Je suis actuellement étudiante de master de science (MSc) de la biologie à l’université de Neuchâtel. Pendant mon bachelor en biologie j’ai développé un intérêt pour l’interaction entre les processus du vivant, la chimie et l’écologie chimique. De plus, je suis très consciente des problématiques actuelles en ce qui concerne la diminution de la biodiversité. Ces deux grands intérêts m’ont conduit à choisir l’écologie chimique et la biologie de la conservation avec des notions d’économie et de droit comme spécialisations interdisciplinaires pour mon master.

 

Dans le cadre de mon travail de master, j’ai décidé de combiner mes intérêts et travailler sur un projet de conservation et en même temps d’inclure la chimie dans ma recherche. 

Pour cette raison j’ai choisi de rejoindre le projet « Black Rhino Conservation Ecology Project » (https://blackrhinoconservation.com) qui a comme but de conserver le rhinocéros noir (Diceros bicornis) qui est une espèce de mégaherbivore essentiel pour la modulation des écosystèmes et des communautés. Cette espèce est actuellement en danger critique d’extinction à cause du braconnage et du fractionnement de son habitat. 

 

Mon projet de master va s’intégrer dans la partie de compréhension des préférences alimentaires de cette espèce. L’objectif principal de mon projet est d’étudier la différence intra-spécifique des métabolites secondaires entre des plantes de la même espèce qui sont soit mangées soit évitées. Le deuxième objectif est d’analyser les profils chimiques des différentes espèces de plantes qui sont mangées ou évites par les rhinocéros. Cette fois ci pour étudier la différence inter-spécifique et déterminer leur critère de sélection lorsqu’ils fourragent. 

L’identification des composants chimiques qui sont présents dans les plantes mangées ou évités par les rhinocéros me permettra d’évaluer avec plus précision les critères de sélection d’alimentation. 

 

Cette étude permettra d’ajouter des informations essentielles sur la diète du rhinocéros noir et l’utilisation de son habitat.

 

Je suis fière de pouvoir participer à un projet de recherche appliquée qui vise à trouver des solutions concrètes pour la conservation d’une espèce aussi importante et malheureusement autant menacée. De plus grâce au côté pratique et au terrain de cette projet j’aurais la possibilité d’appliquer les connaissances acquises pendant mes études.