superficie doit être d’au moins 10 m2, des plans d’eau de 50 à 100 m2 s’avérant cependant mieux adaptés. Malgré leur étendue, ceux-ci ne devraient toutefois pas excéder 0.4 m de profondeur et se trouver à proximité d’habitats terrestres chauds et ensoleillés, pauvres en végétation et au sol meuble. 

 

 

 

 

 

 

 

Entretien
Afin de maintenir leur caractère pionnier, les plans d’eau doivent faire l’objet d’un entretien régulier. Les rejets de saules et les roseaux sont à évacuer chaque année. Une fauche tardive (mai/juin) permet de limiter la croissance de la végétation. Si l’on installe un système de vidange, il faut vider le plan d’eau en septembre et le remplir à nouveau en avril.

 

La notice pratique Crapaud calamite vous fournira des informations plus détaillées. 

 

Quel type de plan d’eau pour la rainette?
Habitat
La rainette est présente aux basses altitudes du Plateau, jusqu’à 600 m environ. Ses habitats primaires sont les forêts alluviales, les rives de lacs, les prairies inondables, les cours d’eau en lisière de forêt et les mares de gravières. Il n’est pas nécessaire que les plans d’eau de reproduction soient anciens, la rainette s’adaptant aussi bien à des sites fraîchement aménagés, dénués de végétation qu’à des étangs matures avec une végétation dense. Les plans d’eau temporaires qui s’assèchent une fois par an ou tous les deux ou trois ans sont très favorables, car la densité de prédateurs y est très faible.
 
L’habitat terrestre est richement structuré, ensoleillé et chaud. Les lisières, haies et mégaphorbiaies offrent des habitats idéaux. 
 
Aménagement de plans d’eau
Les rainettes dépendent, plus que les autres amphibiens, des échanges entre les populations. C’est pourquoi, il faudrait aménager des plans d’eau groupés qui ne soient pas éloignés de plus de 300 – 500 m les uns des autres.

 

Les rainettes occupent aussi bien des plans d’eau pionniers que des étangs matures à végétation dense. Un bon ensoleillement et une vaste zone de faible profondeur sont par contre des critères importants. Les plans d’eau qui s’assèchent annuellement sont les plus favorables, les prédateurs ne pouvant s’y installer. La superficie doit être d’au moins 100 – 500 m2 mais la profondeur ne doit pas excéder 1 m; une profondeur maximale de 0.4 m serait même idéale. La zone de faible profondeur devrait atteindre au maximum 0.1 – 0.3 m. 

 

 
Entretien
La végétation des plans d’eau jouant un rôle secondaire pour la rainette, l’entretien se limite généralement à la régulation du niveau d’eau lorsque l’étang dispose d’un système de vidange artificiel. Le cas échéant, il convient en outre d’évacuer tous les deux ou trois ans le feuillage tombé dans l’eau pour prévenir l’atterrissement, les sites à rainettes se trouvant fréquemment à proximité de haies ou d’arbres à feuillage caduque.

 

La notice pratique Rainettes vous fournira des informations plus détaillées. 

 

Quel type de plan d’eau pour la grenouille agile?
Habitat
La grenouille agile ne colonise que quelques rares territoires du nord de la Suisse, notamment le nord du canton de Zurich jusqu’à 500 m d’altitude, quelques territoires de Suisse occidentale (en particulier dans le canton de Genève) et le sud des Alpes (Tessin) jusqu’à 1100 m. Elle est dans toutes les régions très dépendante des forêts. Les sites de reproduction se trouvent toujours à proximité de forêts (à moins de 200 m d’une lisière) et les habitats terrestres se limitent aux forêts claires de feuillus et aux forêts mixtes avec beaucoup de bois mort.
 
Les bras morts des forêts alluviales, les mares de la zone de battement de la nappe phréatique ainsi que les fossés à proximité de forêts sont les sites de reproduction privilégiés de la grenouille agile.
 
Aménagement de plans d’eau
Les grenouilles agiles sont volontiers migratrices et peuvent coloniser rapidement des sites adéquats. Les plans d’eau de la zone de battement de la nappe phréatique se prêtent particulièrement bien comme sites de reproduction. Pour aménager un étang temporaire alimenté par la nappe phréatique, on creuse jusqu’au niveau de la nappe à la période la plus sèche de l’année (automne – hiver). Dès que la nappe remonte, l’étang se remplit. Bien que l’espèce soit étroitement associée à la forêt, les plans d’eau doivent être ensoleillés et se réchauffer facilement. Il faut donc éviter qu’ils soient en connexion avec des cours d’eau. Les étangs devraient être bien végétalisés et pas trop petits. Une superficie d’au moins 50 m2 convient bien. La profondeur ne devrait pas dépasser 0.5 m, jusqu’à 1 m dans de rares cas. 
 

 

 

Entretien
 
Les sites à grenouilles agiles se situent généralement en forêt mais doivent pouvoir se réchauffer rapidement. Il faut par conséquent veiller à ce que le plan d’eau ne soit pas trop ombragé par les arbres et les hautes herbes (au minimum 50% d’ensoleillement). Une fauche régulière s’avère donc indiquée. Selon l’apport en nutriments, il est nécessaire de draguer partiellement le plan d’eau, à intervalles plus espacés, pour éviter l’atterrissement. Un assèchement régulier permet de limiter l’envasement. Dans l’idéal, le plan d’eau devrait s’assécher annuellement.

 

La notice pratique Grenouille agile vous fournira des informations plus détaillées. 
Quel type de plan d’eau pour le triton crêté?
Habitat
 
Au nord des Alpes, le triton crêté est présent sur le Plateau jusqu’à 600 m d’altitude environ. Au Tessin, le triton crêté italien monte jusqu’à 1100 m. Les deux espèces occupent surtout les zones alluviales des cours d’eau, les bras morts, les grands étangs forestiers à caractère tourbeux, les zones humides et les prairies inondables. Le triton crêté italien semble un peu moins sélectif que son congénère vis-à-vis de son habitat. 
 
Aménagement de plans d’eau
 
Les plans d’eau favorables au triton crêté doivent être réalisés de manière groupée et ne pas se trouver à plus de 300 – 500 m les uns des autres. Les tritons crêtés ne se déplacent pas sur de longues distances et le complexe d’étangs ne devrait donc pas excéder un rayon d’un km. Les deux espèces sont en outre extrêmement fidèles au site.

 

Les tritons crêtés colonisent les plans d’eau ensoleillés à semi-ombragés de 100 à 2000 m2 et d’une profondeur allant jusqu’à 1 m. De vastes zones de faible profondeur présentent un réel avantage, de même que d’importantes fluctuations du niveau d’eau au cours de l’année, allant jusqu’à un régime hydrique temporaire. Les prairies inondables à proximité de forêts ou les mares alimentées par la nappe phréatique des forêts alluviales sont également favorables. Les tritons crêtés apprécient une végétation aquatique dense avec une petite zone dépourvue de végétation. C’est pourquoi, ils colonisent rarement les mares des sites d’extraction, celles-ci étant souvent trop "jeunes" et pas assez végétalisées. 

 

 

Entretien
 
Comme pour les sites à grenouilles agiles, l’entretien des habitats à tritons crêtés doit avant tout garantir un ensoleillement minimal de 50%, en évitant que le plan d’eau ne soit trop ombragé par les arbres ou les hautes herbes. Une fauche régulière s’avère donc indiquée. Selon l’apport en nutriments, il est nécessaire de draguer partiellement le plan d’eau, à intervalles plus espacés, pour éviter l’atterrissement. Un assèchement régulier permet de limiter l’envasement. Dans l’idéal, le plan d’eau devrait s’assécher annuellement.

 

La notice pratique Tritons vous fournira des informations plus détaillées.

 

Quel type de plan d’eau pour le triton lobé?
Habitat
 
Le triton lobé est présent sur le Plateau suisse jusque vers 600 m d’altitude environ et est plus fréquent dans le nord-est du pays que dans les autres régions. Il occupe principalement les zones humides à proximité des forêts, les étangs de tourbières, les cuvettes, les fossés et les mares de forêts alluviales. On le rencontre fréquemment dans les bas-marais et les zones marécageuses. 
 
Aménagement de plans d’eau
 
Les tritons lobés ne se déplacent pas sur de longues distances. Les plans d’eau ne devraient donc pas se trouver à plus d’un km les uns des autres.
 
Les tritons lobés colonisent les plans d’eau ensoleillés à semi-ombragés à partir de 100 m2 et d’une profondeur allant jusqu’à 1 m. De vastes zones de faible profondeur présentent un réel avantage, de même que d’importantes fluctuations du niveau d’eau au cours de l’année, allant jusqu’à un régime hydrique temporaire. Les prairies inondables à proximité de forêts ou les mares alimentées par la nappe phréatique des forêts alluviales sont également favorables, de même que les bas-marais et les zones marécageuses. Les tritons lobés apprécient une végétation aquatique dense. C’est pourquoi, ils colonisent rarement les mares des sites d’extraction, celles-ci étant souvent trop "jeunes" et pas assez végétalisées. 

 

 

Entretien
 
Comme pour les sites à grenouilles agiles, l’entretien des habitats à tritons crêtés doit avant tout garantir un ensoleillement minimal de 50%, en évitant que le plan d’eau ne soit trop ombragé par les arbres ou les hautes herbes. Une fauche régulière s’avère donc nécessaire. Selon l’apport en nutriments, il est nécessaire de draguer partiellement le plan d’eau, à intervalles plus espacés, pour éviter l’atterrissement. Un assèchement régulier permet de limiter l’envasement. Dans l’idéal, le plan d’eau devrait s’assécher annuellement.

 

La notice pratique Tritons vous fournira des informations plus détaillées