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May Clara

Comment la contacter ?

Institut d'histoire de l'art et de muséologie
Assistante-doctorante de la Professeure Valérie Kobi

Bureau 3N08
Espace Tilo-Frey 1
2000 Neuchâtel
+41 32 718 18 06

Heures de réception: sur rendez-vous par e-mail
 

Petite présentation

Clara May est assistante-doctorante de la Professeure Valérie Kobi à l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel depuis le 1er septembre 2022. Elle est en charge du proséminaire II en histoire de l’art moderne ainsi que des travaux pratiques en histoire des techniques.


Après un Bachelor en langue et littérature françaises modernes et en histoire de l’art à l’Université de Genève, Clara May poursuit ses études genevoises par un Master en histoire de l’art. Son mémoire (Prix Arditi d’histoire de l’art 2021) porte alors sur les vases pots-pourris produits par la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, ce qui lui permet d’initier ses recherches dans le domaine olfactif en étudiant le potentiel esthétique des odeurs. En 2021, une bourse de l’Université de Genève lui offre la possibilité de préparer durant une année son projet doctoral sous la supervision des Professeurs Jan Blanc (Université de Genève) et Martial Guédron (Université de Strasbourg). A présent, elle prépare sa thèse sur l’imaginaire du parfum dans l’art français du XVIIIe siècle, entre histoire de l’art et Smell Studies, sous la direction de la Professeure Valérie Kobi (Université de Neuchâtel).

Son projet de thèse

L’imaginaire du parfum dans l’art français du XVIIIe siècle


En étudiant l’imaginaire du parfum dans l’art français du XVIIIe siècle, ce projet de thèse souhaite aborder la question des odeurs en histoire de l’art de la période moderne. Le parfum étant au coeur de la société française du siècle des Lumières, il révèle une très forte préoccupation des élites pour les odeurs. Pourtant, cette frénésie pour le parfum et pour ses accessoires semble démentir la dévaluation alors prévalente du sens de l’odorat, qui renvoie depuis l’Antiquité au « bas corporel ».

Cette thèse veut explorer la présence nouvelle du parfum dans la production artistique française du XVIIIe siècle en étudiant son imaginaire. Afin de dégager ce dernier, ce projet propose, d’une part, de cerner les enjeux culturels, sociaux, esthétiques et moraux du parfum et, d’autre part, d’analyser le rapport entre vue et odorat dans les pratiques artistiques françaises de cette période. En repensant la place de l’odorat en histoire de l’art et dans les pratiques artistiques, cette thèse souhaiterait contribuer à une approche renouvelée de l’art du XVIIIe siècle, en adoptant une démarche plurisensorielle.

Aussi, le parfum étant au centre de ce projet doctoral, une approche expérimentale sera développée afin de reconstituer des fragrances du XVIIIe siècle, dans le but de mener une réflexion sur leur (im)matérialité ainsi que sur la pratique scientifique de restauration d’odeurs historiques.

Sa page academia : https://unine.academia.edu/ClaraMay 

Intérêts de recherche

  • Arts et architecture français, XVIIIe siècle
  • Arts décoratifs, XVIIe-XVIIIe siècles
  • Parfum 
  • Histoire sociale et culturelle
  • Histoire des sensibilités
  • Smell Studies