Bien que le risque existe que toutes les larves d’amphibiens n’aient pas achevé leur métamorphose au moment de l’assèchement, ce risque s’avère payant pour de nombreuses espèces: en l’absence de prédateurs, les années où l’étang ne s’assèche pas trop vite, la reproduction est plus importante que dans un plan d’eau permanent. Vous trouverez davantage d’informations sur l’adaptation des amphibiens aux plans d’eau temporaires sur la page "Conservation des amphibiens/Aménagement des étangs/Etangs temporaires".

• Les plans d’eau temporaires les plus extrêmes sont sans doute les flaques et les ornières des chantiers ou des gravières. Ces emplacements ne sont en eau que durant quelques semaines. Le crapaud calamite et le sonneur à ventre jaune sont spécialisés dans ce type de milieux. 

• D’autres plans d’eau, comme les étangs alimentés par la nappe phréatique ou les prairies inondables, sont en eau plus longtemps et ne s’assèchent qu’une fois par année en automne ou en hiver. 

• De plus grands étangs peuvent également ne s’assécher que tous les deux ou trois ans, lorsque la saison d’hiver est extrêmement sèche et que le niveau de la nappe phréatique s’abaisse davantage qu’habituellement. Ces plans d’eau constituent le milieu de prédilection des crapauds accoucheurs par exemple, dont les larves hivernent parfois dans l’eau.