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Eloïse Singer

Master en Biogéosciences

Projet de Master

Mon travail de Master se concentre sur les sols urbains en Ville de Lausanne. Il s’agit d’une étude exploratoire de description des sols urbains dans le but de montrer leur hétérogénéité spatiale. De plus, la régulation hydrique que peut offrir ces sols en tant que services écosystémiques est évaluée. De ce fait, seules les zones herbacées sont étudiées pour réduire l’effet de l’évapotranspiration.  

Le milieu urbain se densifie en dégradant parfois les services écosystémiques de régulation rendus par le milieu autrefois naturel (United Nations, 2018). La régulation hydrique permet d’éviter les inondations en infiltrant l’eau dans les sols.  

Un intérêt grandissant de la ville de Lausanne et le SPADOM, le Service des Parcs et Domaine de la Ville de Lausanne quant à l’aménagement urbain est un des moteurs de cette étude. En outre, mon travail de master prend part dans le projet URBA-SOIL accepté par le FNS. En effet, suite aux inondations de juin 2018 et 2019 causées par des évènements pluvieux extrêmes, la ville de Lausanne pourrait se tourner vers les sols pour pallier cette problématique. Ainsi, les parcs sont les plus grandes surfaces herbacées de la Ville. Au total, 350 hectares sur le territoire lausannois sont occupés par des parcs et jardins (webmaster@lausanne.ch, 2018). Les sols des parcs sont étudiés pour connaître leur composition et fonctionnement en termes d’infiltration hydrique.

Deux campagnes de terrain ont été réalisées. La première est composée de 100 sondages à la tarière pédologique regroupés statistiquement. Ensuite, 10 fosses pédologiques sont creusées. Lors de la première campagne de terrain, les sols ne sont pas échantillonnés mais seulement une description usuelle in situ est faite selon le Guide de description Baize et al. (2011).

Le test VESS (Visual Evaluation of Soil Structure) est également inclus. Puis, un regroupement statistique utilisant notamment la fonction «daisy» avec la «metric» «gower» et la fonction « cutree » sur R studio permettent de choisir 10 sites parmi 6 groupes de sols. Des fosses pédologiques sont creusées jusqu’à 40 centimètres de profondeur, pour un total de 10 fosses correspondant à 10 % des 100 sondages. Des échantillons prélevés à cette étape sont ensuite analysés en laboratoire. Les résultats des analyses physiques et chimiques sont obtenus. Celles-ci comprennent la granulométrie laser, le pH, la densité apparente, l’humidité résiduelle, la CEC, le CHN.

Une description statistique des résultats permet de distinguer les différences et similitudes entre sols. L’objectif est de donner appréciation qualitative de l’infiltration basée sur ces variables pour connaître l'aptitude des sols à infiltrer l'eau en cas de fortes précipitation et ensuite pour adapter les entretiens des parcelles.

La tomographie et l'infiltrométrie pour quantifier la porosité et l'infiltration sont prévues dans un prochain travail de master également issus du projet URBA-SOIL.

Thématiques principales  

  • Les services écosystémiques et le cycle de l’eau : la régulation hydrique  
  • Infiltration de l’eau dans les sols urbains
  • Sols urbains
  • Zones herbacées et les formes d’humus de types « -mull »

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Eloïse Singer

eloise.singer@unil.ch

D221

+41 32 718 23 18