Communiqué de presse

Michel Egloff promu Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques

Neuchâtel, le 19 mai 2006. La conseillère d'Etat Sylvie Perrinjaquet, cheffe du Département de l'éducation, de la culture et des sports, ainsi que le recteur de l'Université de Neuchâtel, M. Alfred Strohmeier ont eu le plaisir d'adresser leurs félicitations au directeur du Laténium et professeur d'archéologie préhistorique à l'Université de Neuchâtel. En effet, Monsieur Michel Egloff, vient d'être promu au rang d'Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques pour son action prononcée en faveur de la culture. Une modification de la loi cantonale lui permet d'accepter un titre qui lui avait déjà été proposé dix ans plus tôt.

Michel Egloff nourrit depuis toujours une grande affection pour la France qui le lui rend aujourd'hui officiellement en lui accordant le grade d'Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques. C'est en effet à la Sorbonne que Michel Egloff a terminé ses études en soutenant une thèse de doctorat d'Etat : il avait alors noué de solides amitiés dans la « banlieue neuchâteloise » qu'est Paris. Quant à l'Ambassade de France en Suisse, elle a suivi avec sympathie la naissance du Laténium, cet exemple inédit de synergies réunissant sous un toit unique un institut universitaire en archéologie préhistorique, un musée et ses collections ainsi qu'un terrain de fouilles.

Par un courrier qui lui a été adressé par l'Ambassadeur de France, Jean-Didier Roisin, Michel Egloff a appris que le Premier ministre avait décidé de lui remettre la « décoration violette », c'est-à-dire les Palmes Académiques au grade d'Officier. Une anecdote savoureuse entoure d'ailleurs cette récompense puisqu'elle avait déjà été proposée au Neuchâtelois voici dix ans mais à cette époque, la législation cantonale ne permettait de recevoir des mérites étrangers que sur dérogation spécifique du Grand Conseil, une démarche que Michel Egloff n'avait pas souhaité entreprendre... La patience lui aura été propice puisqu'en dix ans la loi s'est assouplie.

Le récipiendaire se réjouit de cette reconnaissance honorifique dans laquelle il voit la légitimation de son action à donner à l'archéologie préhistorique un rayonnement international, notamment par la création du Laténium, véritable centre suisse de préhistoire.

Instituées sous cette dénomination par Napoléon 1er pour honorer les membres de l'Université, les Palmes Académiques remontent à 1808. Les modalités de leur attribution ont été étendues en 1866 à des personnes non enseignantes ayant rendu des services éminents à l'éducation. Le décret du 4 octobre 1955, signé par le président René Coty, a institué l'ordre des Palmes Académiques, comportant les grades de Chevalier, d'Officier et de Commandeur. Les Palmes Académiques peuvent être accordées aux étrangers et aux français résidant à l'étranger qui contribuent activement à l'expansion de la culture française dans le monde. Concrètement, il s'agit d'une médaille constituée d'un ruban de moire violette et d'un médaillon formé par un rameau de laurier et un rameau d'olivier. Cette couleur été choisie car le violet est la couleur de l'enseignement primaire.

Contact

professeur Michel Egloff
tél.: 032 889 6910
michel.egloff@unine.ch