Plume de justice est un projet interfacultaire (entre la Faculté des lettres et sciences humaines et la Faculté de droit) qui propose un cycle de conférences publiques alliant le droit et la littérature française autour d’un invité d’honneur, qui par son parcours, son métier ou son oeuvre rapproche les deux sciences.
Quels en sont les buts ?
«S’il a des dispositions littéraires, qu’il fasse son droit» écrivait Proust dans «Jean de Santeuil». C’est afin de répondre aux réflexions des étudiants et du public que nous avons conçu ce projet : en effet, qu’est-ce qu’un message littéraire sans son ancrage dans la réalité juridique ? Comment en comprendre la portée si on ne saisit pas son contexte ? Qu’est ce que le droit, la justice des hommes si elle ne s’intéresse pas aux cris, aux discours couchés par les plumes ? L’un sans l’autre n’existe pas. L’un se nourrit de l’autre, l’un évolue avec l’autre.
Permettre à un large public de saisir, grâce à un invité d’honneur, les incessants échanges que droit et littérature nous apportent visent à décloisonner et partager les savoirs entre deux domaines si éloignés et pourtant au coeur de la création artistique.
Les événements sont prévus en deux temps :
Conférences publiques
L’ensemble de la communauté universitaire (sociétés d’Alumni comprises) et les lycéens – notamment via une collaboration étroite entre leurs enseignants et les organisateurs de ce projet – sont particulièrement visés.
Revivre les débats en images :
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Le projet bénéficie des soutiens suivants :
Plume de Justice est partenaire scientifique de :
18h15 – 19h45
Université de Neuchâtel
Av. du 1er-Mars 26
Salle B32
Lors de cette édition spéciale entre Plume de Justice et le Centre interfacultaire d’Histoire du droit et de droit romain (CIHDDR), l’Histoire, le polar et l’imaginaire se mêleront le temps d’une soirée. Dans ce débat à trois voix, nous découvrirons comment une tentative de démocratie, la République d’Ossola, a vu le jour aux frontières de la Suisse en pleine deuxième guerre mondiale.
Puis, nous verrons comment le polar et la fiction se sont emparés de cette parenthèse historique – mais ô combien singulière – pour la faire revivre dans des romans.
Avec :
Modération : Camille Loutsch et Michaël Althaus
La table ronde sera suivie d’un apéro.
18h15 – 19h45
Université de Neuchâtel
Av. du 1er-Mars 26
Salle C54
Lors de ce débat entre justice, médecine et littérature, nous aurons l’honneur de recevoir Alice Develey, autrice de cette bouleversante autofiction : « Tombée du ciel ». Elle y raconte, comment elle a été internée de force dans un institut psychiatrique en raison de son anorexie, alors qu’elle n’était qu’enfant. Dans ce roman-combat, elle décrit avec courage les traitements inhumains qu’elle a été contrainte de subir et montre comment l’écriture a été un rempart pour survivre.
Avec :
Modération : Camille Loutsch et Michaël Althaus
La table ronde sera suivie d’un apéro.
18h00- 19h15
Université de Neuchâtel
Av. du 1er-Mars 26
Salle C54
Lors de ce débat juridico-littéraire, nous aurons comme invité d’honneur le rédacteur en chef de RTL, Antoine Leiris, auteur du bouleversant texte « Vous n’aurez pas ma haine », rédigé quelques jours après les attentats de Paris, lors desquels il a perdu son épouse. Il sera entouré de la Prof. Nathalie Vuillemin et de la Dr. Iur. Camille Montavon. Nous aborderons, entre autres, les réponses de la justice face à la violence de ces crimes, la dichotomie entre la société et le droit. Puis, nous nous interrogerons sur le pouvoir de l’écriture et des arts sur la compréhension du monde en amenant les délicates questions, à la fois celle du pas à franchir au nom du pardon et aussi celle de la liberté et de la force de vivre « malgré » un attentat.
Avec :
18h15 – 19h30
Université de Neuchâtel
Av. du 1er-Mars 26
Salle C54
Lors de ce débat juridico-littéraire, nous aurons comme invitée d’honneur la célèbre chroniqueuse judiciaire et autrice, Pascale Robert-Diard. Dans un premier temps, nous aborderons la réception et l’écho de la littérature dite « féministe » dans la société et en particulier dans le monde judiciaire. Puis, nous nous interrogerons sur la prise en charge du mouvement #MeToo par le système pénal actuel ainsi que par ses alternatives, notamment celle de la justice restaurative.
Avec :
18h15
Université de Neuchâtel
Av. du 1er-Mars 26
Salle C46 – Aula
Avec :